Bibliographie DUT1 2020 - 2021

Vous trouverez tous les livres au CDI du département ; et dans de nombreuses bibliothèques

Certains, signalés par une note de bas de page, sont accessibles en ligne sur le site des BU d’AMU via vos identifiants ENT

• Actualité des métiers du livre

Abonnez-vous d’ores et déjà à notre revue de presse professionnelle sur Twitter https://twitter.com/MDLAix

• Bibliothèque

Bertrand, Anne-Marie, Alix, Yves, Les Bibliothèques, 5^e éd., La Découverte, 2015, Repères, 10 € [1]

• Littérature

Le cours s’articule pendant les deux semestres de première année autour d’une histoire de la littérature française du Moyen Âge à nos jours, établissant des ponts avec l’histoire politique, artistique et technique. Parallèlement, les œuvres du programme ci-dessous, toutes publiées dans la deuxième moitié du XX^e siècle, seront analysées. Des exposés vous seront proposés dès le mois de septembre en liaison avec le programme…

Œuvres abordées ou étudiées pendant l’année (à lire, toutes, pour la rentrée ; contrôle sur ces lectures fin septembre) :

            • Anthologie de la poésie du XX^e siècle, tome I. Poésie Gallimard, 2000

(vous pouvez vous procurer le coffret avec les deux tomes car le tome II est au programme de la deuxième année...), 8,40 €, le tome I, 17,40 €, le coffret. Lire les pages concernant les poètes les plus connus (par exemple : Claudel, Jammes, Valéry, Fort, Jarry, Fargue, Jacob, Apollinaire, Larbaud, Cendrars, Supervielle, Perse, Cocteau, Tzara, Éluard, Breton, Artaud, Aragon, Soupault, Péret, Desnos, Michaux, Prévert, Tardieu, Queneau, Senghor, Ponge, Char…)

• Camus, Albert, L’Étranger, (1942), Gallimard, Folio, 1998, 5,04 € (l’œuvre ne sera pas précisément étudiée pendant le cours mais fera l’objet de références et de devoirs)
• Tournier, Michel, Vendredi ou les limbes du Pacifique, Gallimard (1967), Folio + (de préférence), 7,90 €
• Duras, Marguerite, L’Amant, Éditions de Minuit (1984), 12,50 €
• Mouawad, Wajdi, Incendies, Le Sang des promesses/2, Leméac/Actes Sud (2003), Babel, 7,70 €
• GaudÉ, Laurent, Le Soleil des Scorta, Actes Sud (2004), Babel, 7,70 €

Lectures connexes et facultatives en résonance avec les métiers du livre :

• Fante, John, Rêves de Bunker Hill *, 10/18 ; Demande à la poussière, 10/18 (les débuts littéraires d’un grand auteur américain)
• Calvino, Italo, Si une nuit d’hiver un voyageur, Gallimard, Folio, 8,20 € (le grand roman du lecteur et des métiers du livre)
• Tristan, Frédéric, Les Égarés *, Seuil, Points-Roman (l’auteur et l’œuvre dédoublés)
• Jean, Raymond, La Lectrice, Actes-Sud. Babel, 7,50 € (où la lecture devient support de fantasmes)
• Schlink, Bernard, Le Liseur, Gallimard, Folio, 5,10 € (lectures et illettrisme pendant la seconde guerre mondiale)
• Vargas Llosa, Mario, La Tante Julia et le scribouillard, Gallimard, Folio, 8,40 € (les débuts amoureux d’un écrivain majeur)
• Échenoz, Jean, Jérôme Lindon, Les Éditions de Minuit, 2001, 7 € (la relation privilégiée auteur-éditeur)
• Baricco, Alessandro, Mr Gwyn, Gallimard, Folio, 7,20 € ; Trois fois dès l’aube, Ibid., 5,90 € (un auteur célèbre décide d’arrêter les publications ; et tant que vous y serez, vous pourrez lire aussi du même auteur : Soie, Novecento pianiste, Emmaüs, entre autres, juste pour le plaisir…)

Les épuisés, signalés par *, sont à trouver en bibliothèque ou d’occasion.

• Étude des organisations

Chabault Vincent, Éloge du magasin, contre l'amazonisation Gallimard, Le débat, 18 euros.

• Oraux en Sciences de l’information et de la communication

ATTENTION : les oraux en Sciences de l’information et de la communication commenceront dès la 2^e semaine de septembre : vous devez donc avoir lu les documents suivants sur lesquels ils portent et bien les connaître. Ils dureront 30 minutes.

Bougnoux Daniel, Introduction aux sciences de la communication, La Découverte, 2001[2]

Dufrêne, B. & Gellereau, M., « La Médiation culturelle : Enjeux professionnels et politiques » , Hermès, La Revue, 2004, 38(1), 199-206. https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2004-1-page-199.htm. 

L'oral de passera comme suit :

Le premier temps consistera en une synthèse critique de l'ouvrage où vous devrez dégager les grands courants de pensées présentés et leur articulation.

Cette partie sera suivie d'une discussion à ce propos.

Le deuxième temps consistera en une analyse critique de l'article de recherche où il faudra dégager la problématique, la réflexion et les conclusions de l'auteur.

La dernière discussion portera sur l'éventuelle inscription de la problématique de cet article dans les courants de pensées présentés dans l'ouvrage précédemment analysé.

• Espagnol

Vous aurez besoin d’avoir un dictionnaire fr-esp en cours quel que soit votre niveau.

• Manifestations culturelles

Vous serez amenés à participer tous ou sur la base du volontariat à différentes manifestations culturelles portées par nos partenaires.

Ainsi vous rencontrerez tous Manon Viard directrice de la collection L’Aube Noire et Michèle Pedinielli l’une de ses auteures le mardi 13 octobre à partir de 16h. Pour préparer cette rencontre, vous pouvez d’ores et déjà lire son roman Après les chiens.

D’autre part, le vendredi 6 novembre, vous aurez aussi une rencontre privilégiée en classe avec François Bégaudeau de 14h30 à 16h. Vous pouvez d’ores et déjà lire au moins Histoire de ta bêtise et les films qu’il a réalisés (souvent disponibles en bibliothèque, en DVD ou en VOD).

Enfin, certains d’entre vous seront volontaires pour seconder bibliothécaires et libraires dans le cadre du Prix des lycéens et apprentis de l’Agence régionale Sud. Encadrés par une enseignante et des bibliothécaires, vous interviendrez auprès de différents publics (lycéens, apprentis et détenus) pour assurer la médiation des livres de la sélection. Si ce projet vous séduit, vous pouvez commencer à lire certains des 6 romans et 6 bandes dessinées en lice pour le Prix (ils seront tous disponibles au CDI dès septembre)

Romans :

Joseph Ponthus, À la ligne, La Table ronde, 2019

Jean-Baptiste Andrea, Cent millions d’années et un jour L’Iconoclaste, 2019

Olivier Dorchamps, Ceux que je suis, Finitude, 2019

Bérengère Cournut, De pierre et d’os, Le Tripode, 2019

Nathacha Appanah, Le Ciel par-dessus le toit, Gallimard, 2019

Christine de Mazières, Trois jours à Berlin, Wespieser, 2019

Bandes dessinées :

AJ Dungo, In waves, Casterman, 2019, traduit de l’anglais (USA)par Basile Béguerie

Alice Milani , Marie Curie, Cambourakis, 2019, traduit de l’italien par Laura Brignon

Merwan, Mécanique céleste, Dargaud, 2019

Ugo Bienvenu, Préférence système, Denoël graphic, 2019

Rebecca Lighieri & Jean-Marc Pontier, Que dire ?, Les enfants rouges, 2019

Chloé Wary, Saison des Roses, Flblb, 2019

D’autres lectures liées à d’autres manifestations culturelles (telles que la Fête du livre d’Aix) suivront, pendant l’été ou à la rentrée.

• Oraux de sociologie (au semestre 2)

Prenez connaissance des livres dès cet été. Vous pourrez ainsi vous faire une idée de leur contenu. Cela vous permettra dès la rentrée de mieux appréhender une discipline que les étudiants trouvent souvent difficile. Vous pourrez ainsi également choisir en connaissance de cause le livre pour l'oral, que vous n’aurez plus qu’à lire ou relire pour janvier. 

À titre d’information, voilà dès à présent les consignes pour l’oral du semestre 2 :

Vous choisirez et lirez obligatoirement l’un des quatre titres suivants :

         Sociologie générale :

taragoni, Federico , Les Sociologies de l’individu. La Découverte, 2018, collection « Repères ».[3]

            Sociologie de la culture :

Coulangeon, Philippe, Sociologie des pratiques culturelles, La Découverte, 2016, collection « Repères ».

Cuche, Denys, La Notion de culture dans les sciences sociales, 5^e éd., La Découverte, 2016, collection « Grands Repères ».

Sociologie de la lecture :

Poissenot, Claude, Sociologie de la lecture, Colin, collection « Cursus », 2019.

Pour l’oral, vous situerez l’ouvrage : l’auteur, l’éditeur, la collection, la date, les rééditions...

Vous le résumerez très succinctement en dégageant :

• La problématique générale
• le contenu principal de chaque chapitre

Vous choisirez un chapitre que vous résumerez plus en détail.

Vous conclurez en mentionnant :

• le fil conducteur de l’ouvrage
• son intérêt personnel et son apport professionnel

Les lectures pour les oraux de littérature qui se déroulent aussi au second semestre, vous seront communiquées au cours du premier semestre.

Bonnes lectures !

Il est bien connu que le chien est, depuis des siècles et des siècles, le meilleur ami de l’homme. Si autrefois il n’était surtout utilisé que dans pour la chasse ou la gestion des troupeaux, aujourd’hui, ses missions se sont largement diversifiées ; s’il n’est parfois « que » simple animal de compagnie et compagnon pour la vie (et c’est déjà beaucoup), le chien est parfois un animal de travail utile dans des domaines variés allant des services à la personne à la détection.

Si tout le monde a déjà entendu parler des chiens-guides d’aveugles (qui sont une clé pour l’autonomie des personnes aveugles et malvoyantes), d’assaut (ces animaux d’élite participant aux côtés des militaires ou des forces de police à certaines opérations) ou de détection (pour retrouver des gens disparus, des personnes bloquées dans des décombres ou débusquer de la drogue dans les aéroports par exemple), on entend bien moins parler des chiens-écouteurs venant en aide aux personnes sourdes et malentendantes ou des chiens d’assistance pour les personnes diabétiques, et c’est pourquoi j’aimerais parler plus en détail de ces deux fonctions.

Premièrement, dans tous les cas, les chiens sont sélectionnés au préalable en fonction de leur race et des aptitudes de cette dernière. Les critères sont variables d’un métier à un autre ; si un chien dit « d’ordre » (comme un labrador) fera un excellent chien d’aveugle, il ne fera pas un bon chien-écouteur ; on préfèrera pour ce poste des chiens d’initiative au caractère plus affirmé, plus insistants et toniques et ayant une bonne réaction aux sons (comme le berger australien).

Vient, après la sélection, la formation.

Dans le cas des chiens écouteurs, ils sont formés à recevoir leurs ordres en Langue des Signes, mais aussi à être les oreilles de leurs propriétaires. Ainsi, ils sont entraînés à prévenir leur maître et se faire comprendre par celui-ci pour montrer que le téléphone sonne, que quelqu’un toque à la porte, qu’un enfant pleure, … Mais ils aident également leur maître dans la rue (si un vélo ou quelqu’un arrive par derrière sur le trottoir, si quelqu’un les interpelle, …) et dans le cadre de la conduite (si une voiture klaxonne, si une sirène retentit, …).

En France, les chiens étaient avant formés par l’Association « Wouaf’Signes » mais celle-ci, ayant ouvert en 1999 a été contrainte de fermer en 2003 faute de financements suffisants. La France a donc été privée d’association de formation de chiens-écouteurs jusqu’en 2010, date d’ouverture de l’Association Les Chiens du Silence. Grâce à celle-ci, les chiens sont formés puis attribués gratuitement à une personne malentendante en faisant la demande. Chaque étude fait l'objet d'une analyse de la personne, de son milieu de vie, son caractère, la possession d’autres animaux, ... pour lui trouver le chien pouvant s’adapter au mieux à son mode de vie.

En plus d’aider dans les tâches du quotidien, le chien aide la personne malentendante à s’ouvrir au monde, notamment car il la contraint à sortir souvent pour les promenades. La surdité étant un handicap poussant fréquemment à l'isolement, ce facteur n'est pas à sous-estimer. De plus, le port du gilet par le chien d’assistance permet de signaler le statut de la personne en situation de handicap à l’entourage, ce qui peut aider celle-ci dans certaines situations (notamment vu que la surdité est un handicap invisible).

L’attribution d’un chien-écouteur est une véritable révolution dans le quotidien de la personne malentendante, cela l’aide à mieux vivre son handicap au quotidien et à devenir plus autonome. Voici pour preuve le témoignage d’une femme sourde de naissance propriétaire d’un chien-écouteur :  

Si, aux États-Unis et dans les pays anglophones, les capacités d’aide aux diabétiques du meilleur ami de l’homme sont étudiées depuis 1999, c’est quelque chose de bien plus récent chez nous. Les premiers chiens d’assistance pour diabétiques dressés en France ont été remis à des jeunes souffrant de diabète en 2018. Depuis, d’autres chiens sont en cours de formation et les demandes d’attribution se multiplient.

Mais comment un chien peut-il aider un diabétique ? Et bien c’est très simple. Les chutes et hausses soudaines de glycémie s’accompagnent d’une odeur et, si celle-ci est bien trop faible pour être captée par l’odorat humain, elle est en revanche totalement perceptible pour un chien. S’il a été entraîné, celui-ci peut donc, dès qu’il reconnait cette odeur, prévenir son maître pour que celui-ci contrôle sa glycémie, d’autant que le chien détecte les variations de glycémie en amont des crises.

Cette surveillance marche même quand le chien dort et offre donc une sécurité même la nuit où il pourra réveiller son maître ou appuyer sur un bouton d’alarme (installé préalablement dans la chambre du diabétique) s’il ne réagit pas pour alerter un membre de la famille.  

Le chien est dressé pour signaler qu’il sent cette fameuse odeur par un « poke », soit des appuis insistant avec le museau sur la cuisse de la personne. Une fois prévenue, celle-ci peut contrôler sa glycémie et réagir pour éviter une crise d’hypo/hyperglycémie pouvant s’avérer dangereuse. Le chien est donc une surveillance permanente mais non-restrictive pour le patient (puisqu’il peut l’accompagner partout), lui permettant de retrouver une vie normale malgré le handicap que représente cette maladie grave. Il offre aussi un soutien psychologique, car le patient n’est plus seul dans sa maladie.

Puisque des images valent mieux qu’un long discours, voici une vidéo traitant de ce sujet, réalisée dans le cadre de l’émission « Le Monde de Jamy ».

Pour conclure, j’aimerais simplement rappeler combien les chiens sont de merveilleux compagnons de vie, nous aidant tant pour la lutte contre la dépression ou simplement le stress et les épreuves du quotidien que dans la bataille contre la maladie ou le handicap. Ne sous-estimons jamais leur rôle dans nos vies et surtout le nôtre dans leur bonheur. S’ils peuvent nous apporter autant de choses, gardons toujours en tête que nous pouvons leur rendre la pareille.

Léa M.

Introduction

La fête des morts au Mexique est une fête nationale qui existe depuis plus de trois millénaires. Elle est célébrée en l’honneur des morts, les famille préparent et décorent de fleurs autels, maisons et cimetières.

C’est une fête inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.

La tradition s’est répandue, cette fête est aujourd’hui connue dans le monde entier, popularisée par le dessins animé Coco. On l’associe aux maquillages de crânes mexicains colorés portés durant les parades.

Point historique

Les Aztèques sont les premiers à avoir fêté leurs morts. Dans le centre actuel du Mexique, il existait deux célébrations : Miccaihuitontli pour les enfants et Hueymiccalhuitl pour les adultes. Elles avaient lieu en été, et consistaient à faire des offrandes à un arbre décoré de fleurs. La place des dieux est très importante, à cette époque c’est la déesse Mictecacihuatl qui présidait la cérémonie.

C’est plus tard, à l’époque préhispanique que la tradition des crânes va apparaître en conservant ceux des victimes de sacrifices humains.

Après la colonisation, ces fêtes ont eu lieu à la Toussaint et comportaient de nombreuses offrandes de nourriture.

Aujourd’hui dia de los muertos est considéré comme une fête nationale. C’est l’un des emblèmes du pays. La fête se déroule du 31 octobre au 2 novembre (la première nuit consacrée aux « angelitos » et la seconde pour les adultes). Le dernier jour, dess banquets et festivités ont lieu puis les défunts sont raccompagnés lorsque la fête est terminée.

Cette célébration est d’autant plus marquée par l’importante représentation de têtes de morts et de squelettes. 

La religion

A l’origine, El dia de los muertos est un mélange de traditions principalement chrétiennes (apportées par les espagnols) et indigènes.

La foi catholique s’est imposée dans cette fête et a apporté des rituels propres à la religion (autels avec de pain et du vin par exemple).

Les rituels

Aujourd’hui El dia de los muertos est connu dans le monde entier principalement grâce aux maquillages de crânes hauts en couleurs dits « crâne mexicains » ou « calaveras ». Cette image du crâne a été reprise au cours du XIX^e siècle par Manuel Manilla et José Posada qui en ont fait des têtes de mort humoristiques mais aussi par les gouvernements nationalistes pour unifier les communautés hispaniques au travers de symboles culturels.

Il existe aussi l’image de la Catrina qui représente une femme squelette de la haute société devenue l’une des images emblématiques de la fête.

Des anciens rituels préhispaniques sont repris encore aujourd’hui pour préparer les autels.

Le portrait du défunt doit être placé sur la partie supérieure de l’autel, suivi d’objets personnels pour leur montrer qu’ils ne sont pas oubliés. Ensuite, les familles installent des bougies et du cempasuchil (rose d’Inde orange pour les adultes et blanc pour les enfants qui symbolise le rayonnement du soleil). L’encens permet aussi de dissiper les mauvais esprits et du copal qui symbolise la vie et la mort. Les autels sont décorés par du papier orné de crânes et de squelettes appelés papel picado, en bas de l’autel les plats préférés des défunts sont déposés ainsi que leur nom apposés sur des calaveras.

Dans ces festivités, un large place est réservée aux plats préparés pour les défunts. Il s’agit généralement de plats traditionnels mexicains : des tamales, des moles, ou encore des haricots noirs, du chocolat chaud, des épices accompagnés d’une bouteille de téquila ou de mezcal.

Influences

Aujourd’hui, d’autres cultures s’invitent dans ces traditions et inversement. Tombant au même moment que Halloween, les enfants ne se limitent plus aux déguisements traditionnels mexicains et se déguisent aussi en montres, sorcières, etc. Il n’est, au contraire, pas rare de trouver dans le sud des USA les traditions mexicaines apportées par leurs voisins limitrophes.

Découvrir ou redécouvrir El dia de los muertos au travers de films

Spectre de Sam Mendes sorti en 2015 commence avec un combat de James Bond à Mexico pendant une parade le jour de la fête des morts. Il faut savoir que ce genre de parade n’avait pas lieu avant le film et se sont démocratisées après sa sortie après autorisation du gouvernement mexicain.

Coco de Lee Unkrich est la représentation la plus récente (2017) del dia de los muertos. Ce dessin animé Disney a permis au plus grand nombre mais surtout aux enfants de découvrir cette fête. Il est l’un des films les plus vus de l’histoire du Mexique, il a été le fruit d’une longue préparation pour rendre hommage à la culture mexicaine sans la déformer ou la caricaturer.

Voyager en découvrant la fête des morts

Même si el dia de los muertos s’est popularisé et a lieu dans certains pays d’Amérique du sud, le Mexique reste l’endroit idéal pour célébrer les morts.

La ville la plus réputée pour cette fête reste Patzcuaro et ses alentours. Des milliers de visiteurs s’y rendent chaque année pour assister aux parades et cérémonies.

Pour plus de calme de d’authenticité, la ville de Cucuchucho est idéale. Si vous voulez faire la fête, le festival Mitclan à Xalapa propose cinq jours de festivités dans un monde onirique et accueille des artistes pour qu’ils y présentent leurs créations

Un petit aperçu d'une parade durant el dia de los muertos :

Cécile M.

Sources

Voilà la liste des titres à lire cet été pour les futurs étudiants de DUT2. Bonne lecture !

(Les bibliographies pour les licences professionnelles et les DUT1 suivra dans le courant du mois.)

Bibliographie DUT2 2020 - 2021

Vous trouverez la plupart de ces livres au CDI

• Actualité des métiers du livre

Si ce n’est pas encore fait, abonnez-vous à notre revue de presse professionnelle sur Twitter https://twitter.com/MDLAix

• Bibliothèque

Parcourez les dossiers récents du Bulletin des bibliothèques de France http://bbf.enssib.fr/ ainsi que le dossier du n° 92/93 de Bibliothèque(s) intitulé « À quoi servent les bibliothèques ? » accessible ici https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/index-des-revues?id_numero=68999&type_numero=PDF 

Suivez l’actualité de la Gazette des communes https://www.lagazettedescommunes.com/, particulièrement les articles en lien avec les bibliothèques.

Voir le film Genius http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=184269.html

et lire les articles du Carnet de note de Bertrand Challenge - https://bccn.wordpress.com/

• Édition

L’an prochain nous allons continuer d’explorer le monde des éditeurs et des auteurs.

Voici une sélection de livres (roman, essai, biographie, correspondance, récit, mémoires…) qui mettent en scène un auteur ou un éditeur, ou se dérouler dans une maison d’édition.

• Mon année Salinger, Joanna Smith Rakoff, récit (Albin Michel, 2014)

A la fin des années 90, Joanna, qui vient de terminer ses études de lettres, s’installe à New York où elle trouve un poste d’assistante dans l’agence littéraire de Salinger.

• Endetté comme une mule, Eric Losfeld, Tristram, 11,40 euros, 2017 (réédition).

Pour découvrir l’éditeur des surréalistes et de nombreux textes sulfureux. Ces mémoires fourmillent d’anecdotes – souvent drôle – et de récits sur les rencontres de Losfeld avec des figures de la littérature de l’entre-deux-guerres.

• Trois pas en arrière, Henry Muller (première parution 1952), « La petite vermillon », La Table ronde, 2002, 7 euros. En 1923, Henry Muller est engagé au service des manuscrits des Éditions Grasset. Il y accomplira toute sa carrière d’éditeur et deviendra secrétaire général de la maison. Dans ce livre de mémoires, il raconte vingt ans de la vie littéraire parisienne.

• Jean-Philippe Toussaint, L’urgence et la patience, Éditions de Minuit, 2015 – essai

• Christian Garcin, Jibé, Arléa, 2014 – Portrait intime de l’éditeur Jean-Bernard Pontalis.

• Jean-Claude Lamy, René Julliard, Julliard, 1992 – biographie.

• Jean-Jacques Pauvert, La Traversée du livre. Vivian Hamy, 2004 – Mémoires.

• Pierre Belfond, Les Pendules de Victor Hugo, Fayard, 1994 – Mémoires.

• Robert Laffont, éditeur, Robert Laffont, 1974 – Mémoires.

• Chantal Aubry, Pauvert l'irréductible, Une contre-histoire de l'édition, L’échappé, 2018 – Biographie

• Jean-Marc Parisis, La mort de Jean-Marc Roberts, La Table Ronde, 2013 – récit sur l’éditeur.

• José Corti, Souvenirs désordonnés, José Corti, 1983 – Mémoires.

• Michel Mohrt, Ma vie à la NRF, Les équateurs, 2005 – Mémoires.

• Charles Bukowski, Sur l’écriture, Au Diable Vauvert, 2018 – Correspondance

• Georges Picard, Cher Lecteur, José Corti, 2017 – récit

• L.-F. Céline, Lettres à la NRF, Gallimard, 2001, « Folio » – Correspondance

• Yann Quéfélec, Naissance d’un Goncourt, Calmann-Lévy, 2018

• Caryl Férey, Comme devenir écrivains quand on vient de la grande Plouquerie international, Le Point, 2013.

• François Bégaudeau, La Politesse, Verticales, 2015 – roman

• Julia Kerninon, Une activité respectable, Éditions du Rouergue, 2017 – récit

• Joyce Carol Oates, La foi d’un écrivain, Philippe Rey, 2018 – essai

• Stephen King, Écriture, Albin Michel, 2000 – récit

• Sophie Divry, Rouvrir le roman, Notabilia, 2017 – essai

• Jack London, Martin Eden, (il existe plusieurs éditions) – roman

• Patrick Autréaux, La Voix écrite, Verdier, 2017 – roman

• Margueritte Duras, Écrire, Gallimard

• David Foenkinos, Le mystère Henri Pick, Gallimard, 2016 – roman

• Thomas Wolfe, L’histoire d’un roman, Édition sillage, 2017 – récit

• Bernard Frank, Un siècle débordé, Flammarion, 1987 – roman

• Françoise Sagan, Du bleu à l’âme, Stock, 2014 – roman

• Iegor Gran, Le Truoc-nog P.O.L, 2003 – roman

• Pascal Lainé, Sacré Goncourt ! Fayard, 2000 – roman

• Philippe Ségur, Écrivain (en 10 leçons), Buchet Chastel, 2006

• Vincent Ravalec, L’Auteur, Le Dilettante, 1995 – roman sur les heurs et malheurs de la vie d’écrivain.

• Roland Barthes, Le Plaisir du texte, Le Seuil, 1973, Point Seuil,

• Carol Sklenicka, Raymond Carver : une Vie d’écrivain, L’Olivier, 2015 – Biographie de Carver

• Raymond Carver, Les Feux, L’Olivier ou Points Seuil, 2017 – textes théoriques sur l’écriture

• Jay Mcinerney, Trente ans et des poussières, Points Seuil, 2017 – roman sur le NY des années 80 (le personnage principal est éditeur)

• James Salter, Et rien d’autre, Points Seuil, 2015 – roman : embauché dans une maison d’édition, un jeune homme devient directeur littéraire et fréquente l’intelligentsia new yorkaise.

• David Lodge, La chance de l’écrivain, Rivages, 2019

• Charles Berbérian (Auteur) Philippe Dupuy (Dessinateur) : Journal d’un Album, L’Association, 2004 – BD

• Étienne Davodeau, Les Ignorants, Futuropolis, 2011 – BD

Vous pouvez allonger la liste…

Par ailleurs, je vous invite fortement à lire :

• Pour aboutir à un livre, Éric Hazan, La Fabrique, 10 euros.

Très intéressant pour réviser ce que nous avons vu en première année.

Bonnes vacances et bonnes lectures !

• Librairie

Parmi tous les romans à paraître pour la rentrée littéraire 2020, vous choisirez un titre que vous devrez avoir lu avant votre stage en librairie. 

Ce roman (littérature française ou étrangère, du rayon policier ou fantastique) doit être une nouveauté, en grand format, sur lequel le libraire peut facilement s'approvisionner (circuit classique de distribution, pas d'auto-édition). 

Vous proposerez une notule sur ce roman à votre maître de stage et le conseillerez aux clients lors de votre stage.

Un travail autour de cette lecture sera demandé en cours de librairie et/ou dans le cadre du rapport de stage.

• Littérature

Semestre 3

POÉSIE

Anthologie de la poésie française du XX^e siècle, tome 2, 2000, Gallimard/Poésie, 10,90 €

Il ne s’agit pas d’avoir lu tout le recueil mais de l’avoir survolé dans son ensemble, et d’y puiser trois poèmes dont la forme et le thème vous touchent : en noter le titre, le nom de l’auteur et quelques mots sur ce qui justifie ce choix.

Semestre 4 (nous étudierons ces œuvres selon l’ordre suivant)

• Adam, Olivier, Le Cœur régulier, Points, 2011, 6,50 €
• Faye, Gaël, Petit pays, Livre de poche, 2017, 7,20 €
• Mauvignier, Laurent, Continuer, Minuit Double, 2018, 8,50 €
• Gaudé, Laurent, Sodome, ma douce, Actes Sud, 2009, 7,10 €

• Si vous avez aimé les œuvres au programme, une petite sélection d’autres écrits des auteurs concernés

Laurent Mauvignier (roman) : Loin d’eux, Dans la foule, Des hommes, Ce que j’appelle oubli…

Olivier Adam : Passer l’hiver, Des vents contraires, Chanson de la ville silencieuse…

Laurent Gaudé (roman, théâtre, nouvelles) : Cris, Médée Kali, Pour seul cortège, Dans la nuit Mozambique…

• Quelques auteurs contemporains à découvrir (ou à mieux connaître) :

Andrée Chedid (poésie) : Rythmes

Emmanuel Carrère (roman) : Limonov

Philippe Djian : « Oh… »

Jean Rouaud (roman) : Des hommes illustres, Le Monde à peu près, Pour vos cadeaux

Bernard-Marie Koltès (théâtre) : Combat de nègre et de chiens, Quai ouest, Le Retour au désert, Roberto Zucco

Virginie Despentes : Vernon Subutex 1 (puis 2 et 3…)

Maylis de Kerangal (roman) : Réparer les vivants, Corniche Kennedy…

Wajdi Mouawad : Anima (roman), Tous des oiseaux (théâtre)

• Quelques « classiques » plus ou moins anciens

William Shakespeare (théâtre) : Hamlet, Macbeth, Le Roi Lear, Richard III

Fédor Dostoïevski (roman) : Crime et châtiment, Les Frères Karamazov

Marcel Proust (roman) : Du côté de chez Swann, Sodome et Gomorrhe

Roger Vitrac (théâtre) : Victor ou les enfants au pouvoir

Samuel Beckett (roman) : Murphy, Molloy

Jean Genet : Miracle de la rose, Notre-Dame-des-Fleurs (romans), Le Funambule, Le Condamné à mort (poésie), Les Bonnes (théâtre)

• Sciences de l’information et de la communication, Outils de communication numérique

Legendre Bertrand (2019), Ce que le numérique fait aux livres, Presses universitaires de Grenoble

Mariannig Le Béchec, Maxime Crépel et Dominique Boullier, « Modes de circulation du livre sur les réseaux numériques », Études de communication [En ligne], 43 | 2014, mis en ligne le 01 décembre 2014, consulté le 26 mai 2020. URL : http://journals.openedition.org/edc/6031 ; DOI : https://doi.org/10.4000/edc.6031

• Module De la modernité dans la peinture occidentale

Amy Dempsey, Art moderne et contemporain, Flammarion, 2018, Collection L’Art en poche, 12 €

Vous lirez aussi l’ensemble du « cours » (5 courts chapitres) disponible ici : https://www.artsper.com/fr/cms/guide-du-collectionneur/histoire-de-l-art

« Nul ne vit sans racines. Seule reste vivante la culture que porte toute communauté. Or la fête ne va pas sans rites. Et les coutumes, ces gestes cent fois répétés que rythme un cérémonial, sont porteurs de la culture d’une région, rendent et conservent le passé vivant, empêche l’être humain, seul ou éloigné de sa famille, de se sentir orphelin. »  Anonyme

Aujourd’hui, je vais partager avec vous une coutume de mon village à laquelle je suis très attachée. Je viens de Saint-Paul-en-Jarez, une commune située entre Saint-Étienne et Lyon. Par son histoire et sa structure, nous pouvons voir que Saint-Paul était un village médiéval, comme en témoigne la route principale du bourg qui était autrefois les douves du château. Je vous dis cela car nous pourrons plus facilement comprendre d’où vient la Quintaine, une tradition dont on ne connaît plus l’origine exacte.

La Quintaine dans l’Histoire

Ce que nous appelons la Quintaine est un jeu d’adresse qui vient du Moyen-Age. Le chevalier doit percuter, avec sa lance, un mannequin installé sur un axe fixe ou rotatif. Il doit éviter la masse attachée au bras articulé qui pourrait le mettre à terre et par conséquent lui faire perdre l’épreuve. Il existe toutefois plusieurs variantes, dont les joutes nautiques.

(Vous pouvez retrouver plus d’informations concernant les déclinaisons sur ce lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Quintaine).

La Quintaine ailleurs…

Aujourd’hui, la Quintaine est une tradition qui perdure dans quelques villages bien qu’elle s’éloigne plus ou moins de son origine. A Saint-Léonard-de-Noblat, dans le centre de la France, on perpétue cette tradition chaque année, en novembre. Ce n’est plus le mannequin mais une reproduction en bois d’une prison fortifiée qui est la cible des cavaliers. Les débris de cette « caisse » sont distribués à la foule qui voit dans cette prison miniature un réel symbole de liberté. La tradition de la Quintaine dans cette commune est l’occasion de grandes festivités, tout comme dans mon village.

(Vous pouvez trouver plus de renseignements sur ce lien : http://www.ville-saint-leonard.fr/decouvrir/tourisme/traditions-festives/)

… et à Saint-Paul-en-Jarez

Comme de nombreuses traditions, la Quintaine existe grâce à une légende dont les versions divergent. Cette tradition est l’occasion d’une grande fête qui se déroule le dernier week-end de janvier, étant de ce fait la première « vogue » de la saison dans le canton. Pour expliquer ce qu’est la vogue, c’est une fête de village un peu folklorique directement en lien avec les conscrits ou classards qui, un an durant, vont récolter des fonds dans le but de mettre en place la fête. Les classards sont les personnes de la même classe d'âge, nées la même année ou une année se terminant par le même chiffre.

Les festivités sont lancées le vendredi soir par la remise symbolique des clefs de la ville par la municipalité afin de « confier » le village aux classards durant le week-end. La fanfare accompagne alors les chants et ce sont toutes les personnes présentes à ce moment-là qui se mettent à danser.

Le samedi et dimanche se ressemblent globalement. Les classards vont dans toutes les maisons du village pour vendre des brioches, c’est ce qu’on appelle la radisse. C’est le moment de l’année où les portes des habitations sont ouvertes, tout comme le cœur des Sampoutaires (nom des habitants de Saint-Paul-en-Jarez). Plusieurs défilés sont organisés durant lesquels une importante part de la population est réunie. C’est l’occasion de retrouver toutes les années de classe, des plus petits aux plus grands, et de se rencontrer.

La véritable tradition de la Quintaine arrive le lundi. A l’origine, toutes les familles, même les plus pauvres, devaient obligatoirement manger une dinde la veille au soir et ainsi exposer les plumes devant les portes des habitations. La caisse cassée par les classards était alors remplie des entrailles des volatiles qui étaient ensuite jetés sur la foule. C’est vers les années 1870 que les abats ont été remplacés par de la poudre de crayon venant des usines situées sur la commune. Aujourd’hui encore, les classards maculent la foule de cette poudre lors du cassage de la caisse.

La première narration humoristique qui a accompagné le « tir à la Quintaine » a eu lieu en 1921 sous l’impulsion de quelques habitants du village. Ce discours plutôt amusant s’ouvre sur la situation communale (élections, projets, réalisations, …) et narre ensuite les exploits et aventures de certains Sampoutaires. Le comité en charge de la rédaction se sert du patois, d’argot ou encore d’expressions populaires.

Un dernier détail…

Le lundi soir, les classards brûlent une reproduction de la Dame du Jarez, faite de paille et de pétards. Mais qui était-elle pour qu’on la brûle ainsi ?

La légende raconte que la Dame du Jarez était une ogresse qui demandait toujours plus d’enfants pour assouvir sa faim. Un beau jour, les Sampoutaires ont décidé que c’en était trop et l’ont invitée à un grand festin dans lequel elle pourrait manger des enfants préparés selon une recette secrète. C’était un coup de bluff car le buffet était composé de cochons engraissés. C’est à partir de ce jour que la fameuse Dame du Jarez s’est mise à manger du cochon sans s’en rendre compte. Les villageois ont alors pris de l’assurance et se sont réunis pour se débarrasser d’elle. Lors du festin suivant, les portes du château de Saint-Paul se sont refermées derrière elle et elle a été jugée puis écartelée par quatre chevaux attachés à ses quatre membres qui enlevèrent chacun un morceau ; le tronc et la tête restant en cinquième lieu, justifiant ainsi le nom de Quintaine.

En réalité, il n’y a jamais vraiment eu d’ogresse à Saint-Paul-en-Jarez mais il y a effectivement eu une noble qui portait le titre de « Dame du Jarez » et qui fut une honorable bienfaitrice. Malheureusement (ou heureusement pour notre tradition), les pauvres gens de l’époque n’ont pas compris cette bonté en croyant qu’elle avait de gros péchés à se faire pardonner, plusieurs enfants ayant disparu à Saint-Paul-en-Jarez à ce moment-là.