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A vous de jouer !

21 mai 2022 6 21 /05 /mai /2022 11:25
Les risques des réseaux sociaux

Bienvenue à vous chers lecteurs !

 

Aujourd’hui nous nous retrouvons pour un sujet qui nous tient à cœur : les réseaux sociaux.

 

Vous les connaissez bien, ils font partie intégrante de nos vies. Je suppose qu’il ne passe pas un jour sans que votre doigt ne finisse par cliquer sur l’application pour l’ouvrir. Mais au merveilleux titre de cet article, vous vous doutez que nous n’allons pas parler d’eux comme des petites choses inoffensives, innocentes et qui ne font de mal en personne. Donc oui les amis, nous allons démonter une partie de ces applications ensemble.

 

Alors c’est parti !

 

 

De nos jours, il y a une norme qu’on se doit de respecter pour rentrer dans les clous de la société : avoir un profil sur les réseaux sociaux. Celui qui n’en a pas est vu comme quelqu’un d’étrange pour les autres. Plus de 91 % de la population française utilise les réseaux sociaux, on le voit bien : ces petites applications prennent une grande partie de notre vie (et ne pensez pas que cela concerne seulement les jeunes, les réseaux touchent tout le monde). Et ce n’est pas tout ! S’il est ordinaire d’être sur ce genre de réseaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok, etc.), il est aussi tout à fait normal d’être présent très fréquemment ; et donc de poster régulièrement sur sa page (ne vous voilez pas la face, il y a de forte chance que vous y passiez plus de 5 h 30 par jour dessus, tout réseaux compris, c’est la moyenne française). Vous comprenez : les vues et les likes sont importants pour se sentir bien dans notre société. 

          Malgré tout, la société n’est pas seule fautive de cette addiction aux réseaux sociaux. Derrière ces applications où vous pouvez dévoiler votre vie au monde entier, des entreprises mettent tout en œuvre pour que vous y passiez le plus de temps possible. Vous connaissez sans doute les algorithmes, qui depuis quelques années deviennent de plus en plus sophistiqués et réussis. Ainsi, dès que vous vous attardez un peu longtemps sur un poste, des sujets du même genre vous seront proposés plus souvent, et encore plus si vous likez ou regardez de nouveau. Toutes vos données sont en permanence analysées pour que l’application en question vous propose ce qu'a priori vous aimez. Cela semble être un outil idéal pour votre navigation, mais elle devient très vite agaçante en réalité. Parfois, notre page est saturée de publications qui tournent autour de mêmes choses, comme sur Instagram dans le menu « découvrir » où si vous aimez un sujet, il reviendra plein de fois. Par exemple, sur ce fil d'actualité, nous pouvons voir en rouge des groupes de Kpop, en vert du manga, et en rose des postes avec pour thème la beauté. 

 

Alors ces algorithmes sont bien mais deviennent très vite pénibles et empêchent de diversifier notre fil. Si vous êtes dans l’optique de découvrir de nouvelles choses, celui-ci vous en empêche et vous fait rentrer dans une boucle.

 

          Le fait d’être aussi souvent exposé à la vie des autres, à leurs avis sur certains sujets, nous fait devenir influençables. Sans s’en rendre compte, il y a fort à parier qu’on essaiera d’adapter une façon de vivre à la nôtre, ou encore on prendra l’opinion d’une personne pour construire la nôtre. Cela peut être bien comme négatif. Mais si c’est souvent, alors on se perd et on se compare en permanence. Après tout, il existe les influenceurs/influenceuses qui sont justement là, pour que nous, petits internautes lambdas, adoptions leurs vies.

 

          Bien sûr, les réseaux sociaux ont aussi des points positifs : comme la liberté d’expression. Celle-ci permet à des communautés d’enfin se faire comprendre, ou encore d’exposer son avis. Mais si cela a libéré notre parole, cela nous a aussi fait oublié des règles de respect. Peut-être avez-vous déjà entendu parler de cyberharcèlement. Il existe des cas où si vous exposez et défendez votre avis, des gens qui n’ont pas le même peuvent vous envoyer des messages de haine, de violences, etc. Il y a des gens pour qui cela prend une ampleur démente contre laquelle on ne peut plus rien faire. Pour bien comprendre cela, je vous conseille de regarder cette vidéo où Marion Seclin explique ce qu’il lui est arrivé et ce qu’il se passe dans la tête des gens.

         Maintenant, passons à ce que nous connaissons en nous basant tout particulièrement sur notre vécu pour aborder différents thèmes, et nous pensons que vous aussi vous vous y reconnaîtrez.

 

Nous ne nous rendons pas forcément compte mais les réseaux sociaux agissent énormément sur notre mental ainsi que sur l’image que nous avons de nous-même. Au départ, nous sommes contents d’installer un réseau social, nous nous sentons comme tout le monde : nous voyons ce que font nos amis, nous pouvons discuter avec eux comme avec des inconnus et nous avons l'occasion de regarder tout un tas de contenus. Mais une fois que nous nous y rendons tous les jours, nous commençons petit à petit à voir les choses autrement, cela devient moins amusant intérieurement pour nous.

 

Prenons l'exemple d’Instagram. Ce réseau propose des contenus intéressants et agréables à regarder : nous pouvons voir de belles photos, de beaux paysages, des vidéos amusantes et bien d’autres. Nous avons aussi la possibilité, comme dit plus haut, d’observer des photos de personnes prenant la pose, ainsi que de belles filles et de beaux garçons avec des corps qui nous semblent magnifiques. Vous l’aurez compris, des personnes qui nous semblent mieux que nous alors que nous ne les connaissons même pas. 

Au début, nous regardons la photo innocemment : le modèle nous impressionne, puis nous passons à autre chose. Mais à force d’avoir ce genre de poste dans notre fil, nous pouvons commencer à penser que nous désirons être comme eux, en nous demandant pourquoi nous ne le sommes pas déjà. Plus tard, si nous continuons malgré tout à regarder ce genre de contenu, nous ressentons d’autres effets bien plus négatifs : comme se sentir à l’écart et avoir honte de son corps, de sa vie, de son physique. Nous nous dénigrons en pensant que nous n’avons pas de chance, que la nature ne nous a pas gâtés. À chaque belle photo que nous regardons, nous finissons par nous comparer.

Les risques des réseaux sociaux
Les risques des réseaux sociaux

        Ce schéma peut vraiment arriver à quelqu'un qui reste trop sur Instagram. À force de voir des gens paraissant parfaits, nous pensons que nous ne le sommes pas et nous nous trouvons bizarres, anormaux. Ce cheminement de pensées est progressif et apparaît au fur et à mesure des mois, voire des années passées sur Instagram. Tout dépend de la personne concernée. 

 

En plus de nous comparer en regardant ce genre de contenus, nous pouvons développer une forme de jalousie envers les autres. À partir de ce moment-là, nous allons vouloir faire comme eux et poster le même genre de contenu, en pensant que nous allons plaire à la société. Ainsi, nous nous prenons en photo désespérément afin d’avoir le même rendu, sans pour autant être satisfait de soi-même parce que nous ne ressemblons pas aux autres filles sur Instagram. Et comme si ça ne suffisait pas, nous perdons un temps monstre à prendre les photos, à décider de celle que nous voulons poster, et enfin de mettre la description. Juste pour faire un simple poste, qui ne sert pas à grand-chose au bout du compte, nous perdons plus d’une heure de notre vie pour avoir un peu de reconnaissance des autres et se sentir aimé par des personnes que nous ne connaissons pas toujours.

Une fois la photo postée, nous allons attendre une chose : les “j’aime”. Il faut absolument que nos abonnés likent notre photo, et nous attendons même des commentaires de leur part. Et sans vraiment le vouloir, nous regardons qui a aimé, commenté et qui ne l’a pas fait. Ce sont ces commentaires-là qui nous redonnent un semblant de confiance en nous, même s’ils sont juste composés de “Tu es trop belle !”. Nous sommes alors satisfaits de quelque chose pourtant simple et bête. Cela va nous donner l’envie de reposter pour de nouveau nous sentir aimés. Pourtant, cela reste de l’amour fictif, qui ne nous permet pas de savoir s’il est réellement pensé.

 

À force de poster plus ou moins régulièrement le même genre de contenu, nous allons chercher à faire mieux. Ce qui fait que certaines personnes, pensant de plus en plus qu’elles ne sont pas à la hauteur, vont utiliser des logiciels de photos. Ces logiciels vont alors permettre de modifier la photo : la rendre plus lumineuse, nous rendre plus minces ou nous donner plus de formes, etc. Nous voulons paraître beaux sans pourtant l'être à nos propres yeux. La réalité devient artificielle, tout le monde y croit et tout le monde veut ressembler à la même chose.

https://www.instagram.com/reel/CWG-QF9jX-H/?utm_medium=copy_link 

https://www.instagram.com/reel/CWJV9LVL29O/?utm_medium=copy_link

 

        De plus, nous faisons tout pour adopter la vie de ceux que nous suivons à la nôtre. Pourtant, nous n’avons pas les mêmes moyens, les mêmes objectifs de vie, etc. Nous sommes jaloux de tout ce qu’ils ont, de leur réussite, de leurs sorties fréquentes alors que nous sommes seuls dans notre lit. Nous voulons les mêmes vêtements hors de prix que les autres, les mêmes voyages que ceux apparaissant sur notre portable. Notre vie nous semble fade, banale et sans intérêt alors qu’avant de tomber dedans, nous l'aimons comme elle était.

Les risques des réseaux sociaux
Les risques des réseaux sociaux

En plus d’Instagram, sur lequel nous nous sommes focalisées, parlons un peu aussi de TikTok. 

Avant connu sous le nom de Musical.ly pour proposer des vidéos au contenu musical, depuis 2016 la plateforme est devenue TikTok. En moyenne, ceux qui ont l’application passent plus d’une heure par jour dessus et vont peut-être l’ouvrir plus de neuf fois par jour. Ce réseau connaît un succès croissant surtout avec le confinement, si bien que YouTube, et même Instagram, inventent les Shorts et les Réels pour suivre le mouvement. 

 

Sur cette plateforme, nous voyons surtout des gens qui parlent de leur vie sous forme de mini-vidéo avec une musique en fond. Ils font du playback sur les paroles et cela peut aussi s’accompagner d’une danse propre à cette musique. Un effet de mode se crée lorsqu’un contenu plait à beaucoup de personnes : tout le monde se met à faire exactement la même chose sans vraiment diversifier. Nous perdons en originalité, nous voulons simplement faire comme l’autre, nous perdons notre propre identité en un sens. Bien sûr, nous pouvons retrouver des vidéos de gens racontant des blagues ou autre, mais les contenus sont, pour la majorité, abrutissants. Ou nous pouvons aussi retrouver des vidéos bien pires comme pour apprendre à devenir anorexique, se suicider, devenir boulimique, et autres. Les contenus ne sont pas forcément soumis à de forts contrôles et tout le monde peut apprendre n’importe quoi sans recul.

Sur ce genre de vidéo, nous retrouvons aussi très souvent des filles qui essayent de se mettre en valeur grâce à des danses sexy, et en tenues légères. La plupart racontent aussi leur vie, même ce qui est très personnel : il n’y a plus aucune pudeur, plus de jardin secret pourtant si important à notre bien-être. La tendance est de filmer tout ce qui nous passe dans la tête (en train de pleurer, d’embrasser son copain/sa copine ou de rompre avec lui/elle, etc.) pour se faire connaître et avoir toujours plus de likes. Cela en devient absurde.

https://www.instagram.com/reel/CT7e6IRjNFO/?utm_medium=copy_link

https://www.instagram.com/reel/CU3Uec8rI3w/?utm_medium=copy_link  

https://www.instagram.com/reel/CTaLW3ZH0EB/?utm_medium=copy_link 

Nous avons besoin de tout dévoiler sur nous aux autres, mais « les autres » sont des millions de gens que nous ne connaissons pas, ce n'est pas seulement un petit comité de personnes. Les choses racontées sont intimes et personnelles, pourtant elles sont quand même dévoilées (les gens racontent même leur vie sexuelle sur TikTok). Le monde entier peut voir cela, on ne garde plus rien pour nous. Dans le sens inverse, ceux qui racontent leur vie nous parlent comme s’ils nous connaissaient : ils commencent par « Salut mes petits chats » ou encore « Bonjour mes amours » puis finissent par « je vous aime », « je pense à vous ». Ils se sentent même obligés de raconter leur journée aux abonnés et de s’excuser s’ils n’ont pas été assez présents un jour, tout en se justifiant.

 

 

Peut-être l’avez-vous compris, mais les réseaux sociaux nous semblent très nocifs si on ne fait pas attention. Donc, nous avons abordé ce sujet afin de prévenir et d’alerter les gens sur les effets négatifs des réseaux sociaux. Nous ne disons pas qu’il faut à tout prix les supprimer, mais plutôt qu’il faut être capable de prendre du recul. Leur utilisation peut être bien pour prendre des nouvelles de nos proches, de nos amis et pour partager des contenus diversifiés. Mais il ne faut pas oublier qu’avant de plaire aux autres, il faut s’aimer soi-même. Notre vie est très bien comme elle est, et continuera de l’être sans avoir de besoin de faire pareil qu’autrui. De plus, à cause de ces plateformes, nous vivons à travers notre téléphone, à travers les réseaux sociaux, on oublie donc de vivre pleinement. Nous passons beaucoup de temps à regarder ce que les autres font et nous oublions de nous concentrer sur nous-même et sur ce qui nous entoure. Pourtant, il suffirait juste de lâcher son téléphone et de lever la tête pour profiter pleinement de la vie.

https://www.instagram.com/reel/CWB3uJAFZxL/?utm_medium=copy_link 

 

Et pour finir sur un peu d’humour, voici l'humoriste Florence Foresti :

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14 mai 2022 6 14 /05 /mai /2022 11:27

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, cet article sera consacré à deux artistes très talentueux.

 

Florian Ordonez et Olivio Ordonez alias Bigflo et Oli

Florian dit Bigflo est né le 22 janvier 1993 et Oli (diminutif de Olivio) voit le jour le 19 avril 1996. Ils sont tous les deux fils d’un chanteur de salsa argentin et d’une mère française, d’origine algérienne. Les Toulousains comme on les surnomment parfois ont passé leur enfance à Villeneuve-sur-Lot. Ils auront dès leur plus jeune enfance été bercés par la musique, Bigflo commencera l’initiation à la musique en apprenant à jouer de la batterie et du piano, pour Oli ce sera la trompette.

Ils suivront une formation au Conservatoire de Toulouse tout en continuant leurs études au lycée. Tous les deux en bac S.

Leur cœur penchera rapidement vers le rap, notamment après avoir entendu le morceau de Sully Sefil : « J’voulais ». Ils commenceront à rapper respectivement à l’âge de neuf et six ans.

Biographie Bigflo et Oli,https://image-api.nrj.fr/medias/2020/10/dsc-9990bobyboby_5f929e663c4a1.jpg, consulté le 01 / 11 / 2021

 

Les débuts dans « La cour des grands »

Les deux jeunes rappeurs se font remarquer lors du battle de rap à Toulouse. Ils ont alors la chance de faire la première partie du concert de Sexion d’Assaut et de La Rumeur. Ce sera le commencement de la célébrité pour les deux jeunes artistes. Ils partageront même la scène avec Orelsan, 1995 et IAM.

Les deux novices, https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/968x546/public/medias/2015/06/media_127578/bigflo-oli-gangsta-polydor%2CM228985.jpg?itok=3b-2DUca, consulté le 01 / 11 / 2021

Leurs quatre albums auront pour titre :

On commence avec Le Trac, en 2014. Ce CD contient 5 chansons, ce n’est pas le premier album des deux rappeurs puisque ce CD sera considéré comme une EP et certifié disque d’or en 2015, ce qui fera d’eux les plus jeunes rappeurs français à recevoir ce prix, ils auront 22 ans pour Bigflo et 19 ans pour Oli. Les deux frères se font petit à petit une place dans le rap français, jusqu’à être considérés comme la relève d’IAM. (Un EP c’est un disque qui a une durée plus longue qu’un single mais une durée plus courte que celle d’un album, c’est également, un ensemble de quatre à six morceaux de musique.)

La Cour des Grands en 2015 est certifié disque d’or en moins de quatre mois, puis disque de platine en France. Le meneur de IAM, Akhenaton dira : « La première fois que je les ai vus, leur maman les attendait dans les coulisses et ça m’a bien fait rire. Puis quand je les ai entendus balancer leurs textes, j’ai pris une énorme claque. »

Leur deuxième album intitulé La Vraie Vie, est sorti le 23 juin 2017, après 3 semaines, l’album est certifié disque d’or et disque de platine 3 mois après le 18 septembre 2017 et ils reçoivent un double disque de platine en début décembre 2017 et triple disque de platine en mars 2018 avec plus de 300 000 ventes.

On termine avec La Vie de Rêve après avoir hésité avec La Vraie Vie 2. Cet album était prévu pour l’hiver 2018. Leur premier single s’intitule Nous Aussi 2, datant du 26 octobre 2018, clip qui a réuni un million de vues dès la première journée.

L'EP et les albums, https://lh3.googleusercontent.com/proxy/Pbfqch3Zw63G21Uq0fExBSXtVW5nvLWwyZt-srvTf-4jn4U-bg_H_YAlXsQvevpJ6EpHB-etYzQas-pb06QbxPM1iRfH2T8BOwK9Rmt2xia3GT_4VPhlG1zk1fp4gnTWEA, https://www.madmoizelle.com/wp-content/uploads/2015/06/bigflo-oli-album-cour-grands-critique.jpg, https://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/33/03/8b/9110323/1540-1/tsp20171109094137/La-Vraie-Vie-Coffret-Edition-Deluxe-limitee.jpg, https://m.media-amazon.com/images/I/71SwJsm9YuL._SL1400_.jpg, consulté le 02 / 11 / 2021

Leurs musiques :

Leurs premières chansons ont été : C’est que le début (en 2012) et Pourquoi pas nous ? aux côtés de Orelsan sur YouTube (il y a déjà 9 ans) aussi en 2012.

 

Leurs titres les plus connus :

-Pour un pote (2016) ~ Cette musique est une ode de l’amitié, une chanson qui parle d’amitié et même de fraternité, ils se livrent sur un texte émouvant et bien ficelé. La touche d’humour sera apportée par Jean Dujardin qui joue le rôle de Brice de Nice.

https://www.youtube.com/watch?v=99AS1Rq5dIM

Clip pour un pote, https://images.genius.com/a4253c1d82d0510d7240b2313d948cf6.620x350x1.jpg, consulté le 03 / 12 / 2021

 

-Alors Alors (2017) ~ 34 826 kilomètres parcourus en seulement une semaine pour faire le tour du globe. On retrouve les villes de Tokyo, New-York et Dakar pour leur clip et le sujet de leur musique représente les deux chanteurs à la recherche d’un ami dont ils n'ont plus de nouvelle : « J’ai cherché dans le quartier mais non, non ; j’ai fait le tour de la Terre mais non, non ; j’ai demandé à ta mère mais non, non ; pas d’nouvelles ».

https://www.youtube.com/watch?v=UMlLcjpzzjc

Clip Alors Alors, https://www.nextplz.fr/wp-content/uploads/2018/05/10088125131379690-758x724.jpg, consulté le 03 / 12 / 2021

 

-Dommage (2017) ~ Une musique pleine de moral… Ne jamais hésiter dans la vie car il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets, c’est ce qu’expriment les deux chanteurs en racontant les vies de Diego, Yasmine, Louis et Pauline.  

https://www.youtube.com/watch?v=8AF-Sm8d8yk

Clip Dommage, https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcThsJ2WSLHdZ7XHnUEBYqkbh04k-sGu9kxku6I59jpu48URCECIXsPBAWUDDWvRLWZ8JG4&usqp=CAU, consulté le 03 / 11 / 2021

-Demain (2018), avec Petit Biscuit ~ un mélange de sonorités entre l’électro et le rap. On retrouve un texte positif et mélancolique avec un refrain entêtant. Ils parlent de leurs erreurs du passé, de leurs doutes concernant l’avenir et du pouvoir de l’instant présent.

https://www.youtube.com/watch?v=d-VE9Kba3GY

Clip Demain, https://static.actu.fr/uploads/2018/07/Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2018-07-04-a%CC%80-16.06.04.png, consulté le 03 / 12 / 2021

 

-Promesses (2018) ~ C’est dans cette musique que les deux rappeurs ont décidé de raconter une histoire d’amour qui aboutit sur une séparation malgré toutes les promesses…

https://www.youtube.com/watch?v=WGNfg2LDz1Q

Clip Promesses, https://i.ytimg.com/vi/rFM5u21xCgw/maxresdefault.jpg, consulté le 03 / 12 / 2021

 

-Et Coup de Blues/Soleil (2020) ~ Un titre d’été pour redonner le sourire à leurs fans après la longue période de confinement. Les deux auteurs parlent de leurs angoisses du quotidien qui seraient apparues après un coup de blues ou un coup de soleil ?

https://www.youtube.com/watch?v=rHeZcsawbds

Clip Coup de Blues/Soleil, https://www.symanews.com/wp-content/uploads/2020/07/une-bigflo-et-oli.001.jpg, consulté le 03 / 12 / 2021

Leur rap à eux

Leur rap n’est pas considéré comme violent ou moralisateur. Ils aiment les jeux de mots et les histoires simples mais qui touchent le plus de personnes. C’est le quotidien, notre quotidien et le leur qui les inspire. Leur style pourrait être rapproché du « Rap à l’ancienne », un style qui va avec la logique de leur formation plutôt classique.

Un rap engagé et moderne, https://voir.ca/voir-content/uploads/2019/10/bigflo-oli;1911x768.jpg, consulté le 03 / 12 / 2021

« Presque trop »

Les deux frères ont continué leur propulsion en réalisant leur documentaire, intitulé : « Presque trop » sur Netflix. Le documentaire revient sur la vie et la carrière des deux rappeurs âgés désormais de 27 ans (pour Bigflo) et 24 ans (pour Oli). Le documentaire a été co-réalisé par les deux frères ainsi que Jérémy Levypon qui les a suivis durant toute leur tournée après la sortie de leur troisième album « La vie de rêve ». On suit les deux frères dans leur intimité, dans leur musique, leurs concerts, leurs doutes et dans leur joie. Ils se montrent très touchants dans le documentaire, ils ne se prennent jamais au sérieux, on peut même voir que parfois travailler en famille ça apporte des disputes plus virulentes. Même si l’amour entre ces deux frères est très fort, ils sont complices et différents à la fois.

Un documentaire « Presque trop » à leurs images, https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQU5-vIsYagiaIhbo7keicKxcqKCnUcVn4_lx3YXtRaTQLQI9PCV29aX4x82ZrRLXhbuEo&usqp=CAU, consulté le 03 / 12 / 2021

Bigflo le sentimental extraverti et Oli dans le contrôle de ses émotions

Les deux frères, https://anniversaire-celebrite.com/upload/250x333/bigflo-250.jpg et https://anniversaire-celebrite.com/upload/250x333/oli-250.jpg, consulté le 03 / 12 / 2021

 

Bigflo va même pleurer sur la scène du Stadium après leur concert, toujours soutenu par son frère.

Une aventure entre frères, https://static1.purebreak.com/articles/4/18/38/14/@/691063-bigflo-amp-oli-ont-vendu-1-million-d-a-diapo-2.jpg, consulté le 03 / 12 / 2021

Leur collaboration avec Célio

Bigflo et Oli ont fait une collaboration avec la marque de vêtements Célio. On peut retrouver des vêtements colorés avec de l’originalité et des vêtements à petit prix. Ce seront des vêtements bien taillés, intemporels et unisexes comme sait si bien le faire la marque de prêt-à-porter.

Pour ce qui est du design, on se retrouve baigné dans l’univers des deux rappeurs : des formes originales, des couleurs pop, des habits avec des messages, des dessins stylisés.

La collaboration entre les rappeurs et Célio https://voi.img.pmdstatic.net/fit/http.3A.2F.2Fprd2-bone-image.2Es3-website-eu-west-1.2Eamazonaws.2Ecom.2Fvoi.2F2020.2F09.2F11.2F09271243-4423-45f1-997a-7ad9fb4b350f.2Epng/1200x675/quality/80/focus-point/1550%2C135/celio-x-visionnaire-quand-bigflo-et-oli-creent-la-collab-pop-de-la-rentree.jpg, consulté le 09 / 11 / 2021

« Visionnaire » - leur marque de vêtement

Le nom « Visionnaire » est utilisé pour la marque de vêtement qui est tiré du surnom donné au duo et à leurs fans.

Pour les deux frères lors de leur adolescence ils ne faisaient pas partie des personnes qu’on pouvait remarquer. Ils étaient même assez discrets. Au lycée ils passaient inaperçus. Dans leur chanson « Début d’Empire », ils annoncent : « On ne sera jamais à la mode, donc on sera toujours là. » Leur propre marque de vêtement est apparue, à leur image, simple et efficace.

Capture d’écran prise du site, https://vision-naire.com/, consulté le 09 / 11 / 2021

 

Adieu, les artistes (ou à bientôt ?)

Les deux artistes ont décidé de faire une pause dans leur carrière. La bande-annonce du documentaire annonçait cette pause et ils l’ont confirmé aux médias. Ils ont fait un live sur leurs réseaux sociaux le 25 octobre 2020 : sur Instagram, TikTok et Twitch pour dire au revoir à leurs fans !  

Le départ des deux rappeurs, https://img.20mn.fr/dRMmGBqdTt6huoqigCa-Lg/768x492_rappeurs-toulousains-annonce-faire-pause-an-preparer-prochain-album.jpg, consulté le 12 / 11 / 2021

Ils ont besoin de prendre du recul. Bigflo dira dans le documentaire (« Presque trop ») : 

"On a tellement sorti de trucs, il y a une surconsommation. On va faire un an et demi, deux ans de pause." ; " On a décidé de faire une pause médiatique / réseaux sociaux pour partir préparer le prochain album et prendre du temps pour nous ! On veut vous faire un quatrième album qui déchire !"

Article - RAP RNB

Pas d’inquiétude ! Il faut se souvenir que dans leur chanson : « Insolent 4 », Bigflo annonce : « Au fait, pour tous les rageux, j’ai réservé les stades pour 2022 », est-ce un indice sur leur retour de leur pause ? Ils ont également posté une story sur Instagram après 1 an de pause où ils remerciaient leurs fans de leur soutien, ils ont rajouté qu’ils ne revenaient pas tout de suite mais qu’ils travaillaient très dur sur le nouvel album. Que ce projet amenait parfois à des accrochages entre frères mais qu’ils ont l’espoir que ce nouvel album plaira à leurs fans. Et pour finir, une photo est apparue sur le compte Instagram du chanteur Vianney où on le voit accompagné des deux frères, ce qui a été le sujet de plusieurs médias.

Il faut donc prendre votre mal en patience avant de retrouver les deux rappeurs !

Rose comme ?  

Nous venons d’apprendre dernièrement que le Rose Festival serait programmé le 2 et 3 septembre prochain avec déjà deux artistes dévoilés : Damso et IAM. Ce projet était prévu initialement pour le 3 et 4 septembre 2021 mais la crise sanitaire a eu raison de ce festival qui devait se tenir au Domaine d’Ariane à Mondonville à vingt kilomètres de Toulouse. Ce festival sera dédié aux musiques actuelles : de l’électro, du rap et DJ's. C’était un rêve d’adolescent pour les deux frères de créer un festival dans leur ville natale, celle de leur enfance.

Le Rose Festival, https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSJnYMauts2nt9C73q_pDnSY4tWVAxi-y109_6wZ-DUu-yJftyBLUf2wMAKu4eXFEb-780&usqp=CAU, consulté le 22 / 12 / 2002

Merci d’avoir lu cet article ! Et d'ailleurs... il est temps pour vous de rejoindre la team Visionnaire !

Typhanie

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7 mai 2022 6 07 /05 /mai /2022 11:21

 

 

 

 

 

        Parmi les incroyables capacités du corps humain, la souplesse est une des habiletés qui fait le plus rêver. Utilisée dans des disciplines comme la gymnastique, la danse classique, ou même quelques arts martiaux, on ne peut qu’admirer la grâce et l’entraînement qu’elle demande.

 

       Et qu’ont en commun tous ces sports, hormis le taux faramineux de blessures chaque année ? Ou la pression élevée mise aux compétiteurs et aux athlètes ?

 

      Oui, il s’agit du grand écart, et nous allons aujourd’hui essayer de décortiquer ce que ce terme veut vraiment dire, et si, dans un petit éclair de résolution passager, nous serions capables de le reproduire à la maison, quels que soient notre âge, sexe et blessures passées.

 

 

        Introduisons avec clarté une bonne fois pour toutes ce qu’est ce mouvement de souplesse qui nous semble si inaccessible.

 

 

 

       Un « grand écart » se traduit par un étirement des deux jambes, à leur maximum, de manière à former un angle de 180°.

 

      Il peut être latéral, ce qui signifie qu’une des deux jambes doit pointer vers l’avant. On dit « latéral » car on se positionne sur un côté (on prend comme point d’appui une des deux cuisses). Il faut bien faire attention à placer ses jambes dans un axe le plus droit possible, avec l’avant de la cuisse sur le sol, et non tourné vers l’extérieur. C’est ce qu’on appellera un square splits.

Vidéo d’Elena Shinohara

Vidéo d’Elena Shinohara

Ici, pas de square splits. (Image tirée de Pinterest @sofiedossi)

Ici, pas de square splits. (Image tirée de Pinterest @sofiedossi)

      Il peut au contraire être facial, ce qui implique un étirement où l’ouverture des jambes se fait sur les côtés. On parle de grand écart « facial » car les deux jambes sont visibles de face.

 

https://www.freepik.com/free-photo/woman-doing-side-split_5274700.htm

https://www.freepik.com/free-photo/woman-doing-side-split_5274700.htm

 

     L’appellation ne semble pas si intuitive que ça puisqu’on pourrait facilement se dire qu’un grand écart latéral suppose un écartement des jambes sur les côtés (à notre droite et à notre gauche).

 

 

      Si vous vous sentez perdus, n’allez pas regarder des vidéos anglo-saxonnes qui traitent du sujet. On vous parlera alors du side splits, pour le grand écart facial et du front splits pour le latéral. Et ce qui est drôle, c’est que cette dénomination ne fait même pas l’unanimité, que ce soit en français ou en anglais !

 

 

    Par exemple, une recherche Google side splits donnera en résultat les deux types de grand écart. C’est à n’y rien comprendre.

 

 

L’information musculaire : connaitre son corps et ses limites

 

 

     Ma quête de souplesse m’a conduite à me poser une première question très importante. Que se passe-t-il réellement à l’intérieur de mon corps ? Suis-je en train de bousiller mon organisme ?

 

     Et après maintes recherches, la réponse à mes investigations s’est avérée déprimante : oui, en très grande partie. Les muscles et les tendons s’abîment plus ou moins lors de ces exercices.

      Si on y réfléchit, c’est plutôt normal parce que le grand écart n’est pas une position « naturelle » du corps humain. Nos articulations ne sont pas programmées (par notre cerveau) pour le faire.

 

       Il faut donc déconstruire ses propres limites et aller à l’encontre de ce que nos articulations nous permettent. Ce n’est donc pas surprenant que dans le processus, il y ait quelques séquelles et quelques répercussions. L’usure des tendons et les déchirures minimes au niveau des fibres musculaires sont malheureusement  inévitables. Pour les limiter, il est essentiel de ne pas faire ces étirements avant ou après une séance de sport, pour ne pas accentuer l’endommagement des muscles.

 

       Malgré le tableau assez décourageant, on peut tout de même noter quelques aspects bénéfiques. Parmi ces aspects, on trouve un meilleur maintien du dos et la stimulation de la circulation sanguine. 

 

        La recherche d’une plus grande amplitude de mouvement que suppose le grand écart n’est donc pas sans risque. Pour réussir à éviter toutes ces complications, comprendre comment fonctionnent le mécanisme et ses inductions est une première étape très importante.

 

    Le grand écart latéral, par exemple, fait appel aux quadriceps, aux ischio-jambiers et à l’illo psoas.

L’illo-psoas représente toute la zone en rouge. Le grand écart nécessite donc une flexibilité qui commence avant les muscles de la jambe.

L’illo-psoas représente toute la zone en rouge. Le grand écart nécessite donc une flexibilité qui commence avant les muscles de la jambe.

       Le grand écart facial, quant à lui, demande un plus gros effort sur les adducteurs, et une grande ouverture du bassin. Cette dernière condition est par ailleurs la raison pour laquelle certains se trouveront incapables d’effectuer ce grand écart.

    En effet, la forme de leurs hanches et donc le positionnement de leurs os n’est pas adapté pour une ouverture aussi complète. Forcer l’amplitude dans ce cas-ci est fortement déconseillé. Il en résulterait un frottement des os du bassin, susceptible d’entraîner des lésions futures.

Image tirée du site Stretching pro

Image tirée du site Stretching pro

     Pour ne rien arranger, tout cela ne suffit pas. Les prédispositions doivent être cultivées, nourries et consolidées. C’est durant l’enfance que la souplesse de nos muscles et l’adaptation de notre squelette sont les plus malléables. Si rien n’est fait pour la préserver, elle régresse en grandissant. Il est donc possible de voir ses capacités s’amenuiser avec le temps, si on ne pratique jamais, ou au contraire de les voir s’accroître, comme c’est le cas pour les contorsionnistes.

 

   

 

Stefanie Millinger - Contorsionniste

 

 

     On remarque qu’il y a de plus grandes facilités chez les filles que chez les garçons, et elles sont souvent dues à cette ouverture du bassin.

 

      Là encore, nous sommes très inégaux. Certains auront des dispositions naturelles, et d’autres devront passer par de longs stades d’entraînement pour avoir le même résultat.

 

     Pas très juste, n’est-ce pas ?

 

    Ces mêmes dispositions naturelles peuvent permettre le développement de variantes très sympathiques du grand écart, sans que la personne ayant ces facilités ait besoin de forcer quoi que ce soit.

 

         On compte parmi les variantes le grand jeté et l’arabesque, qui font partie du paysage de la danse classique. Le premier demande un saut et le second un levé de jambe vers l’arrière. Sans prédispositions, ces mouvements demandent une vraie force physique, un parfait équilibre, ainsi qu’une souplesse accrue du dos.

 

          Sans compter le fait qu’il existe des tas d’autres déclinaisons, comme l’oversplits (augmentation de l’écart au-delà de 180°) par exemple.

 

     Il y a même des variantes où on n’a pas vraiment de nom, mais où la technique demandée est très différente d’un grand écart normal.

 

 

Voyez plutôt l’image ci-dessous.

 

     

Kaycee Rice, danseuse américaine de 19 ans

Kaycee Rice, danseuse américaine de 19 ans

 

 

      Dans cette variante, la danseuse se laisse tomber en grand écart, mais s’arrête juste avant que ses jambes ne touchent le sol. La totalité du mouvement semble cependant se produire sans effort apparent.

 

     Il s’agit pourtant d’une prouesse technique tout à fait remarquable puisqu’elle sollicite une contraction très précise des adducteurs, ainsi qu’une parfaite coordination avec les fléchisseurs des hanches. L’équilibre avec les chevilles et les tibias ajoute encore plus de difficulté.

             Pour une personne n’ayant jamais pratiqué d’étirements, il est donc crucial de savoir où se situent ses limites anatomiques et physiologiques.  

Les exercices d’assouplissement (qui fonctionnent réellement)

 

Les exercices d’assouplissement, tiens donc.



     Si je ne remets pas leur utilité en cause, je me permettrais quand même d’insister sur le fait que certains d’entre eux ne fonctionneront pas pour tout le monde, et ceci pour la simple et bonne raison que nous sommes différents, que nous avons un organisme différent, et par conséquent, une souplesse différente.

 

      On nous vend souvent des vidéos dites miracles, qui se tancent d’être capables de produire des résultats en moins d’un mois, moins d’une semaine, ou moins d’un jour.

 

    Qu’on rétablisse immédiatement la vérité : ces méthodes «révolutionnaires »  le sont rarement. Il est tout à fait possible de l’obtenir en moins d’un mois, mais cela suppose des prédispositions en matière de souplesse, que nous n’avons pas tous.

 

      Cela peut rapidement devenir dangereux car si l’intensité des exercices est trop accentuée, des blessures graves peuvent très vite subvenir.

 

       Vous pouvez dans le meilleur des cas récolter une élongation (micro-déchirure d’un muscle) ou dans le pire, provoquer un claquage (rupture de fibres musculaires) et une déchirure irréversible.

 

Vidéo de la chaîne Ooreka

    

     Ce ne sont pas les seuls risques.

 

    En ne prêtant pas attention aux signes que les exercices que vous pratiquez ne sont pas adaptés pour vous, vous foncez au devant de dommages internes susceptibles de durer sur le long terme. Les fractures, inflammations des tendons (tendinites), entorses, ont beau sembler anodines et seulement nécessiter un repos de plusieurs semaines, la convalescence peut sensiblement se retrouver prolongée par un manque de précaution.

 

       J’ai moi-même testé plusieurs programmes, plusieurs applications mobiles qui n’ont pas été très fructueux. Le problème était bien souvent dans les vidéos ou dans les applications, mais avec le recul, je me rends compte que j’avais aussi ma part de responsabilité.
 

            À vouloir tout le temps avancer plus vite que la musique, pour obtenir une évolution plus rapide, je finissais simplement mes séances en ayant mal partout, et descendre en grand écart me faisait plus souffrir qu’autre chose.

 

            Cependant, comme j’étais obnubilée par mon désir d’obtenir des résultats le plus vite possible, je voyais cette douleur comme normale, faisant partie du processus, et pire que ça, nécessaire.



         Donc voici venir le conseil le plus important de cet article :

 

      Il n’est pas du tout NORMAL d’avoir mal pendant et après vos étirements. Cela peut bien sûr tirer un peu, parce que votre muscle produit un effort et qu’il n’est pas au repos, mais vous ne devez jamais aller au-delà de ce que vous dicte votre corps.

   

     Si ce n’est pas possible de descendre entièrement en grand écart, il est inutile de forcer. Cela signifie que ce n’est pas le bon moment, que vos muscles ne sont pas encore prêts.

 

     Personnellement, il m’a fallu une élongation et une entorse pour me calmer, et enfin reconsidérer mon entraînement. Canalisez votre envie d’aller trop vite. Il vaudra toujours mieux un grand écart bien réalisé (square splits) qu’une approximation trichée qui aura été obtenue plus rapidement.

 

 

En ce qui concerne les exercices en eux-mêmes, j’ai eu l’occasion d’en tester une bonne quantité. Voici une liste non exhaustive de ceux qui revenaient le plus souvent selon les programmes.

 

La fente

 

Pose de la grenouille - Travaille les adducteurs
Pose du papillon - Favorise l’activation des ischio et l’ouverture du bassin

 

     La plupart, comme la pose du papillon et de la grenouille, sont très importants pour activer et échauffer les muscles de la cuisse. Un bon échauffement est effectivement nécessaire avant de démarrer les étirements.

 

        Pour ce qui est du programme, j’ai essayé des applications comme 30 days splits sur IOS et Android, qui ne m’a pas forcément donné ce que je recherchais.

          Il y avait des jours de repos, toutes les semaines, et j’avais l’impression de perdre un temps précieux. Ce n’était de toute façon pas du tout le cas, parce que le corps a besoin de repos pour assimiler une séance d’étirement aussi intense que celle pour le grand écart, mais je n’étais pas encore parvenue à cette conclusion à ce moment.

             Ce qui a finalement porté ses fruits pour moi, ça a été cette vidéo. La promesse des résultats en un jour ne s’est évidemment pas réalisée mais j’ai remarqué que je n’avais plus mal à la fin de chaque séance, et que je gagnais en endurance et en souplesse beaucoup plus rapidement que mes précédents essais.

Encore une fois, il ne faut jamais se fier aux promesses de résultat dans un temps donné !

       En prenant le temps de respirer, d’oxygéner mes muscles, en prenant des repères temporels autres qu’un minuteur (la durée d’un couplet musical par exemple) pour chronométrer chaque exercice, je changeais enfin mes habitudes.

 

       Et les améliorations ont commencé à être visibles. Plus aucune courbature, plus de sensation de « forcer ». Quand votre entraînement ne devient plus une corvée, c’est à ce moment-là que vous progressez vraiment.

 

 

*

 

 

      Dans mon périple pour comprendre comment effectuer le grand écart j’ai dû malheureusement me rendre à l’évidence : la clé se trouve dans l’assiduité.

 

      Pour reproduire un mouvement situé à une souplesse bien supérieure à celle dont notre mode de vie nous habitue, il faut préparer au mieux ses articulations et ses membres. Sur le court terme, et sur le long terme.

 

       Sur le court terme pour s’échauffer avant de se lancer, et sur le long terme pour approfondir et stabiliser/maintenir la souplesse actuelle des muscles sollicités.

 

       Tous les paramètres sont connectés. Le bon choix d’un exercice n’est rien sans la bonne connaissance de son corps, qui n’est rien sans une pratique régulière adaptée.

Que retenir de tout ça ?


      Pour revenir à mon expérience personnelle, se lancer dans cette aventure-là a été un bon apprentissage. Le parcours est semé d’embûches, et beaucoup plus long qu’on le prévoit, mais si on travaille en adéquation avec nos capacités, il n’ y a pas de raison que cela se passe mal.

 

        Posez-vous quand même une question avant de commencer. Pourquoi voulez-vous réaliser cet objectif ? Pour le challenge ? Débloquer une nouvelle aptitude ? Épater la galerie ?

 

     Il n’y a aucune mauvaise réponse et aucune honte à avoir, mais il faut tout de même réfléchir, car c’est un investissement de temps non négligeable, des risques de frustration et de blessures, et pleins de petits inconvénients qui jalonnent cette route-là.



      Le grand-écart, c’est donc beaucoup de choses, et si après cet article, vous décidez de laisser tomber ou de remettre à plus tard, on ne vous en voudra pas !

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30 avril 2022 6 30 /04 /avril /2022 11:11

Loki est une des figures les plus populaires de la mythologie nordique, surtout grâce aux films des superhéros Marvel où il apparaît comme antagoniste puis anti-héros. Malgré cela, Loki est toujours assez méconnu, le mystère autour de sa divinité restant prévalent.

 

Loki tel que représenté dans le manuscrit MS NKS 1867 4° du XIIIe siècle.

Loki tel que représenté dans le manuscrit MS NKS 1867 4° du XIIIe siècle.

Les origines du mythe de Loki

Vous l’aurez compris, le personnage de Loki n’est pas issu de la licence Marvel et son histoire nous a été rapportée bien avant le cinéma. Son mythe tel que nous le connaissons a principalement été conté dans l’Edda, poème épique écrit par l’islandais Snorri Sturluson au XIIIe siècle. Ce long texte littéraire effectue une présentation de la mythologie nordique dans son ensemble. Cependant, son époque et son contexte d’écriture, notamment la chrétienté de l’auteur, démontrent que cette œuvre, bien que la plus ancienne source connue, n’est pas nécessairement la plus fiable ni la plus complète sur le sujet. Le mythe de Loki est donc aussi fragmenté et protéiforme que celui qu’il concerne. Le personnage est décrit comme malin, dans le double sens de diablotin rusé. L’un des poèmes eddiques qui lui est consacré est « Lokasenna », signifiant « Les Sarcasmes de Loki ». Dans cet épisode, il impose sa présence dans un banquet des dieux et déesses, et sème le trouble en les injuriant tour à tour sur leurs travers, agissant comme la voix d’une conscience de moralité douteuse. Ce passage cristallise l’essence du personnage, considéré alternativement comme immoral et amoral.

LOKI dit : "Il faut entrer dans les salles d'Ægir, pour voir ce banquet. Là, chez les fils des Ases je vais porter le tapage et le scandale, et mêler ainsi le fiel avec l'hydromel."

Extrait du poème “Lokasenna”, tiré de l’Edda de Snorri Sturluson, traduit par F.G. Bergmann (1838) 

Pour comprendre ses différents visages, nous pouvons reconstituer son histoire au travers de plusieurs des mythes où il joue un rôle.

Le rôle de Loki

Tout d’abord, Loki est le fils d’un géant et d’une Ase (mot pour indiquer des dieux), lui donnant un héritage qu’aucun autre personnage ne possède et lui conférant des pouvoirs de change-forme, la plupart de ses mythes le voyant se transformer en animaux ou en femme. Il vit à Asgard parmi les Ases, étant le frère de sang d’Odin, roi des Ases, et, même s’il leur cause beaucoup de problèmes, il les résout. Par exemple, quand il coupe les cheveux de la femme de Thor, Sif, il lui fait par la suite créer une perruque magique et met en place une compétition entre des forgerons rivaux pour obtenir en plus d’autres objets, tels que le marteau de Thor, Mjöllnir. Il résout aussi des problèmes qu’il n’a pas provoqués comme lors de la construction d’Asgard. Si la forteresse était terminée dans les bons délais, les Ases devaient donner la lune, le soleil et la déesse Freyja au géant qui l’aurait construite ; Loki se transforme alors en jument pour distraire le cheval du géant et il donnera naissance à Sleipnir, cheval à huit pattes qui deviendra la monture d’Odin.

Odin et Sleipnir par Lorenz Frølich

Odin et Sleipnir par Lorenz Frølich

Les enfants de Loki

Loki a aussi d’autres enfants : Narfi et Vali (ou parfois appelé Nari) par sa femme Ase Sigyn, et Hel, Jörmungand et Fenrir par la géante Angrboda. Ces trois derniers sont des éléments majeurs de Ragnarök, l’apocalypse qui aboutit notamment à la mort d’Odin et de Thor avant de mener à un nouveau monde (qui possède de forts liens avec le christianisme, la plupart des mythes nordiques étant écrits après que la Scandinavie a été christianisée). À cause de cet événement, ils sont séparés. Hel devient la maîtresse des morts, tandis que Jörmungand le serpent est jeté dans l’océan où il deviendra assez grand pour envelopper le monde. Enfin, Fenrir le loup est d’abord gardé parmi les Ases puis trahi et emprisonné quand il grandit et est jugé trop dangereux.

« La Progéniture de Loki » par Emil Doepler et une dépiction des enfants de Loki par Lorenz Frølich
« La Progéniture de Loki » par Emil Doepler et une dépiction des enfants de Loki par Lorenz Frølich

« La Progéniture de Loki » par Emil Doepler et une dépiction des enfants de Loki par Lorenz Frølich

Ainsi, les Ases ont déjà admis leur défaite car c’est en faisant cela aux enfants de Loki qu’ils deviennent mortels et Odin, pouvant voir dans le futur, sait exactement ce qui va se passer à Ragnarök. L’action est donc suicidaire et rappelle d’autres mythes issus d’autres cultures (comme celui de Persée d’Ancienne Grèce) où une autorité, souvent un roi, entend qu’un enfant va le tuer et en essayant d’empêcher cela, scelle son destin. Ceci placerait Loki dans le rôle de la mère maltraitée qui n’est libre que quand ses enfants la vengent.

Cette comparaison peut se voir dans le fait que les Ases ne font jamais confiance à Loki et le blâment pour tout problème, même quand il n’est pas responsable et bien qu’il trouve la solution la plupart du temps. Par la suite, Loki est emprisonné pour le meurtre indirect de Baldr, fils d’Odin plus ou moins parfait (qui ressuscitera après Ragnarök pour mener les survivants), et forcé à avoir du poison de serpent versé dans ses yeux. Il est lié par les entrailles de Narfi qui a été tué par son frère Vali transformé en loup sauvage. Ce supplice fait basculer Loki dans l’autre camp, et il décide alors de mener les armées de Hel à Ragnarök. Ironiquement, Loki est alors vu comme un personnage sympathique malgré le fait qu’il amène l’apocalypse (même si Ragnarök apporte un monde meilleur), puisque ses enfants se voient voués à la solitude, à l'emprisonnement ou à la mort pour rien.

« Loki et Sigyn » par Mårten Eskil Winge et « The Punishment of Loki » par Louis Huard
« Loki et Sigyn » par Mårten Eskil Winge et « The Punishment of Loki » par Louis Huard

« Loki et Sigyn » par Mårten Eskil Winge et « The Punishment of Loki » par Louis Huard

Conclusion

En conclusion, Loki est un personnage aussi protéiforme que mystérieux. Il continue de soulever de nombreuses questions, jusqu’à son nom dont l’interprétation étymologique varie. Ainsi, nous ne savons même pas s’il peut être qualifié de dieu, aucun domaine ne lui étant attribué et aucun culte ne lui étant connu. Ce phénomène de dieu sans autel est cependant fréquent dans la mythologie, où certains personnages représentent plutôt un concept qui évolue en même temps que les besoins de la société. Loki pourrait donc être associé à la notion de « Mal », étant considéré comme l’ennemi de tout ce que représentent les dieux. Cependant, les Ases ne sont eux-mêmes pas des exemples d’ordre, étant souvent impulsifs et sanguinaires, et s’opposent en cela à la conception chrétienne de Dieu. Aujourd’hui encore, la complexité du personnage fait la joie des œuvres de la culture populaire, qui l’intègre à ses super-héros.

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur ce dieu qui restera toujours un mystère, nous vous conseillons de regarder cette vidéo, sous-titrée en français, de la chaîne YouTube Overly Sarcastic Productions.

Clémence D. et Juliette G.

Sources

Régis BOYER, « LOKI », Encyclopædia Universalis [en ligne], http://www.universalis-edu.com.lama.univ-amu.fr/encyclopedie/loki/, consulté le 22 décembre 2021.

Régis BOYER, « SNORRI STURLUSON (1179-1241) », Encyclopædia Universalis [en ligne], http://www.universalis-edu.com.lama.univ-amu.fr/encyclopedie/snorri-sturluson/, consulté le 22 décembre 2021.

« Loki », Wikipedia [en ligne], Mise à jour 17/11/2021, https://fr.wikipedia.org/wiki/Loki, consulté le 22 décembre 2021.

Sous licence Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0)

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23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 11:11

                Le genre de la bande dessinée japonaise ou autrement dit les mangas, représente un aspect idéalisé de la société japonaise. Utilisées à but de propagande à l’origine, les mangas ont toujours été démonstratifs de leur pays, au fil des années.  Ainsi, se distinguaient trois grandes catégories dans le manga : le shônen qui sont des histoires d’aventures et d’actions, le shoujo plus axé sur la romance, le josei qui, comme le shoujo propose des œuvres romantiques mais plus matures, et le seinen qui vise un public plus adulte. Chaque genre dispose d’un schéma scénaristique respectif, ce qui fait le fruit d’énormément de comparaisons entre les œuvres. Cependant chaque manga a son caractère unique car leurs interprétations de cette société ne sont pas les mêmes. Dans un monde où beaucoup de personnes veulent rendre taboues certaines causes minoritaires, les auteurs de mangas veulent les désinvibiliser, notamment celle de la communauté LGBT+/Queer. Avant de commencer cet article, je pense qu’il est nécessaire de faire une mise au point sur ce que l’acronyme LGBT ou encore Queer signifie.

Les personnes LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transgenre) représentent toutes les personnes qui éprouvent des attirances romantiques ou sexuelles autre qu’hétérosexuelles. Ce sont également les personnes dont l’identité de genre n’est pas cisgenre (personne né.e en adéquation avec son genre assigné à la naissance). Enfin, une personne dite Queer représente les individus ne voulant pas s’associer à une orientation romantique, sexuelle, ou une identité de genre précise.

@techtribune.net

Les représentations dans le yaoi/yuri et shonen/shojo-ai

Tout d’abord, nous pouvons retrouver les représentations LGBT+/Queer de manière explicite dans des genres dédiés pour. Allant plus loin qu’un shoujo, le yaoi est un genre représentant une histoire romantique entre deux personnages masculins, et pour le Yuri, sur des personnages féminins. Les termes utilisés à l’origine étaient shonen-ai, lorsque les œuvres n’étaient pas centrés sur la relation entre deux personnages. Dans Banana Fish par exemple, l’œuvre est portée sur des organisations new-yorkaises mais le développement de la relation entre Ash et Eiji est secondaire à l’histoire. Elle y est représentée mais elle n’est pas au centre de la narration d’Akimi Yoshida.

Coque unique.com

 

 

 


 

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter cet article précisant davantage les spécificités du genre : https://tetu.com/2018/11/30/guide-manga-gay-lesbien/ 

L’insertion des minorités dans le magazine hebdomadaire le plus reconnu du Japon

Comme nous avons pu le voir précédemment, les mangas sont tout d’abord publiés de manière hebdomadaire dans les magazines spécialisés. Le Weekly Shonen Jump notamment est celui le plus reconnu dans le monde et dont les œuvres sont le plus par la suite adaptées en anime. Ce magazine est dédié aux histoires d’aventures et d’action (les shonen) et beaucoup de ses œuvres représentent le patrimoine du Japon ; notamment One Piece  de Eichiro Oda qui est le manga qui est toujours parmi les mangas les plus lus du Jump depuis plusieurs années (depuis 1997 au Japon). Ainsi, ces œuvres sont représentatives de la société dans laquelle elles se développent, et la volonté de mettre en avant des groupes d’individus tels que les personnes LGBT ou queer se manifeste de plus en plus.  Au même titre que les personnages féminins qui sont de plus en plus mis en avant, nous pouvons voir de plus en plus de personnes LGBT dans ce type d’œuvre. Tout est fait de manière beaucoup moins explicite que dans les Yaoi et les Yuri mais l’insertion de ce genre de représentations dans des œuvres autant reconnues permet par la suite de normaliser cela dans les mœurs japonaises. En effet, la communauté LGBT+ n’est pas encore très bien vue dans la société. C’est pour ces raisons que les mangakas les insèrent dans leurs œuvres. Les représentations LGBT et Queer dans des mangas représentant le pays à l’échelle internationale comme ceux du Jump sont déterminants d’une société qui évolue avec son temps, et permet une acceptation dans un monde où beaucoup souhaitent garder cette cause taboue. Ainsi, nous allons procéder à une présentation de ces œuvres qui mondialement reconnues font l’affaire de représentations LGBT+

Journal du japon.com

 

Ces œuvres dans lesquelles nous pouvons retrouver des représentations implicites LGBT+/Queer

- One Piece, que nous avions mentionné précédemment. En effet, nous pouvons reconnaître des représentations LGBT+ dans le manga. 

One piece-wikifandom.com

Nous pouvons le voir tout d’abord dans le personnage de Bon Clay qui se considère comme « à moitié homme et femme ». Iel est membre d’une agence dans laquelle ses collègues le nomment à la fois comme un homme et une femme selon les missions. 

Glénat.com

Toujours, dans One Piece, Eichiro Oda a développé un arc sur les questions de l’identité de genre et la légitimité des personnes LGBT+ (Impel Down).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jujutsu Kaisen.  Dans l’œuvre de Gege Akutani, nous avons un personnage nommé Megumi qui, lorsqu’un personnage lui demande quel est son type de filles, répond qu’il n’a pas de préférence  particulière, et qu’il n’en a rien à faire du genre de la personne. C’est un simple détail, mais ce genre représentations cachées permet de normaliser cela. De plus, cela permet pour une personne LGBT+ de se sentir concernée directement par une œuvre.

Looper.com

- My Hero Academia. L’auteur du manga n’a jamais représenté explicitement un personnage ou la cause en tant que telle, mais a dit dans un communiqué que son histoire était composée de plusieurs personnages LGBT+. Les personnages seront ainsi annoncés plus tard.

Ecranlarge.com

L’Attaque des TitansDans une œuvre où le contexte est bien particulier, Hajime Isayama développe dans son histoire une relation entre deux de ses personnages. Les jeunes Historia et Ymir sont fusionnelles, et Ymir exprime aimer les femmes à un autre personnage du manga. 

attaque-des-titans-fandom.com

Le personnage d’Hange également se considère comme non binaire. Hange est écrit.e au féminin dans la traduction française car nous n’avons pas d’équivalent neutre, mais le mangaka a toujours pris soin d’écrire Hange au neutre.

besthqwallpaper.com

Le travail des éditions Akata

Spécialisées dans la publication de livres portant sur les représentations des causes minoritaires, les éditions Akata sont engagées dans les causes LGBT+ notamment, et leur catalogue est composé d’énormément d’œuvres mettant en avant cette communauté. Ils publient à la fois des mangas mais aussi des Light Novel et des romans ado. Cette particularité fait partie des directives principales de la maison d'édition, ce qui la rend particulière à sa concurrence.

akata.fr
Quelques titres du catalogue des édtions Akata

Nous voyons de plus en plus de représentations des minorités parmi la population, ce qui est exceptionnel pour un pays qui a des coutumes allant à l’encontre de l’individualisation. Autrefois critiquées, nous pouvons voir vers la fin des années 1990 une multitude d’œuvres dissimulant de manière implicite des représentations LGBT+ à travers des personnages. Les tabous se brisent et nous vivons actuellement une ère déterminante en terme de représentations, dans laquelle les moeurs évoluent et cherchent à représenter davantage toute la population. 

Marie-E B

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16 avril 2022 6 16 /04 /avril /2022 11:05

 

Bienvenue à toutes et à tous !

 

Ici, je vais vous parler de l’auteur de littérature Yasmina Khadra et de trois de ses œuvres que j’ai beaucoup aimées et qui m’ont particulièrement touchée.

 

Qui est Yasmina Khadra ? 
Yasmina Khadra en 2021

Yasmina Khadra en 2021

Yasmina Khadra est né le 10 janvier 1955 à Kenadsa, un village près du Sahara algérien.

À seulement 9 ans, son père le confie à l’institution militaire. Il y passera trente-six ans de sa vie. L’armée étant l’opposée de la littérature, sa carrière militaire sera source de déception. Pour échapper à la censure militaire, il va écrire dans la clandestinité pendant onze ans et emprunter les deux prénoms de son épouse, Yasmina Khadra. Il fera alors connaitre ce nom dans le monde entier grâce à ses œuvres traduites dans une cinquantaine de langues et touchera des millions de lecteurs à travers le monde.

Yasmina Khadra descend d’une longue lignée de poètes. Il rêve de devenir écrivain depuis toujours. L’écriture, il a ça dans le sang ! Il écrit sa première nouvelle à l’âge de 11 ans seulement et son premier recueil à 17 ans. Il le publie en 1984 en Algérie sous son vrai nom, Mohammed Moulessehoul.

Yasmina Khadra, aujourd’hui âgé de 66 ans, prêche l’éveil à un monde meilleur, malgré le naufrage des consciences et le choc des mentalités. Il dit que « le plus grand des sacrifices, et sans doute le plus raisonnable, est de continuer d’aimer la vie malgré tout ».

Ses œuvres sont souvent adaptées au cinéma, au théâtre, en bande dessinée et ont inspiré plusieurs supports artistiques comme la musique, la photographie, la chorégraphie par exemple.

Pour l’ensemble de son œuvre, il reçoit en 2011 le Grand prix de Littérature Henri Gal. Pour l’instant et en tout, Yasmina Khadra a remporté 11 prix.

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Je vais maintenant vous parler de trois de ses œuvres, dont deux ont été adaptées au cinéma.

Ce que le jour doit à la nuit 

Commençons par ce roman paru le 21 août 2008 aux éditions Julliard.

Couverture du roman et affiche du film

Couverture du roman et affiche du film

C’est l’histoire d’un jeune garçon algérien Younès qui, à cause de la pauvreté, est recueilli et élevé parmi les « pieds noirs » qui le rebaptisent alors Jonas. Nous suivons son évolution, nous le voyons grandir et vieillir dans l’Algérie d’avant-guerre, en guerre et d’après-guerre.

Il passe par plusieurs villes, notamment Rio Salado, Oran et Alger. Nous assistons à ses rencontres, ses espoirs et ses désillusions parce qu’il est partagé entre les deux camps qui s’affrontent. Il aime profondément les deux cultures. Tout cela ajouté à une intrigue basée sur le secret. En effet, Jonas a fait une erreur, et suite à une promesse qu’il ne souhaite pas rompre, il se voit condamner à faire du mal à ceux qu’il aime.

Dans le livre comme dans le film, nous rencontrons Younès, puis nous le voyons devenir Jonas et enfin redevenir Younès.

Cette œuvre raconte les histoires d’amour entre des êtres humains qui grandissent ensemble, mais aussi entre deux pays. Des histoires d’amour qui finissent mal ou qui ne commenceront jamais. Je vous laisse aller regarder le film et dévorer le livre. Le livre apporte des détails et des déplacements supplémentaires qui aident à mieux comprendre le système de vie en Algérie française.

 

 

Je vous mets ci-après le lien YouTube de la bande annonce du film, sorti en 2012 et réalisé par Alexandre Arcady. 

 

Les Hirondelles de Kaboul 

Continuons par celui-ci qui parait en 2002 au éditions Julliard.

Couverture du roman et affiche du film d'animation

Couverture du roman et affiche du film d'animation

Ce roman fait partie d’une trilogie qui évoque la situation de certains pays du Moyen-Orient : Les Hirondelles de Kaboul (2002) sur l’Afghanistan ; L’Attentat (2005) sur l’Israël et la Palestine ; Les Sirènes de Bagdad (2006) sur l’Irak.

 

L’histoire se déroule donc dans la ville Kaboul en 1998, contrôlée par les Talibans qui sèment la terreur, où toute distraction est interdite et où les femmes doivent porter le tchadri. Nous rencontrons un couple, Zunaira et Mohsen, qui ne supportent pas cette oppression et rêvent de retrouver leur liberté d’autrefois. Un jour Mohsen assiste à une lapidation et Zunaira se retrouve en prison.

Le récit est déchirant, bouleversant, mais porteur d’espoir. Notamment grâce à Atiq, le geôlier de la prison où est enfermée Zunaira.

Le film d’animation retranscrit à la perfection le roman. La musique rappelle la poésie de la plume de Yasmina Khadra. Il est fort possible que vous lâchiez une larme pendant la lecture du roman ou le visionnage du film d’animation.

 

 

Je vous mets ci-après le lien YouTube de la bande annonce du film d’animation franco-suisso-luxembourgo-monégasque sorti en 2019 et réalisé par Zabou Breitman et Éléa Gobbé-Mévellec.

 

Pour l'amour d'Elena

Terminons par le dernier roman en date de Yasmina Khadra, paru le 10 mars 2021 aux éditions Mialet Barrault.

Couverture du roman

Couverture du roman

L’histoire est inspirée d’une histoire vraie. Elle prend place dans un trou perdu dans l’État mexicain de Chihuahua. Nous y rencontrons Elena et Diego, deux jeunes adolescents qui s’aiment depuis toujours. Malheureusement, c’est la loi du plus fort qui règne et Elena se fait brutalement agressée sous les yeux de Diego qui, tétanisé, n’a pas bougé. C’est alors que quelque chose se casse entre les deux amoureux.

Un matin, Elena a disparu, personne ne sait où elle est. Diego va enquêter et partir à Ciudad Juárez, la ville la plus dangereuse du Mexique pour retrouver Elena.

 

Ce roman emploie un langage très cru et vulgaire, notamment dans les dialogues. Entre assassinats, drogue et prostitution, la lecture n’est pas facile. La poésie de Yasmina Khadra se glisse majestueusement entre les lignes, et particulièrement dans les dernières pages.

Ce roman mériterait une adaptation cinématographique, comme tous ceux de cet auteur.

 

 

Je vous mets ci-après le lien YouTube de la reprise par Johnny Hallyday de Diego, Libre Dans Sa Tête de Michel Berger. 

Elle vous mettra dans l'ambiance du roman. Bonne écoute ! 

 

 

Merci d’avoir pris le temps de me lire.

J’espère vous avoir donné envie de vous plonger dans l’univers des romans de Yasmina Khadra.

 

Emilie James 

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9 avril 2022 6 09 /04 /avril /2022 11:57
Alphonse Mucha et l’art de l’affiche publicitaire

Alphonse Mucha est devenu en très peu de temps le maitre de l’art de l’affiche publicitaire. Retour sur cet épisode de l’histoire de l’art !

Qui est Alphonse Mucha ? 

Alphonse Mucha (1860-1939) est un artiste né en Moravie (Empire d’Autriche), arrivé à Paris et devenu français en 1888. À Paris, le mouvement des Nabis, l’art japonais et l’art nouveau apparaissent en même temps qu’un nouveau moyen d’expression : l’affiche. Le contexte historique de l’essor industriel du XIXsiècle, avec les débuts de la mécanisation et l’organisation de la production, amène ce que l’on appelle aujourd’hui la « société de consommation » et le besoin de publicité.  Les villes et leur extension permettent ainsi de laisser de larges pans de murs nus, propices à l’affichage qui se développe grace au perfectionnement de la lithographie, c’est à dire le procédé de reproduction en plusieurs exemplaires de tracés. 

 

Bouche de métro dans le style Art Nouveau

 

L’art nouveau apparaît ainsi à la fin du XIXe siècle en réaction à l’aspect franchement inesthétique des nouvelles technologies, comme les voitures à moteur ou les usines à charbon. Ce mouvement reflète le dynamisme de la vie urbaine grace à des motifs végétaux, des figures féminines et un art qui se decline de la peinture à l’architecture, en passant par le textile. Cet art prône l’esthétique dans l’objet le plus banal, comme une poignée de porte ou bien une simple boite de biscuits LU (Lefèvre-utile).

 L’apogée de l’art nouveau se traduit lors de l’exposition universelle de 1900 à Paris et place la France comme centre officiel de ce mouvement, bien que celui-ci soit présent à Barcelone avec l’architecture de Gaudì ou à Bruxelles avec celle de Victor Horta.

Sarah Bernhardt propulse Mucha sur la grande scène :

L’affiche de la pièce de théâtre Gismonda, commandée par l’une des plus célèbres actrice de son temps, Sarah Bernhardt, propulse Alphonse Mucha au devant de la scène. L’actrice demande à l’imprimeur Lemercier de créer en urgence une affiche pour sa pièce. Mucha, qui y travaille alors, s’appuie sur un dessin qu’il avait déjà effectué de l’actrice pour créer rapidement l’affiche. L’actrice est tellement subjuguée par la beauté de celle-ci, qui appuie son image de « Divine » sublime et idéalisée, qu’elle signe un contrat de six ans avec Mucha. De cette collaboration naîtront sept affiches de pieces de théâtre, toutes de francs succès, ce qui permet à Mucha de devenir célèbre. 

 

 

 

Le style d’Alphonse Mucha : 

Le style d’Alphonse Mucha se traduit par des représentations féminines, regardant le spectateur droit dans les yeux pour capter son attention lorsqu’il marche dans la rue.  Ces figures féminines ont généralement de longues chevelures ondoyantes en arabesques, qui font figure de motifs ornementaux. Les teintes sont claires et les vêtements fluides. D’autres motifs viennent compléter ces publicités, comme des motifs floraux ou des auréoles. Le style est byzantin et on peut retrouver des tons or, bronze ou argent. Mucha apporte également un soin important aux details, meme les plus infimes. 

Alphonse Mucha et l’art de l’affiche publicitaire
Alphonse Mucha et l’art de l’affiche publicitaire
Alphonse Mucha et l’art de l’affiche publicitaire
Alphonse Mucha et l’art de l’affiche publicitaire

L’art pour tous

Ce qui fait la grande renommée de l’artiste, c’est son rôle de premier artiste publicitaire. Après son succès avec Sarah Bernhardt, Mucha se lance dans la publicité. Tous les annonceurs se l’arrache.  Ses affiches sont considérées comme de l’art et elles démocratisent cet art nouveau, qui se retrouve à la vue de tous les passants dans la rue. Elles deviennent de véritables décorations, et l’on dit que les passants les trouvent si belles qu’ils les arrachent dans la rue pour les afficher chez eux. Paris devient une galerie d’art à ciel ouvert.

Au fil des années et des nombreuses affiches qu’il crée pour la publicité, Mucha ressent une lassitude à effectuer toujours les mêmes motifs. Il déménage ainsi aux États-unis, où il se consacre à la peinture de « l’Histoire Slave ».

Alfons Mucha, Le Serment d'Ondalina

 

J’étais heureux d’être engagé dans un art pour le peuple et non pas pour les salons fermés. C’était bon marché, à la portée de tous et parvenait aussi bien dans les familles aisées que dans les milieux populaires. 

Alphonse Mucha

Aujourd’hui , on retrouve cet art nouveau et cette inspiration du style de Mucha dans de nombreuses références. Récemment, la série à succès Arcane de Netflix a basé son style graphique sur l’art nouveau et de nombreuses références à Mucha ont été faites.

Et pour aller plus loin : 

•  Art Nouveau et Art Déco dans Arcane https://formeinfullbloom.wordpress.com/2021/11/08/art-nouveau-and-art-deco-in-arcane/

Affiches numérisées d’Alphonse Mucha, Gallica https://gallica.bnf.fr/html/und/images/alphonse-mucha-1860-1939?mode=tablet

Billet de Blog sur Alphonse Mucha, Gallica https://gallica.bnf.fr/blog/02032021/les-affiches-dalphonse-mucha-1-portraits-de-sarah-bernhardt?mode=tablet

Le style Psychédélique inspiré par l’Art Nouveau et les affiches d’Alphonse Mucha

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2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 11:23
Le Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité.

On évoque de plus en plus les troubles psychologiques et la santé mentale est très importante.

En effet on parle beaucoup de comment prendre soin de notre santé physique mais très peu de notre santé mentale. Pourtant comme le dit la célèbre oraison latine: "Mens sana in corpore sano", l'esprit est aussi essentiel que le corps.

Pour votre compréhension on va d'abord se pencher sur la définition de TDAH et ensuite nous verrons qui est touché par ce trouble et surtout à quel point il peut devenir handicapant au quotidien dans tous les domaines de la vie.

 

Image tirée du site https://ecolepositive.fr/un-livret-gratuit-pour-aider-les-enfants-tdah-en-classe/

Image tirée du site https://ecolepositive.fr/un-livret-gratuit-pour-aider-les-enfants-tdah-en-classe/

La définition du TDAH avec des points essentiels.

Le TDAH ne décrit pas une entité concrète mais plus un spectre de troubles liés aux capacités cognitives d'une personne (un peu comme le spectre très large de l'autisme). En fait les capacités cognitives concernent le fonctionnement du cerveau d'une personne.

Cependant nous allons essayer de quand même donner une définition de ce trouble avec trois symptômes essentiels: la difficulté à fixer son attention, l'hyperactivité et l'impulsivité.

Si quelqu'un lui parle il va avoir du mal à se concentrer sur la conversation (les questions qu'on lui pose,

le contenu, les intonations de la voix etc...). L'hyperactivité c'est par exemple quand la personne ne tient pas en place et a beaucoup d'énergie à dépenser: elle va avoir tout le temps besoin de bouger.

L’impulsivité se remarque avec une incapacité à gérer ses émotions ou à prendre la parole.

 

Cette vidéo est extraite de la chaine youtube PsykoCouac qui traite de beaucoup de maladies mentales ou de troubles psychologiques.

Signes cliniques du TDAH chez l'enfant.

Le TDAH va toucher 5 % des enfants.

Ce trouble va avoir des conséquences très négatives pour les enfants qui en sont atteints comme des difficultés scolaires ou des résultats insuffisants, des retards importants dans des matières scolaires fondamentales telles que la lecture, l'écriture, l'expression orale, le calcul etc..

Les enfants auront aussi des difficultés pour réguler leurs émotions.

Les problèmes répétés dans leur vie quotidienne et scolaire vont entraîner des tensions dans les relations sociales et familiales, un manque de confiance en soi, une faible estime de soi et de l'anxiété.

 

 

 

 

 

Évolution du TDAH chez l'adulte.

Le TDAH va toucher 2,5 % de adultes.

Le problème à l'age adulte c'est que le TDAH n'est pas diagnostiqué et peu accompagné aujourd'hui en France. Il y a trois cas de TDAH: les adultes qui étaient déjà TDAH avant lorsqu'ils étaient enfants, les adultes qui sont diagnostiqués seulement adultes et les personnes qui ont des caractéristiques du TDAH (mais celles-ci disparaissent quand les problèmes de leurs vies s'améliorent).

Le TDAH va donner des adultes désorganisés qui oublient les dates importantes et ont des difficultés pour faire leurs papiers ou bien faire leur vaisselle régulièrement.

Pour pallier à ça ils vont écrire toutes les taches qu'il doivent faire sur des post-it pour ne pas les oublier ou se mettre une grande quantité d'alarmes pour leur rendez-vous professionnels ou administratifs par exemple.

 

 

Je vous souhaite donc de joyeuses fêtes de fin d'année et une belle découverte de ce trouble. 

                                                                                                                                               Neyrelle.

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26 mars 2022 6 26 /03 /mars /2022 11:00

Les Super-Héros, ces personnages si puissants, si majestueux, si inspirants pour beaucoup de monde. Lors de la lecture d’une de leurs histoires nous sommes impressionnés, lors du visionnage d’un film de héros nous sommes admiratifs. Pourtant ces héros n’en sont que très généralement des humains, des humains avec leurs peines, leurs problèmes, leurs traumatismes, leurs failles. A quel point ces héros peuvent-ils encaisser leur rôle de héros et leur rôle d’humain sans perdre pied ?
Nous allons ici nous concentrer sur les héros des deux grandes maisons d’édition de comics américains de super-héros : DC et Marvel.

L’UTILITÉ DU MASQUE ?

La première difficulté que peut rencontrer un héros lorsqu’il commence son activité, c’est la dissimulation de son identité. Ils veulent pour la plupart l’anonymat pour garder une vie « normale » en dehors de leur rôle de héros comme le fait Superman avec son métier de journaliste qui est très bien évoqué dans « Superman Terre-Un » où nous retrouvons une réécriture de l’Homme de demain arrivant en ville et étant perdu en tant qu’homme normal ne sachant comment agir de manière normale.

De nombreux héros possèdent cette même volonté de garder un anonymat pour se protéger ou protéger les autres, Batman alias Bruce Wayne que vous pouvez lire dans Batman Année Un, Spider-Man plus connu sous le nom de Peter Parker dont les origines et son questionnement sur l’anonymat se retrouve dans Ultimate Spider-Man.

DÉPRESSION ET AUTRES MALADIES MENTALES

Au-delà de la question de l’anonymat qui peut être une préoccupation importante des héros, ils doivent apprendre à gérer leurs traumatismes et leurs maux comme dans Mister Miracle qui s’ouvre sur une tentative de suicide de notre héros dans sa salle de bain. Personne n’est immunisé aux problèmes inhérents à notre psyché, les héros n’en font pas exception.

Pour cela, Heroes in Crisis, nous amène au sanctuaire, lieu où les héros se retrouvent avec un psychologue virtuel pour les aider à surmonter leurs traumatismes. Ce comics nous amène directement aux problèmes les plus enfouis des héros, surtout lorsque ce sanctuaire devient une cible afin de mettre en lumière leurs plus grandes faiblesses.

La plupart des héros n’en restent pas moins des humains, comme pour Tony Stark qui revêt l’armure d’Iron Man en tant que héros mais qui ne parvient pas à combattre son démon intérieur le plus puissant : son alcoolisme. Longuement évoqué dans Le Diable en bouteille et présent dans presque tous les comics d’Iron Man. Récemment nous l’avons vu dans The Death of Doctor Strange sorti en 2021 aux USA où Stark se retrouve envahi de pulsions alcooliques alors même que ses capteurs vitaux indiquent que tout va « bien » pour lui.

DES HÉROS SENSIBLES ET IMPULSIFS

Matt Murdock, plus connu sous le nom de Daredevil est un justicier de l’univers Marvel, pourtant aveugle suite à un accident, cela ne l’a pas empêché de se battre pour la justice. Dans le run de Miller, Daredevil se voit en train d’inspirer un enfant de par ses actions ; alors qu’il est heureux de se sentir admirer, ce même enfant l’imitera faisant de lui un criminel. Daredevil est un héros très sanguin qui n’hésite pas à laisser exploser sa violence lorsqu’il est poussé à bout ce qui contraste complètement avec l’image idéale faite des héros et nous amène à une identification lors de la lecture qui peut souvent être plus réaliste quant aux réactions montrées.

L’un des héros les plus humains que nous pouvons retrouver dans les comics est sans doute Batman, ne possédant pas de pouvoirs surnaturels mais seulement son argent, son intelligence et sa force. Il devient ainsi un héros auquel il est relativement simple de s’identifier, encore plus lorsqu’il succombe à ses démons intérieurs.

Suite à la mort du second Robin, Jason Todd à cause de son ennemi de toujours, le Joker dans le comics, Un Deuil dans la famille , Batman est brisé, incapable de penser correctement.

Devenu alcoolique Batman n’est plus le même et la plupart de ses propres ennemis ne le reconnaissent même pas tant il est bouleversé, cela se ressent dans le comics Batman Silence où les ennemis de Batman s’allient à cause d’un mystérieux individu pour le mettre à terre. Ce style de comics dénote fortement des idées reçues qu’on peut en avoir puisqu’ils s’intéressent en priorité à la psyché et aux problèmes de nos héros avant de proposer un schéma purement manichéen de méchant contre gentil. Le développement de Batman en est ainsi un exemple idéal notamment dans la série des « Batman White Knight » où Batman est devenu fou suite à ce qui est raconté dans Un Deuil dans la famille et se montre sous une apparence brutale et bien plus violente que d’habitude, alors que dans le même temps le Joker ayant pris des médicaments est devenu une personne respectable et souhaite devenir le maire de Gotham. Voir Batman se battre contre son envie de vengeance pour tout ce qu’à pu faire le Joker par le passé comme dans Killing Joke d’Alan Moore qui nous raconte l’histoire du Joker tentant de transformer l’homme le plus intègre de la ville en criminel à l’aide d’une seule mauvaise journée ou Batman Arkham Asylum qui nous emmène au cœur même de la folie.

Les comics de super-héros se sont longuement démocratisés depuis leur apparition lors du siècle dernier et cela se ressent dans la manière d’écrire sur des héros en prenant inspiration sur des faits de la vie réelle afin de favoriser l’immersion lors de la lecture tout en restant divertissant. Il est impossible de parler de tous les comics abordant l’aspect humain d’un héros mais je ne peux que vous inviter à vous rendre en librairie spécialisée pour obtenir des conseils sur un héros ou un thème qui vous plairait à aborder ! D’ici là je vous souhaite une bonne lecture !

Merlin RAPHANAUD

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19 mars 2022 6 19 /03 /mars /2022 10:40
Centre d'Auroville, Le Matrimandir

Centre d'Auroville, Le Matrimandir

Une ville utopique, sans gouvernement et sans monnaie où toutes les cultures se rencontrent, existe-t-elle réellement ?

Une ville utopique

Mirra Alfassa, La Mère

Situé en Inde, dans l’État du Tamil Nadu, le projet Auroville est engagé en 1964 par une Française de Pondichéry, Mirra Alfassa, appelée également La

Sri Aurobindo

Mère. Auroville est une idée de son mari décédé, Sri Aurobindo, et fait référence à sa pensée, un yoga dit intégral (à la fois physique et philosophique cherchant l’harmonie dans tous les aspects de la vie). La Mère a voulu réaliser cette expérience pour son mari, une cité universelle « où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ». Elle est décédée en 1973, mais Auroville a continué à se développer grâce à ses habitants après sa disparition. Elle a aussi bénéficié de l’aide de l’UNESCO et du gouvernement indien.

« La ville dont la Terre a besoin » est officiellement inaugurée le 28 février 1968. En 1973, la ville compte 1000 habitants tous de nationalités différentes. Ils aimeraient que cette ville accueille 50 000 habitants. Leur but est de créer une nouvelle humanité. Mais ce chiffre après avoir stagné quelques années, semble augmenter, car elle compterait aujourd’hui 3 734 habitants.   

Auroville vue du ciel

Auroville prend la forme d’une galaxie. L’architecte, Roger Anger, en dessine les premiers plans. Il divise cette spirale en quatre zones : résidentielle, culturelle, industrielle et internationale. Dans ces zones furent créer des « communautés » : Aspiration (la plus importante, comptant 75 membres), Fraternité (majoritairement indienne), Certitude (rassemblant des Européens), Dana (comptant principalement des Français). Il est également à l’origine des « maisons-sculpture ». En tout, la surface d’Auroville est de 2 000 hectares.

Le centre de la ville, le Matrimandir, est dédié à la méditation. Aussi appelé le lieu de La Mère, il représente le but et le but ne pourra se réaliser que si chacun suit un chemin plus spirituel que religieux. Ce lieu, construit par les pionniers en 1971, permettait de matérialiser leur union. Ensuite, la ville s’est construite autour. Il a permis aux premiers Aurovilliens de créer un lien avec les Indiens locaux et creuser, avec eux, des puits, construire des maisons mais, surtout planter des arbres qui les protégeraient du soleil.

Intérieur du Matrimandir

Le racisme n’existe pas, tous sont sur un même pied d’égalité. « Ici vous n’avez pas d’exploitation de l’homme par l’homme » (habitant d’Auroville, 1973, Archives INA). Les religions, la politique, la pollution et l’argent n’existent pas, la première chose à laquelle ils doivent penser, c’est « Que dois-je faire pour survivre ici ? »

Vivre à Auroville

Pour y habiter, ils ont cédé leurs biens. Ceux qui peuvent y venir sont des Hommes de bonne volonté et qui aspire à une vie plus haute et plus vraie. Le jour de sa création, le 28 février 1968, des poignées de terre venant de 124 pays ont été mélangés dans une urne de marbre pour symboliser cette unité. Cette urne serait le premier édifice construit. Ce jour-là, la Mère lut la Charte d’Auroville.

 

« 1. Auroville n'appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l'humanité dans son ensemble. Mais pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine.

2. Auroville sera le lieu de l'éducation perpétuelle, du progrès constant, et d'une jeunesse qui ne vieillit point.

3. Auroville veut être le pont entre le passé et l'avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s'élancer vers les réalisations futures.

4. Auroville sera le lieu des recherches matérielles et spirituelles pour donner un corps vivant à une unité humaine concrète. »

 

Aujourd’hui, 50 % des Aurovilliens viennent de villages indiens aux alentours et les autres sont des personnes venant de 58 pays différents, les Français et les Allemands étant les plus nombreux.

Pour se nourrir, ils se rendent au supermarché « Pour tous ». Celui-ci leur permet d’acheter le nécessaire dont ils ont besoin, et non les produits qu’ils veulent, sans échange d’argent. En effet, ils vendent plusieurs types de riz, mais un seul spécimen d’essuie-tout parce qu’au final, ils ont tous la même utilisation. Ils ne payent pas, mais une employée en caisse note ce que la personne prend pour que celle-ci prenne conscience de ce qu’elle emporte et ce qu’elle laisse aux autres. En ce qui concerne le végétarisme ou le véganisme, ils sont populaires à Auroville, mais pas obligatoires.

Pour vivre plus simplement, ils se servent principalement de l’énergie solaire. Ils utilisent aussi un four solaire, qui n’existe seulement que dans 3 endroits différents : en France, au Texas et à Auroville. La chaleur reflétée sur les 1 100 miroirs, permet de créer un four qui fait cuire les plats de la grande cantine centrale, la « Solar Kitchen ». 1500 à 2 000 repas sont faits par jour et sont envoyés dans les écoles ou dans des lieux de distribution en plus de la cantine collective.

La "Solar Kitchen" et son four solaire

En ce qui concerne l’habitation d’une maison, celle-ci appartient à la personne durant 5 ans, puis si cette personne part, même temporairement, la maison aura un nouveau propriétaire. Même une personne très fortunée voulant se faire construire une belle maison ne sera jamais propriétaire de celle-ci. Elles sont construites à base d’éléments recyclés utilisés pour d’anciennes constructions et de terre d'argile. Enlever le droit de propriété d’une habitation permet de revenir à l’objectif de l’habitat : être un lieu d’accueil et d’hospitalité.

Maison aurovillienne, dessinée par Roger Anger

Pour traiter l’eau usée, ils utilisent des algues, mais celles-ci ont besoin d’une eau instable. Ils ont réussi à trouver un système pour faire balancer l’eau et celui-ci pourrait être utilisé à Pondichéry, la ville voisine.

L’eau est gratuite là-bas et elle a été purifiée et dynamisée, c’est-à-dire qu’après plusieurs recherches en laboratoire, elle a été modifiée pour être plus proche de l’eau que l’on pouvait trouver avant le pompage et le passage aux canalisations d' aujourd’hui. Plusieurs robinets ont été installés dans les villages voisins de cette nouvelle eau, gratuite elle aussi. Auroville est une ville écologique, mais les habitants ont pour but d’arriver à réduire leur surface utilisée pour arriver à un niveau écologique bien plus haut. Ils espèrent atteindre 55 % de surface naturelle.

La ville n'est dirigée par aucune personne en particulier, ils vivent tous en auto-gestion. Toute forme de société a été essayée, mais toutes ne conviennent pas à tout le monde, ils sont donc encore en recherche de la meilleure manière de gérer la ville. L’essentiel est que la communauté doit avoir un esprit collectif.  

Mais cette vision d’Auroville est très controversée, car de l’extérieur, elle est vue comme une ville fermée, qui n’accepte que certains travailleurs et vit dans son monde. En revanche, elle n’ait pas vue ainsi par tous les Indiens habitant autour, certains ont même été influencés par cette manière de vivre.

Une monnaie, oui, mais pas toujours

Les Aurovilliens gagnent une maintenance donnée par Auroville, qui leur permet de réaliser leur propre idéal. Ils ont effectivement le même but, mais pas le même chemin pour y parvenir. À hauteur de 8 486 roupies soit 100 €, elle est donnée aux Aurovilliens méritants qui participent au travail d’intérêt général. Beaucoup ont encore besoin de l’extérieur qui leur apporte des revenus nécessaires à leur aventure aurevillienne. Mais gagner de l’argent ne doit en aucun cas rester le premier moteur qui guide la vie.

Elle n’a pas de monnaie à proprement parler, mais elle produit pour vendre à l’extérieur, de l’encens et des poteries par exemple. Le travail est considéré comme une source d’épanouissement. Ils travaillent bénévolement dans quelque chose qui leur plaît. Chaque habitant se dévoue pour que cette expérience soit un succès. En échange, le logement, la nourriture, les soins médicaux et l’éducation sont gratuits.

Mais depuis quelques années, ce modèle est remis en question par certains habitants qui pensent que l’âme d’Auroville a disparu. De plus, la ville garde une grande part de business, ce qui est tout de même important pour eux, car cela leur permet de vivre, mais d’un autre côté cela montre qu’ils ont toujours besoin de cette aide extérieure.

Pour aller plus loin: Arte: Habiter le monde

L’enfant aurovillien au cœur des préoccupations

L’enfant est au centre des préoccupations car il est la nouvelle génération aurevillienne.

Les adolescents appellent ce système de vie le « free education » qui permet de vivre à son rythme. Il est possible pour eux de rater autant de cours qu’ils veulent, mais ils doivent assumer leurs choix après. Le diplôme et les notes n’existent pas, ils doivent juste se prouver qu’ils peuvent le faire.

Beaucoup d’enfants des villages voisins viennent dans les écoles d’Auroville. Les habitants ne sont d’ailleurs pas contre, car ils sont éduqués d’une autre façon et apprennent des choses qu’ils n’apprendraient pas dans une école indienne. L’avenir dépend de l’éducation.

école aurovilienne

Avant, ces écoles utilisaient le système « du par cœur » mais maintenant, c’est plutôt une éducation « alternative » qui y est enseignée. 10 écoles aurovilliennes expérimentent différentes méthodes éducatives pour environ 600 enfants. Ils travaillent les matières de base : les mathématiques, la lecture, les sciences et apprennent trois langues en plus de l’anglais : le français, le tamoul et le sanskrit. Il est aussi possible de choisir d’apprendre d’autres langues comme le japonais, l’italien ou le coréen. Le programme des enseignements est plus axé sur les élèves et leur développement que sur les sujets.

Les adolescents peuvent choisir où ils veulent étudier par la suite, à Pondichéry ou dans le pays d’origine de leurs parents. Par exemple, dans une des écoles d’Auroville pour les adolescents à partir de 13 ans, ils peuvent y venir jusqu’à 18 ans et continuer après s’ils le souhaitent. Ils considèrent que chaque Aurovillien continue à être un adolescent tout au long de sa vie, en se recherchant. L’école est en endroit où il est constamment possible d’apprendre.

Visiter et habiter à Auroville aujourd’hui

Plan d'Auroville

Beaucoup de personnes viennent visiter Auroville et les Indiens aux alentours en profitent pour ouvrir des boutiques. Auroville sent qu’elle perd cette sensation de créer une nouvelle humanité dans leur monde. Pour pouvoir y rentrer, les touristes doivent se munir d’un visa touriste indien qui sert de ticket d’entrée. Également, ils doivent remplir un formulaire et se renseigner sur la culture et codes vestimentaires à respecter.

Chaque touriste, avant de pouvoir visiter Auroville, regarde un documentaire sur la construction d’Auroville. Il est possible pour eux de visiter le Matrimandir, mais dans un silence complet, car c’est un lieu de méditation. S’ils veulent méditer, ils doivent réserver leur place parce qu’ ils ne sont pas Aurovilliens.

Il est possible pour des touristes de devenir Aurovillien mais cela est très compliqué. Ils sont considérés durant une période probatoire comme « nouveaux arrivants ». Ils doivent alors travailler bénévolement pour la communauté selon leurs envies. Aussi, ils doivent respecter certaines règles de la communauté : pas d’alcool, pas de drogue, pas de tabac, pas de voiture. Leurs convictions politiques ou tout signe religieux ne doit pas être affiché, voire ils doivent y renoncer. Enfin, ils est interdit de faire de bruit après 22 heures car certains Aurovilliens âgés se couchent tôt.

Pour se loger, ces visiteurs payent une chambre entre 8 € et 60 € la nuit. Cet argent sera remis à la fondation d’Auroville ou bien payera les charges.

"Guest house"

 

Une situation particulière avec le coronavirus

En raison de la propagation de la Covid-19, Auroville a pris certaines mesures. Dans un communiqué de presse publié sur leur site, ils indiquent plusieurs points :

- Les écoles ne ferment pas et fonctionnent normalement à partir du 3 janvier.

- Les salles de réunions pourront être utilisées pour les activités autorisées.

- Les événements et rassemblements sociaux sont interdits y comprit lors des fêtes du 31 décembre et 1er janvier.

Les Aurovilliens portent le masque et appliquent les gestes barrières.

Les touristes voulant visiter Auroville doivent effectuer une quarantaine de 7 jours après leur arrivée et faire un test PCR le 8ème jour.

Fête pour l'anniversaire d'Auroville le 28 février

Fête pour l'anniversaire d'Auroville le 28 février

Le bien-être compte avant tout. Les Aurovilliens sont constamment partagés entre l’idéal et la réalité. Ces personnes essayent de vivre le monde qu’elles veulent changer. Cette ville utopique qui parait inatteignable peut être atteinte ou du moins il serait possible de s’en approcher parce qu'elle devient de plus en plus concrète. Et comme le disent les Aurovilliens, « la beauté de l’aventure n’est qu’à chaque pas et on ignore quel sera le suivant ».

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