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© Ronald Van Cauter, 2006

 

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A vous de jouer !

23 avril 2022 6 23 /04 /avril /2022 11:11

                Le genre de la bande dessinée japonaise ou autrement dit les mangas, représente un aspect idéalisé de la société japonaise. Utilisées à but de propagande à l’origine, les mangas ont toujours été démonstratifs de leur pays, au fil des années.  Ainsi, se distinguaient trois grandes catégories dans le manga : le shônen qui sont des histoires d’aventures et d’actions, le shoujo plus axé sur la romance, le josei qui, comme le shoujo propose des œuvres romantiques mais plus matures, et le seinen qui vise un public plus adulte. Chaque genre dispose d’un schéma scénaristique respectif, ce qui fait le fruit d’énormément de comparaisons entre les œuvres. Cependant chaque manga a son caractère unique car leurs interprétations de cette société ne sont pas les mêmes. Dans un monde où beaucoup de personnes veulent rendre taboues certaines causes minoritaires, les auteurs de mangas veulent les désinvibiliser, notamment celle de la communauté LGBT+/Queer. Avant de commencer cet article, je pense qu’il est nécessaire de faire une mise au point sur ce que l’acronyme LGBT ou encore Queer signifie.

Les personnes LGBT (Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transgenre) représentent toutes les personnes qui éprouvent des attirances romantiques ou sexuelles autre qu’hétérosexuelles. Ce sont également les personnes dont l’identité de genre n’est pas cisgenre (personne né.e en adéquation avec son genre assigné à la naissance). Enfin, une personne dite Queer représente les individus ne voulant pas s’associer à une orientation romantique, sexuelle, ou une identité de genre précise.

@techtribune.net

Les représentations dans le yaoi/yuri et shonen/shojo-ai

Tout d’abord, nous pouvons retrouver les représentations LGBT+/Queer de manière explicite dans des genres dédiés pour. Allant plus loin qu’un shoujo, le yaoi est un genre représentant une histoire romantique entre deux personnages masculins, et pour le Yuri, sur des personnages féminins. Les termes utilisés à l’origine étaient shonen-ai, lorsque les œuvres n’étaient pas centrés sur la relation entre deux personnages. Dans Banana Fish par exemple, l’œuvre est portée sur des organisations new-yorkaises mais le développement de la relation entre Ash et Eiji est secondaire à l’histoire. Elle y est représentée mais elle n’est pas au centre de la narration d’Akimi Yoshida.

Coque unique.com

 

 

 


 

Pour plus d’informations, je vous invite à consulter cet article précisant davantage les spécificités du genre : https://tetu.com/2018/11/30/guide-manga-gay-lesbien/ 

L’insertion des minorités dans le magazine hebdomadaire le plus reconnu du Japon

Comme nous avons pu le voir précédemment, les mangas sont tout d’abord publiés de manière hebdomadaire dans les magazines spécialisés. Le Weekly Shonen Jump notamment est celui le plus reconnu dans le monde et dont les œuvres sont le plus par la suite adaptées en anime. Ce magazine est dédié aux histoires d’aventures et d’action (les shonen) et beaucoup de ses œuvres représentent le patrimoine du Japon ; notamment One Piece  de Eichiro Oda qui est le manga qui est toujours parmi les mangas les plus lus du Jump depuis plusieurs années (depuis 1997 au Japon). Ainsi, ces œuvres sont représentatives de la société dans laquelle elles se développent, et la volonté de mettre en avant des groupes d’individus tels que les personnes LGBT ou queer se manifeste de plus en plus.  Au même titre que les personnages féminins qui sont de plus en plus mis en avant, nous pouvons voir de plus en plus de personnes LGBT dans ce type d’œuvre. Tout est fait de manière beaucoup moins explicite que dans les Yaoi et les Yuri mais l’insertion de ce genre de représentations dans des œuvres autant reconnues permet par la suite de normaliser cela dans les mœurs japonaises. En effet, la communauté LGBT+ n’est pas encore très bien vue dans la société. C’est pour ces raisons que les mangakas les insèrent dans leurs œuvres. Les représentations LGBT et Queer dans des mangas représentant le pays à l’échelle internationale comme ceux du Jump sont déterminants d’une société qui évolue avec son temps, et permet une acceptation dans un monde où beaucoup souhaitent garder cette cause taboue. Ainsi, nous allons procéder à une présentation de ces œuvres qui mondialement reconnues font l’affaire de représentations LGBT+

Journal du japon.com

 

Ces œuvres dans lesquelles nous pouvons retrouver des représentations implicites LGBT+/Queer

- One Piece, que nous avions mentionné précédemment. En effet, nous pouvons reconnaître des représentations LGBT+ dans le manga. 

One piece-wikifandom.com

Nous pouvons le voir tout d’abord dans le personnage de Bon Clay qui se considère comme « à moitié homme et femme ». Iel est membre d’une agence dans laquelle ses collègues le nomment à la fois comme un homme et une femme selon les missions. 

Glénat.com

Toujours, dans One Piece, Eichiro Oda a développé un arc sur les questions de l’identité de genre et la légitimité des personnes LGBT+ (Impel Down).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jujutsu Kaisen.  Dans l’œuvre de Gege Akutani, nous avons un personnage nommé Megumi qui, lorsqu’un personnage lui demande quel est son type de filles, répond qu’il n’a pas de préférence  particulière, et qu’il n’en a rien à faire du genre de la personne. C’est un simple détail, mais ce genre représentations cachées permet de normaliser cela. De plus, cela permet pour une personne LGBT+ de se sentir concernée directement par une œuvre.

Looper.com

- My Hero Academia. L’auteur du manga n’a jamais représenté explicitement un personnage ou la cause en tant que telle, mais a dit dans un communiqué que son histoire était composée de plusieurs personnages LGBT+. Les personnages seront ainsi annoncés plus tard.

Ecranlarge.com

L’Attaque des TitansDans une œuvre où le contexte est bien particulier, Hajime Isayama développe dans son histoire une relation entre deux de ses personnages. Les jeunes Historia et Ymir sont fusionnelles, et Ymir exprime aimer les femmes à un autre personnage du manga. 

attaque-des-titans-fandom.com

Le personnage d’Hange également se considère comme non binaire. Hange est écrit.e au féminin dans la traduction française car nous n’avons pas d’équivalent neutre, mais le mangaka a toujours pris soin d’écrire Hange au neutre.

besthqwallpaper.com

Le travail des éditions Akata

Spécialisées dans la publication de livres portant sur les représentations des causes minoritaires, les éditions Akata sont engagées dans les causes LGBT+ notamment, et leur catalogue est composé d’énormément d’œuvres mettant en avant cette communauté. Ils publient à la fois des mangas mais aussi des Light Novel et des romans ado. Cette particularité fait partie des directives principales de la maison d'édition, ce qui la rend particulière à sa concurrence.

akata.fr
Quelques titres du catalogue des édtions Akata

Nous voyons de plus en plus de représentations des minorités parmi la population, ce qui est exceptionnel pour un pays qui a des coutumes allant à l’encontre de l’individualisation. Autrefois critiquées, nous pouvons voir vers la fin des années 1990 une multitude d’œuvres dissimulant de manière implicite des représentations LGBT+ à travers des personnages. Les tabous se brisent et nous vivons actuellement une ère déterminante en terme de représentations, dans laquelle les moeurs évoluent et cherchent à représenter davantage toute la population. 

Marie-E B

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26 mars 2022 6 26 /03 /mars /2022 11:00

Les Super-Héros, ces personnages si puissants, si majestueux, si inspirants pour beaucoup de monde. Lors de la lecture d’une de leurs histoires nous sommes impressionnés, lors du visionnage d’un film de héros nous sommes admiratifs. Pourtant ces héros n’en sont que très généralement des humains, des humains avec leurs peines, leurs problèmes, leurs traumatismes, leurs failles. A quel point ces héros peuvent-ils encaisser leur rôle de héros et leur rôle d’humain sans perdre pied ?
Nous allons ici nous concentrer sur les héros des deux grandes maisons d’édition de comics américains de super-héros : DC et Marvel.

L’UTILITÉ DU MASQUE ?

La première difficulté que peut rencontrer un héros lorsqu’il commence son activité, c’est la dissimulation de son identité. Ils veulent pour la plupart l’anonymat pour garder une vie « normale » en dehors de leur rôle de héros comme le fait Superman avec son métier de journaliste qui est très bien évoqué dans « Superman Terre-Un » où nous retrouvons une réécriture de l’Homme de demain arrivant en ville et étant perdu en tant qu’homme normal ne sachant comment agir de manière normale.

De nombreux héros possèdent cette même volonté de garder un anonymat pour se protéger ou protéger les autres, Batman alias Bruce Wayne que vous pouvez lire dans Batman Année Un, Spider-Man plus connu sous le nom de Peter Parker dont les origines et son questionnement sur l’anonymat se retrouve dans Ultimate Spider-Man.

DÉPRESSION ET AUTRES MALADIES MENTALES

Au-delà de la question de l’anonymat qui peut être une préoccupation importante des héros, ils doivent apprendre à gérer leurs traumatismes et leurs maux comme dans Mister Miracle qui s’ouvre sur une tentative de suicide de notre héros dans sa salle de bain. Personne n’est immunisé aux problèmes inhérents à notre psyché, les héros n’en font pas exception.

Pour cela, Heroes in Crisis, nous amène au sanctuaire, lieu où les héros se retrouvent avec un psychologue virtuel pour les aider à surmonter leurs traumatismes. Ce comics nous amène directement aux problèmes les plus enfouis des héros, surtout lorsque ce sanctuaire devient une cible afin de mettre en lumière leurs plus grandes faiblesses.

La plupart des héros n’en restent pas moins des humains, comme pour Tony Stark qui revêt l’armure d’Iron Man en tant que héros mais qui ne parvient pas à combattre son démon intérieur le plus puissant : son alcoolisme. Longuement évoqué dans Le Diable en bouteille et présent dans presque tous les comics d’Iron Man. Récemment nous l’avons vu dans The Death of Doctor Strange sorti en 2021 aux USA où Stark se retrouve envahi de pulsions alcooliques alors même que ses capteurs vitaux indiquent que tout va « bien » pour lui.

DES HÉROS SENSIBLES ET IMPULSIFS

Matt Murdock, plus connu sous le nom de Daredevil est un justicier de l’univers Marvel, pourtant aveugle suite à un accident, cela ne l’a pas empêché de se battre pour la justice. Dans le run de Miller, Daredevil se voit en train d’inspirer un enfant de par ses actions ; alors qu’il est heureux de se sentir admirer, ce même enfant l’imitera faisant de lui un criminel. Daredevil est un héros très sanguin qui n’hésite pas à laisser exploser sa violence lorsqu’il est poussé à bout ce qui contraste complètement avec l’image idéale faite des héros et nous amène à une identification lors de la lecture qui peut souvent être plus réaliste quant aux réactions montrées.

L’un des héros les plus humains que nous pouvons retrouver dans les comics est sans doute Batman, ne possédant pas de pouvoirs surnaturels mais seulement son argent, son intelligence et sa force. Il devient ainsi un héros auquel il est relativement simple de s’identifier, encore plus lorsqu’il succombe à ses démons intérieurs.

Suite à la mort du second Robin, Jason Todd à cause de son ennemi de toujours, le Joker dans le comics, Un Deuil dans la famille , Batman est brisé, incapable de penser correctement.

Devenu alcoolique Batman n’est plus le même et la plupart de ses propres ennemis ne le reconnaissent même pas tant il est bouleversé, cela se ressent dans le comics Batman Silence où les ennemis de Batman s’allient à cause d’un mystérieux individu pour le mettre à terre. Ce style de comics dénote fortement des idées reçues qu’on peut en avoir puisqu’ils s’intéressent en priorité à la psyché et aux problèmes de nos héros avant de proposer un schéma purement manichéen de méchant contre gentil. Le développement de Batman en est ainsi un exemple idéal notamment dans la série des « Batman White Knight » où Batman est devenu fou suite à ce qui est raconté dans Un Deuil dans la famille et se montre sous une apparence brutale et bien plus violente que d’habitude, alors que dans le même temps le Joker ayant pris des médicaments est devenu une personne respectable et souhaite devenir le maire de Gotham. Voir Batman se battre contre son envie de vengeance pour tout ce qu’à pu faire le Joker par le passé comme dans Killing Joke d’Alan Moore qui nous raconte l’histoire du Joker tentant de transformer l’homme le plus intègre de la ville en criminel à l’aide d’une seule mauvaise journée ou Batman Arkham Asylum qui nous emmène au cœur même de la folie.

Les comics de super-héros se sont longuement démocratisés depuis leur apparition lors du siècle dernier et cela se ressent dans la manière d’écrire sur des héros en prenant inspiration sur des faits de la vie réelle afin de favoriser l’immersion lors de la lecture tout en restant divertissant. Il est impossible de parler de tous les comics abordant l’aspect humain d’un héros mais je ne peux que vous inviter à vous rendre en librairie spécialisée pour obtenir des conseils sur un héros ou un thème qui vous plairait à aborder ! D’ici là je vous souhaite une bonne lecture !

Merlin RAPHANAUD

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8 mai 2021 6 08 /05 /mai /2021 17:55

"Crazy + genius = Shiga"

C’est ainsi que Scott McCloud, grand théoricien du 9e art a un jour désigné cet auteur émérite. Pourtant, malgré deux Eisnser Awards (prix prestigieux pour les comics) et une renommée certaine aux États-Unis, il est très peu connu en France alors que son œuvre est absolument extraordinaire. Amateur de comics indépendants, d’humour noir, de logique, de réflexion et de livre en général, aujourd’hui, petit focus sur cet auteur fabuleusement fou.

Jason Shiga

Jason Shiga

Un parcours atypique

Né en 1976 à Oakland en Californie, il avait beau être un passionné de livre, il n’avait jamais lu de comics ou de bande dessinée jusqu’à son arrivé à l’université. Alors qu’il suivait ses cours pour obtenir un diplôme en mathématiques pures (des mathématiques qui n’ont pas pour but d’avoir des applications pratiques, mais seulement orientées sur la pratique de celles-ci, détachées de la réalité), il s’inscrit dans un cours de bande dessinée. De son propre aveu, ça lui permettait d’avoir de bonnes notes toute en en lisant enfin des BD. Pas très fier de son projet de fin d’études pour ce cours, c’est-à-dire une bande dessinée de 4 planches, il la propose malgré tout à une librairie de son quartier qui fut enthousiaste. Depuis il continue d’en faire, et la majorité de ses ouvrages repousse et réinvente les codes de la narration et parfois même du support.

L'art de réinventer la BD

Jason Shiga alterne entre des projets de comics classiques, traditionnels et des comics interactifs, et c’est sur eux que nous allons nous concentrer en premier. Vous connaissez probablement le principe des « livres dont vous êtes le héros », où l’on participe à l’histoire en faisant des choix en allant aux pages indiquées pour continuer notre chemin. Eh bien il a réussi à appliquer ce principe dans plusieurs de ses projets mais seulement un d’entre eux a été édité en France : il s’agit de Vanille ou chocolat ? publié aux éditions Cambourakis en 2012.

Vanille ou chocolat ?
Vanille ou chocolat ?
Vanille ou chocolat ?

Vanille ou chocolat ?

On y suit le petit Jimmy Yee, jeune protagoniste que l’on retrouve également dans un grand nombre de ses œuvres, à l’instar d’un acteur qui interprète plusieurs personnages au fil de sa filmographie. L’histoire commence simplement en choisissant le parfum de la glace que l’on veut manger, et de là, nous pouvons découler sur un grand nombre de scénario aboutissant pour la plupart à l’anéantissement du monde. Selon l’auteur il y aurait 3856 scénarios possibles dans son livre, et si notre objectif est de trouver le « happy end », sachez qu’il regorge également de nombreux mystères et secrets, de code à déchiffrer pour découvrir des chemins inexplorés, mais également un mystère encore plus grand qui englobe tout le livre. J’y ai passé pas mal d’heures, et je suis pourtant encore très loin d’avoir fait le tour de ce petit bijou d’édition (certains de ses amis ayant mis plus de trois ans pour percer tous les mystères cachés dans cette pépite).  

Quelques créations

Quelques créations

Comme je l’ai dit, c’est le seul ouvrage de ce type publié en France, mais également aux États-Unis, et pour cause, la structure de ses comics interactifs est tellement complexe que l’impression en grande quantité est à l’heure actuelle quasiment impossible et les maisons d’éditions n’osent pas s’y confronter. C’est pour cette raison que Jason Shiga s’auto-édite et ne produit que des petits tirages de ses comics, ne dépassant guère les 100 exemplaires au vu du temps que cela lui prend. Par exemple dans un de ses projets, il a mis en place un système d’inventaire et de mémoire permettant de sauvegarder des informations pour avancer dans son livre, mais je vous propose d’aller lire cette interview pour découvrir cet aspect-là de son œuvre.

Des œuvres traditionnelles toutes aussi marquantes

S’il s’amuse et se passionne à repousser les limites du support que lui offre le livre, ses comics plus traditionnels sont tout aussi exceptionnels et marquants. Là où la BD offre des possibilités graphiques quasi infinies, il prend le contre-pied dans Fleep sorti en 2002 aux États-Unis et en 2008 en France, où un homme se réveille dans une cabine téléphonique entouré de bétons. Ce huis clos palpitant, saupoudré d’un humour grinçant, nous entraine dans une suite de raisonnements et de déductions scientifiques jusqu’au dénouement imprévisible. C’est pour ce récit qu’il reçoit son premier Eisner Awards dans la catégorie « Talent méritant une plus grande reconnaissance ».

Fleep et Demon
Fleep et Demon
Fleep et Demon
Fleep et Demon

Fleep et Demon

Il revient en force entre 2016 et 2018 avec un projet long de dix ans : Demon. Initialement sorti en 4 volumes, il est également disponible en intégrale de plus 750 pages. On retrouve Jimmy Yee en professeur de mathématiques désespéré, qui décide de se suicider dans une chambre d’un motel. Il se réveille pourtant en parfaite santé dans cette même pièce, il réitère l’expérience plusieurs fois mais le résultat est toujours le même, il réalise alors qu’il ne peut pas mourir, mais, il n’est pas immortel pour autant… Cette histoire prend des tournures de plus en plus grandioses et dantesques, et pour cause ! Son projet était d’écrire quelque chose de si extrême qu’il ne pourrait être publié. Finalement ce fut le cas et c’est une lecture absolument exquise et extraordinaire.

Pour aller plus loin

Je pourrais continuer de vous parler de cette personne si singulière, mais je préfère vous laisser vous renseigner et découvrir son œuvre et ce personnage. Vous pouvez déjà découvrir ses cinq bandes dessinées publiées en France sur le site de la maison d’édition Cambourakis (Fleep, Bookhunter, Vanille ou chocolat ?, Demon et Empire State).

Si vous êtes d’avantage curieux je vous conseille également d’aller lire cette autre interview, et de découvrir son site internet, où vous pourrez lire certains de ces comics en VO.

Et pour finir, si vous voulez créer votre propre BD interactive, sachez que Jason Shiga vous propose un petit tuto sur YouTube pour vous apprendre à en faire. Au plaisir de vous avoir fait découvrir un artiste talentueux !

Comment faire son comics interractif

Slim

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