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© Ronald Van Cauter, 2006

 

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A vous de jouer !

16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 12:23
Source : Journal En Marche

Source : Journal En Marche

Si vous aussi vous avez envie de « ragequit » quand on vous parle de jeux-vidéos parce que vous n’y comprenez rien à rien et que vous rêvez juste de « spawn » dans une autre pièce quand vos proches commencent à en parler dans leur jargon, cet article est pour vous. Bienvenue sur l’article « Les jeux vidéos pour les nuls » !

 

 

Les différents types de jeux et de consoles

Tout d’abord, ces jeux peuvent être physiques, c’est-à-dire que nous allons l’acheter en magasin ou sur Internet, ou bien encore dématérialisés, c’est-à-dire que nous aurons accès au jeu directement sur notre support de jeu mais sans avoir la boîte.

Parlons ensuite des différentes consoles ou supports sur lesquels nous pouvons jouer. La toute première console fut créée par Ralph Baer par la société Magnavox, en 1972 avec le nom Odyssey. Elle fera partie de la première génération de consoles, qui précède la Nintendo 3DS, la PlayStation, la Xbox One, la Wii U, etc. Nous pouvons mentionner les consoles de salon (comme les Xbox, PlayStation), les consoles portatives (Nintendo DS, Nintendo Switch par exemple) et pour finir, le PC. Depuis quelques années, le téléphone portable est également devenu un support à part entière.

Passons aux jeux-vidéos phares. Nous pouvons noter les jeux comme Mario évidemment, qui s’est décliné et se décline toujours en différentes versions, CallofDuty, Tetris, Les Sims, League of Legends. Si vous connaissez les titres de ces jeux, tout n’est pas perdu, vous n’êtes pas si nul que cela finalement !

Pour finir, une liste de quelques genres de jeux-vidéos qui peut paraître effrayante mais qui malheureusement, doit être connue partiellement pour ne plus être complètement perdus : Aventure, Course, FPS (First-Person Shooter = jeux de tirs subjectif), MMORPG (Massively Multiplayer Online Role Playing Game) ou MMO (Massively Multiplayer Online = jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs.), Plate-forme, RPG (Role Playing Game), Simulation, Sport.
Source : site de l’afjv (Agence Française pour le Jeu Vidéo)

Source : bertrandsoulier.com

Source : bertrandsoulier.com

Les acteurs du jeu-vidéo

Tout comme pour la chaîne du livre, le jeu-vidéo vient de quelque part, il est imaginé, conçu, testé, etc. Depuis quelques années, ce monde se développe tellement que beaucoup de métiers et de postes furent créés, laissant des Bac+5 prendre la place des autodidactes.

Les développeurs : leur rôle est donc de développer le jeu-vidéo (merci…) afin qu’il soit toujours plus efficace et rapide, grâce au codage qu’ils doivent maîtriser à la perfection. Leur champ d’action est très vaste et va toucher le design, la programmation, ou bien encore la musique assistée par ordinateur, et bien d’autres.

Les développeurs les plus connus : Notons que la plupart des grosses entreprises de jeux-vidéos sont également éditeur et/ou distributeur. Nous pouvons citer Activision -qui depuis 2007 constitue Activision Blizzard avec Blizzard Entertainment- (Guitar Hero, CallofDuty), Atari, Nintendo (Mario, Pokémon), Electronic Arts (Les Sims), Konami, Square Enix (Final Fantasy, Dragon Quest), Ubisoft (Just Dance, Assassin’s Creed), Sony Computer Entertainment ou bien encore Microsoft (Minecraft, Forza). Depuis 2008, Blizzard Entertainment est le leader du marché, dépassant Electronic Arts, Activision ou bien Ubisoft. Mais celui sur lequel nous allons le plus nous pencher est Blizzard Entertainment qui depuis quelques années a un succès phénoménal auprès des joueurs. Chaque sortie de nouveau jeu est un évènement mondial, comme les jeux World of Warcraft, Diablo, Hearthstone, Heroes of the Storm ou bien encore Overwatch.

Source : actugaming.net

Source : actugaming.net

Le succès Overwatch

Sorti en 2016, ce jeu (MMORPG) se déroule dans un monde néo-futuriste, en 2077. Malgré sa date de sortie, il rassemble encore les foules, tant sur le jeu, qu’en « IRL », dans la vie réelle. Savez-vous qu’il existe une compétition professionnelle mondiale spéciale pour ce jeu, depuis 2016 et se déroulant chaque année durant la Blizzcon, une convention. Si vous souhaitez briller encore plus en société, sachez que la France est arrivée 4eme en 2016 et 2017, et dans les derniers cette année, en 2018. Comme vous pouvez le voir avec cet exemple concret, le jeu-vidéo est non seulement devenu un secteur d’emploi à part entière, mais également un sport, avec des compétitions mondiales ou non, rémunérées, avec des équipes nationales de professionnels qui s’entraînent tous les jours ou presque. Cela s’appelle de l’E-sport.

Paris Games Week 2018. Source : Agence Française du Jeu Vidéo

Paris Games Week 2018. Source : Agence Française du Jeu Vidéo

Qui se ressemble s’assemble ?

Ce que je préfère le plus, ce sont les conventions. Une convention est comme un salon littéraire, mais sur un ou plusieurs thèmes différents. Vous avez déjà entendu parler de la Japan Expo ? Ou bien encore du Paris Manga ? Eh bien il existe la même chose pour les jeux-vidéos. Des conventions sont entièrement dédiées au jeu comme la Blizzcon dont nous parlions tout à l’heure, ou la Paris Games Week (la « PGW ») qui est le troisième plus grand salon mondial dédié au jeu-vidéo ! Ce qu’il y a d’assez impressionnant avec ce monde, c’est qu’au départ, tout n’est que virtuel. Lors de ces conventions, les personnes se déguisent même en leur personnage préféré : cela s’appelle le « cosplay ». Le virtuel devient du réel et rassemble les foules pour de beaux moments à partager.

Source : Hitek

Source : Hitek

AFK : Le joueur est temporairement indisponible.

Bug : problème du jeu ou du matériel qui parasite le jeu.

Camper/campeur : utilisé dans les jeux de tir, c’est un joueur qui reste caché en attendant que des ennemis passent.

Cheater : personne utilisant des « cheat » (triche)

Déco : quand la connexion d’un joueur le fait partir du jeu

DPS « dégâts par seconde » : caractérise souvent un type de personnage (classe) qui a pour rôle de faire des dégâts.

Farmer : passer beaucoup de temps à jouer pour augmenter le plus vite possible de niveau.

Freeze « geler » : ne plus pouvoir bouger, un bug informatique ou le jeu qui se fige.

Full : plein.

Gameplay : terme utilisé pour parler de la jouabilité d’un jeu ou d’un personnage.

GG « Good Game » : « bien joué ! »

Healer : Classe de personnage qui a pour rôle de soigner son équipe.

PV : points de vie.

Kill : tuer.

Lag : bug lié à la connexion d’un joueur.
Team mate : vos équipiers.

PNJ : Personnage Non Jouable, souvent des commerçants dans les rpg.

PVE : « Player Versus Environment », joueur contre le jeu (mob).

PVP : « Player Versus Player », joueur contre joueur, souvent lors de duel de joueur.

Ragequit : S'énerver et quitter fermement le jeu. 

Spawn : endroit où les joueurs réapparaissent.

Respawn : « ressusciter » réapparaître à l’endroit de départ après une mort.

Skill : « compétence » utilisé pour caractériser le niveau d’un joueur.

Skin : Apparence d’un personnage.

Stuff : équipement d’un personnage.

Support : personnage qui soigne son équipe.

Tank : personnage qui encaisse les dégâts.

Source : journaldujapon

Source : journaldujapon

Autres produits disponibles

 

Sachez que si vous souhaitez faire plaisir à une gameuse ou un gamer, il existe de plus en plus de livres sur des consoles en particulier ou alors des jeux. La maison d’édition Mana Books édite donc des livres dans cet univers, avec par exemples des livres sur Children of Mana, Dragon Quest ou bien encore sur le jeu Fallout. Leur catalogue est très fourni, de très belles idées cadeaux en perspective donc !

Maroussia VERRON

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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 18:40
Comment économiser en voyage ?

Dans cet article, je vous livre toutes mes astuces pour voyager sans se ruiner : les bons plans, ce qu’il ne faut pas oublier et les applications qui peuvent être utile pour partir à l'aventure !

Cela va dépendre évidemment de ta destination. Si le pays dans lequel tu te trouves a un pouvoir d'achat très faible tu dépenseras évidemment moins d'argent.

Dans tous les cas, essaye de fréquenter les endroits où se trouvent les locaux, c’est souvent moins cher que les attractions et les activités touristiques et beaucoup plus authentique.

Comment économiser en voyage ?

Les sites internet qui t’aident pour préparer ton voyage :

Pour les billets d’avions je te conseille d’aller jeter un œil sur les sites comme skyscanner ou rome2rio, ce sont des comparateurs de billets et tu peux en trouver pour des prix vraiment pas chers, le mieux c’est aussi d’avoir des dates et des horaires de départs flexibles pour éviter les dates avec de forts départs en vacances (évidemment ce n’est pas possible pour tout le monde). Les billets d’avions avec des escales sont aussi moins cher, bien que plus long par contre.

Pour le logement différentes choses sont possibles. Cela dépend de l’endroit et la période à laquelle tu veux partir mais le moins restera toujours le camping. Mais dans ce cas, il faut néanmoins prévoir de prendre pas mal d’affaires plutôt encombrante (tente, sac de couchage, réchaud…), c’est donc bien compliqué si tu pars en avion.

Sinon, il existe air bnb, qui est un site où des particuliers louent des appartements /maisons. Les prix peuvent être intéressants et, même s’il faut se méfier des annulations de dernières minutes, cela reste un site très pratique avec, en général un bon rapport qualité/prix.

couchsurfing est un site internet qui met en relation des individus, pour se faire prêter un bout de canapé, un repas, parfois une journée pour visiter la ville ou la région. C’est gratuit et donc permet de faire beaucoup d’économies et de rencontrer des locaux. Evidemment, il faut faire attention aux personnes sur lesquelles on peut tomber, toujours être vigilant et ne pas hésiter à partir si quelque chose ne va pas.

Il existe aussi d’autres sites de comparateur pour les logements comme booking ou hostelworld.

park4night est une applications utile pour les camping-cars, caravanes ou les personnes souhaitant dormir dans leur voiture, elle permet de partager et de trouver des endroits sympas où se garer et dormir dans son véhicule.

Applications utiles

map.me est une carte sans internet, très pratique, il suffit juste de pré-télécharger les cartes qu'on souhaite avoir par la suite sans internet.

tricount : utile quand le voyage se fait à plusieurs, cette appli permet de se partager les dépenses. 

La carte jeunes européenne

C’est une carte qui te permet d’avoir des réductions sur pleins de bons plans (logement, musée, billet de train…) en Europe. Elle coûte 10 euros et est valable un an dans 38 pays. Pour l’obtenir il suffit juste d’avoir entre 12 et 30 ans, et de la commander en ligne sur le site https://www.cartejeunes.fr/ .

Comment économiser en voyage ?

Réduire au maximum ses frais bancaires

Attention aux commissions fixes lorsque vous retirez de l’argent, il vaut mieux prendre une bonne somme plutôt que de revenir plusieurs fois et de perdre jusqu’à 5€ en frais à chaque retrait. Vous pouvez aussi retirer du liquide dans votre banque et faire le change une fois sur place, essayez plusieurs bureaux de change pour les comparer et faire le bon choix. Vérifiez qu’ils ne prennent aucune commission dessus ! J’en ai déjà vu qui prenaient 30% ce qui est vraiment beaucoup !

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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 18:20
L’émergence de la couture durant ces dernières années

A l’heure actuelle on voit de plus en plus l’émergence du DIY, du faire soi-même, pour différentes raisons, que ce soit pour des raisons économiques, par passion, ou par l’envie de faire soi-même.

La couture ne fait pas exception à cette règle.

 

Qu’est-ce que le DIY ?

Le DIY c’est le Do It Yourself, le faire soi-même. Ce phénomène de société est apparu il y a une dizaine d’années et depuis s’ancre de plus en plus dans les modes de vie de chacun. Cela se traduit par la création de nombreux kits à faire soi-même ou encore des livres, ou des tutos disponible sur internet. Des salons consacrés au DIY émergent aussi.

Cette tendance s’est démarquée après la crise économique de 2007. Le DIY agit également contre la consommation de masse, contre la manière de tous se ressembler, on le retrouve de manière générale que ce soit pour le bricolage, la cuisine, cela ne se réduit pas uniquement à la couture.

C’est également une manière de se valoriser soi-même de reprendre sa vie et ses envies en main, d’exprimer sa créativité.

 

Et la couture ?

La couture n’est pas en reste et depuis peu un réel intérêt s’est développé pour celle-ci, de même que des émissions télés ont été créées, comme cousu main sur la 6, qui a connu pas moins de 3 saisons. Il s’agit d’une émission très suivie et qui donne la possibilité au gagnant de publier son propre livre.

Des salons autour de la couture et autres loisirs créatifs ont lieu, comme le CSF (Création et Savoir Faire) qui se déroule une fois par an à Paris, ainsi qu’Aiguille en fête qui regroupe les divers travaux d’aiguilles comme la couture, le tricot, … D’autres salons comme Créativa ont aussi lieu dans la France entière comme à Nantes, à Rouen, …

 

De plus en plus de personnes prennent le chemin de leur machine à coudre pour réaliser leurs propres créations en allant des petits accessoires jusqu’à des pièces plus importantes, comme des petits hauts, des jupes ou encore même des vestes, des manteaux... 

Les ventes de machines à coudre augmentent fortement. On observe un rajeunissement des acheteurs, au début des années 2000, 80% des personnes qui achetaient une machine à coudre avait plus de 50 ans, dans les années suivantes ce sont des personnes ayant entre 30 et 40 ans qui investissent dans une machine à coudre. A l’heure actuelle beaucoup d’adolescentes font le pas vers cet achat. Ceci est une observation faite par le patron de la marque Singer.

 

Un réel marché est lancé face à cette émergence récente de la couture. Les écoles de couture connaissent un fort attrait ces dernières années.

Il y a également l’apparition d’ateliers couture, des cafés couture, ou encore des cours de couture, ces derniers apparaissent un peu partout en France. Comme par à Rouen, en Bretagne ou bien encore depuis peu à La Ciotat, …

 

Face à cet engouement pour la couture de plus en plus de blogs consacrés à la couture on rejoint la blogosphère. Sur ces derniers on retrouve des articles concernant la réalisation d’un vêtement, qui indique le patron utilisé, ainsi que le tissus, ce qui a été ou pas, il s’agit en quelque sorte d’un carnet de bord pour les couturières qui ainsi peuvent partager leurs impressions par rapport à la réalisation d’un modèle.

De nombreux comptes de couture se sont aussi mis à fleurir sur Instagram une réelle communauté couture est en place. Cela permet aux passionnés de couture de partager leurs créations ou d’échanger sur la couture. Des Instagrameuses en viennent même à publier leurs propres livres.

De plus en plus de créateurs indépendants, crée leurs propres marques et leurs propres patrons comme Deer and Do, Anna Rose patterns, Anne Kerdilès, Aime comme Marie et bien d’autre. Toutes ces marques de patrons se développent et crée des patrons de vêtements accessible aux débutants mais aussi à des personnes plus avertis, avec des degrés de difficultés qui diffèrent.

 

Et les fournitures ?

 

L’émergence de la couture durant ces dernières années

Pour l’achat du tissus, des marques de patrons ou des personnes se lancent dans la création de leur propres tissus avec leur propres motifs, imaginés, crées et mis à la vente. De grands magasins spécialisés existent également. L’achat de tissus peut se faire dans le commerce. Néanmoins de plus en plus de sites internet dédiés à la vente de tissus ainsi que de fournitures de couture apparaissent.

Pour tous ce qui est mercerie, cela se trouve assez facilement dans le commerce ou sur des sites internet spécialisés.

Pour l’achat d’une machine à coudre, on trouve différentes marques le principal est de bien s’interroger au préalable sur ce que l’on souhaite faire avec, afin de choisir celle qui correspond le mieux à nos besoins.

 

Et le coût ?

Pour la couture, l’affirmation que coudre ses vêtements revient moins chère est défendable. En effet une fois que l’on prend en compte l’achat du patron, du tissus, du fil, de la mercerie s’il en faut (fermeture éclair, biais (« ruban » replié en quatre qui permet de réaliser de jolies finitions), boutons, …), cela peut revenir plus chère qu’un vêtement du commerce. Les tissus peuvent être plus ou moins chère selon l’endroit où ils sont achetés ainsi que selon leur qualité.

 

Et les hommes ?

Même s’ils se mettent aussi à la couture ils restent très minoritaires, sur 10 personnes, il y a un homme contre neuf femmes.

 

Le but de la couture est avant tout de se faire plaisir en réalisant des pièces qui nous plaisent, qui sont personnalisées, qui seront de qualité avec des jolies finitions.

La couture c’est avant tout se faire plaisir !

 

Audrey L

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21 avril 2019 7 21 /04 /avril /2019 18:16
La Kube box

   Depuis quelques années nous avons pu voir se développer le concept de box, payer un abonnement et recevoir chaque mois une box liée à un thème précis. Il existe maintenant un grand nombre de ces box, il y en a pour la cosmétique, le thé et même certaines dans lesquelles vous pouvez trouver des bouteilles de vin ! Alors, pourquoi ne devrait-il pas y avoir des box littéraires

 

   Les box littéraires sont assez développées dans les pays anglophones, leurs nombres augmentent chaque année. Le principe de ces abonnements repose sur un thème mensuel qui permettra de trouver un livre correspondant, souvent une nouveauté, avec des goodies autour de l'univers de ce livre, cela peut aller du marque page, à des écharpes ou bien des bougies.

 

   En France il y a quelques-unes de ces box littéraires et parmi elles, la Kube Box. La Kube a été créée en 2015 par Samuel Cimamonti et Aurore Choanier, qui seront rejoint par Anthony Darquey. Cette box repose sur le principe d'une box personnalisée.

 

   En effet, chaque lecteur va enregistrer ses préférences littéraires, va préciser quel genre il souhaite recevoir et peut même indiquer quels livres il a déjà lu au travers d'un questionnaire. Cela permet alors au libraire désigné de choisir un livre adapté à chaque client. Car effectivement, ce sont des libraires qui choisissent les livres à envoyer ! Il s'agit réellement d'une box personnalisée, faite sur-mesure. Chaque box envoyée contient un livre différent, chaque box est donc unique. La Kube laisse le choix au client de valider l'envoi du livre ou bien de garder la surprise jusqu'à la réception. Il y a aussi une possibilité de retour du livre si le chois de libraire ne nous convient pas. 

 

  Interview de Anthony Darquey

Pouvez-vous vous présenter ?

 « Je suis Anthony Daquey, cofondateur de la Kube avec Aurore et Samuel. Je suis issu d’une formation d’ingénieur, Samuel a fait l’ESSEC et Aurore possède un Master de communication culturel. Nous avons des profils différents et nous ne sommes pas issus du monde de la littérature, mais la Kube box a tout de même été créée il y a trois ans. »

 

 

Comment vous est venu l’idée de créer une box littéraire ?

« Tout est partis de Samuel. Il a eu un coup de foudre pour un livre de Steinbeck et il cherchait à trouver un livre similaire. Avec l’importance d’internet et le nombre important de librairies en France, l’idée de mettre en relation les libraires et les lecteurs cherchant un livre précis est apparue. Cela s’est alors traduit par la création d’une box mettant en relation lecteurs et libraires. »

 

 

Pourquoi avoir décidé de travailler directement avec les libraires et qu’est-ce qui vous a convaincu de ne pas suivre un modèle plus traditionnel ?

 

« Cela vient du fait que nous considérons la lecture comme personnelle. Comment peut-on s’y retrouver dans toute cette offre ? Avec Samuel et Aurore nous avons tous trois des goûts différents, nous lisons des livres différents. Nous avons la volonté de satisfaire le lecteur, de lui permettre de vivre une expérience unique avec un livre choisis avec soin. Il est impossible de lire tous les livres existant, la sélection est donc primordiale ; la sélection doit être parfaite pour être sûr que le lecteur passe un bon moment. Grace à la Kube, vous recevrez un livre qui vous marquera, choisis pour vous en fonction de vos goûts, de votre profil, de votre demande. Le côté classique d’une box ne donne pas particulièrement envie de lire le livre reçu, on ne peut pas être sûr qu’il plaira au lecteur, avec la Kube cela devient possible. »

 

 

Comment choisissez-vous les libraires partenaires ?

« Nous avons plus de cent librairies partenaires et cela fonctionne principalement grâce aux bouches à oreille. Un libraire en parle à un autre qui va nous contacter, c’est un cercle vertueux. Une fois le contact établit, il faut créer l’espace de la librairie. Nous avons dans l’équipe une ancienne libraire qui travaille en interne pour assurer un suivi, elle est très proche des nouveaux libraires et garde un œil sur les recommandations et réponds à leurs questions. Au bout de deux mois, les libraires sont indépendants, cette période de suivi est indispensable. »

Les KubeBox disponibles

 

Il y a différents types de box disponibles chez Kube. On retrouve tout d'abord la Kube Originale qui contient un livre de poche et des petits goodies qui tournent autour d'un thème renouvelé chaque mois. Le prix est fixé à 15 euros, hors frais d'envoi. Il y a ensuite la Kube Majuscule qui contient un livre grand format et quelques à-côtés. Pour ces raisons, le prix de cette box est de 22 euros.

 

   Une box pour enfant est également disponible, il s'agit de la Kube 7-11

contenant un livre adapté aux enfants pour lui donner goût à la lecture ou bien pour assouvir son envie de lecture. 

 

    Kube propose également à la vente des coffrets, à acheter pour soi-même

ou à offrir. Il y a plusieurs coffrets destinés aux enfants et classées par tranche d'âge. Il y a le coffret Mes amis les animaux pour les enfants de 0 à 3 ans contenant trois livres autour du thème des animaux avec un accessoire de papeterie. Il y a aussi le coffret Je découvre les émotions avec cette fois trois livres mettant en scène des héros attachants. 

 

   Les enfants de 4 à 6 ans ont également deux coffrets qui leur sont destinés, le coffret Je mène l'enquête avec trois livres qui constituent un kit pour éveiller la curiosité des enfants avec des petits jeux, et le coffret Pour un merveilleux voyage qui tourne évidemment autour du thème du voyage, accompagné d'un accessoire de papeterie. 

 

   Il reste maintenant deux autres coffrets disponibles et plutôt destinés à des adultes. Le premier est le Coffret Livres (qui fait du bien) pour retrouver trois livres « cocooning », ainsi qu'une infusion, du chocolat et un bullet carnet, quoi de mieux pour se détendre?

   Le deuxième est le Coffret Lie de Vin, comme son nom ne l'indique pas, aucune bouteille de vin ne sera contenue dans la box mais pas de panique, trois livres traitant de l'histoire des plus grands vins et de l'art de la dégustation seront inclus dans la box accompagnés d'un tire-bouchon, d'un bec verseur, ainsi que d'étiquettes pour pouvoir personnaliser ses meilleurs bouteilles. 

 

  

Mon expérience personnelle

 

 

 J'ai eu la chance de pouvoir avoir un abonnement de trois mois pour la Kube Majuscule, recevoir cette box était chaque mois un plaisir. Le choix des libraires était à chaque fois judicieux, parfois même trop puisque, ayant mal répondu, au questionnaire j'ai reçu un livre que je possédais déjà! Je peux donc témoigner de l'efficacité du service après vente de la Kube, une réponse rapide au mail envoyé et un échange rapide et sans complications. 

 

   Le contenu de la box était chaque mois très satisfaisant. J'ai même eu la chance de pouvoir recevoir une box surprise en Septembre, cela vient en remplacement de la box du mois, et contient des goodies différents; ce mois ci il s'agissait d'un tote bag et de thé, très bon soit dit en passant. 

 

   J'ai donc été très satisfaite de ces réceptions, de la qualité du contenu ainsi que du service de la Kube. Pouvoir recevoir dans une box un livre choisis par un libraire était un grand plaisir et un concept que je trouve très bien amené. Je recommande donc cette box et vous invite à vous laisser tenter, ou à retrouver les box Kube disponibles dans certaines librairies lors d'opérations spéciales. 

 

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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 18:37

Comme tout média, la bande dessinée reflète son époque. Mais plus que tout autre média, la bande dessinée touche un jeune public à l'esprit encore peu critique et facilement manipulable…

Tous les pays vont utiliser la bande dessinée comme un moyen de propagande. En France, en 1915, il y a eu Bécassine pendant la guerre qui  va soutenir le moral des soldats, son message s’adresse plutôt à un public de jeunes filles pour leurs montrer leurs rôles pendant la guerre. Dans Les pieds nickelés s’en vont en guerre de Louis Forton, le message est plutôt destiné à un public plutôt masculin, un titre qui tourne en dérision l’adversaire, les «Boches».

Mais le pays qui a le plus utilisé la propagande reste de très loin les États-Unis qui, depuis la Seconde Guerre Mondiale et par le biais de grandes maisons comme Marvel et DC Comics, vont inonder le marché éditorial de la bande dessiné avec leurs comics books (les comics, ou comics books, sont, pour les Américains, les bandes dessinées) mettant en scène différents Super-héros sur fond de propagande.

Tout commence en 1938,  les comics, qui étaient jusque-là réputés pour être des histoires courtes et humoristiques, deviennent connus dans le monde entier avec la création du premier Super-héro : Superman.  En février 1940, Superman détruit la défense allemande, brise ses canons d’un coup de poing avant de saisir le Führer par le col…

La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande

Avec leurs pouvoirs surnaturels, les Super-héros vont constituer un grand univers qui fera rêver les lecteurs et vont, par la même occasion, symboliser les valeurs des Etats-Unies. Depuis la Seconde Guerre mondiale, ils deviennent les anges gardiens du monde : Captain America et Superman combattent  le nazisme, Thor et Iron Man se battent contre le communisme… Ils luttent contre les tensions internationales de leur temps.

L’armée américaine, pendant la seconde guerre devient alors le plus gros acheteur de comics pour satisfaire et encourager ses soldats : 25% des magazines expédiés étaient des comics.

De plus, 70 millions d’Américains lisaient des comics pendant la guerre, ce qui représente près de la moitié de la population de l’époque.

En avril 1942, la Marine inclut même des fascicules de Superman dans la liste de ses fournitures prioritaires.

L’image des Super-héros a été très vite utilisée pour faire des affiches de propagande, comme ce fut le cas pour Captain America qui sera un symbole important de l’idéologie américaine : son image sera associée au courage et à la puissance des soldats américains, dans le but d’encourager les Américains en âge à s’engager dans l’armée. Il fait ainsi office d’appel aux armes.

La bande dessinées américaine comme outil de propagande

Le  personnage de Captain America est  né  pendant  la Seconde  Guerre  Mondiale,  en  décembre  1940,  alors  que  les États-Unis  ne  sont  pas  encore  entrés  dans  le  conflit.

Captain America raconte l’histoire de  Steve  Rogers, un jeune  homme  fragile transformé par l’armée en « super-soldat » à l’aide d’un sérum. Il n’a pas de  « supers  pouvoirs »,  mais  il véhicule  toutes  les  valeurs  de  l’armée  américaine:  il  combat  pour  la  liberté.

Ce Super-héro est reconnaissable par sa tenue, son bouclier aux couleurs du drapeau américain, son visage  masqué, une la lettre A sur le front, de petites ailes, semblable à celles de Hermès, le messager des dieux, de chaque côté de la tête et une étoile sur son torse, évoquant la bannière étoilée. Il est évidemment, rien qu’avec sa tenue, qu’il est un personnage créé pour la propagande américaine !

Par ailleurs, il y a eu d'autres « Captain » qui représentent d'autres pays comme Captain Britain, Captain Nazi…

La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande

Il est quand même assez étonnant qu’un personnage aussi « cliché » ait réussi à perdurer jusqu'à nos jours !

De plus, nous pouvons également remarquer que la couverture d'un comics joue un rôle important, voir même majeur dans la propagande. La couverture attire et donne envie  aux  lecteurs  d’ouvrir  les  comics  pour  connaître l’issue  du combat et de pouvoir s’immerger dans des histoires bourrées d’action…

La couverture définit très clairement les idées que veulent faire passer les auteurs : par exemple, dans le comics numéro 1 de Captain America, nous pouvons le voir battre Hitler à la force de ses poings ; sur la couverture 17 de Superman, nous pouvons l’observer  soulevant l’empereur Hiro Hito et Hitler au-dessus de la Terre, ceux-ci étant ridiculisés par leurs airs effrayés rentrant en contraste avec la dureté du regard de Superman.

La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande

De plus nous pouvons également observer un schéma récurrent dans ces couvertures, que ce soit dans le numéro 78 de Captain America, dans le numéro 12 de La torche humaine et dans Journey into Mystery #84 de Thor, il y a toujours une attaque dans le dos fait par les ennemies, renvoyant à un sentiment de lâcheté, l’utilisation de vocabulaire comme « hordes » renvoyant à un vocabulaire péjoratif qui renvoie à un sens barbare, l’utilisation de symboles récurrent comme les symboles du nazisme et du communisme, la couleur des uniformes qui renvoient à l’URSS et aux nazies, des personnages très stéréotypés en comparaison aux Super-héros américains qui eux sont d’un sérieux et d’une image de grandeur.

La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande

Ces couvertures ont pour effet de rassurer la population Américaine en diminuant ces hommes dangereux, en faisant croire que la guerre n’est rien d’autre qu’une promenade de santé mais également en voulant  inciter les jeunes enfants à devenir une sorte de Super-héro pour la patrie, face à des ennemis qui ne sont pas de taille.

Pour finir, il faut évidemment évoquer l’image d'Oncle Sam, la personnification des États-Unis, qui a été utilisé pour  faire un personnage de comics. Le personnage a combattu pendant la guerre d'indépendance, la guerre de sécession, pendant la Première Guerre mondiale, pendant la Seconde Guerre mondiale : le personnage représente à lui seul toute l’idéologie américaine.

La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande

 

 

Les comics sont donc un moyen efficace de faire passer des messages. De nos jours, l’image des Super-héros est encore utilisée avec par exemple l’image de Miss Marvel qui est un symbole de la lutte contre le racisme.


 

La bande dessinées américaine comme outil de propagande
La bande dessinées américaine comme outil de propagande

Paolo

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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 15:25
Coup de cœur de Léonie (LP)

Melvile T.1, l’histoire de Samuel Beauclair. Romain Bernard. Éditions Le Lombard, 2013.

Nous vous avions parlé de Melvile sur la Page Facebook du département, et il était plus que nécessaire que vous en sachiez plus !

Melvile, c’est LA bande dessinée nouvelle génération par excellence. Le premier tome sort en 2013, et Romain Renard se lance dans un paris fou : créer l’une des premières BD augmentée. C’est le Lombard qui va lui faire confiance pour ce projet : lancer à la fois un roman graphique, une plateforme en ligne et une application. C’est plus de deux ans de travail qu’il aura fallu à l’auteur pour créer cet univers. L’histoire, le papier à proprement parler, est accompagné d’une bande son (créée également par l’auteur) disponible sur Soundcloud, à retrouver ici :

https://soundcloud.com/melvile-b-o/sets/bande-originale-du-livre-melvile-lhistoire-de-samuel-beauclair) et qui se cale sur la progression du récit.

L’application Les Chroniques de Melvile, téléchargeable sur Iphone et Android , vous offre l’opportunité de déambuler dans la ville grâce à un « street vue » composé des dessins de Romain Renard. Vous pouvez également découvrir de nouvelles chroniques, complètement indépendantes de la BD, qui vous sont proposées sous formes de textes accompagnés d’illustrations, et même sous forme de vidéo !

Pour la première fois, une BD utilise le principe de la réalité augmentée ! Vous avez un Ipad ? Et bien c’est l’occasion de vous en servir de manière intelligente ! Avec l’application, scannez certaines pages de la BD, et vous pourrez voir les dessins s’animer, l’histoire dévoile ses secrets au fur et a mesure de votre lecture.

Vous l’aurez compris, Melvile, c’est un immense coup de cœur, un concept novateur qui apporte une nouvelle dimension à ce magnifique roman graphique.

Mais l’histoire me direz-vous ? Et bien c’est là que se révèle tout le talent de l’auteur. L’histoire se suffit à elle-même. Vous n’êtes pas technophile ? Vous ne souhaitez pas « parasiter » votre lecture ? Aucun problème, plongez vous simplement dans une magnifique histoire, à la fois sombre et très poétique. Ce premier tome vous plonge au coeur de la vie de Samuel Beauclair, auteur en perte de vitesse et d’inspiration, venu se réfugier dans la maison de campagne de son père, dans la petite bourgade de Melvile. Là-bas, il tente de faire face aux fantômes de son passé, et d’avancer coute que coute… Une histoire poignante, un final à vous couper le souffle… Bref, si vous ne l’aviez pas encore compris, il faut lire Melvile !

Découvrez également Melvile T.2, L’histoire de Saul Miller, Janvier 2016, Le Lombard.

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A vous de jouer !