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5 février 2022 6 05 /02 /février /2022 10:56
Les mystères du plateau de Gizeh

Les pyramides égyptiennes nous fascinent. Depuis l’enfance, nous entendons tout et son contraire à leur sujet. « Un complot des aliens », « les archéologues mentent sur leurs découvertes », ou encore « les égyptiens n’ont pas construit les pyramides, ils les ont juste utilisées ». Nous allons
essayer de tirer au clair les mystères de la Grande pyramide de Gizeh.


Regardons les prouesses techniques de sa construction. La pyramide est construite sur une colline rasée autour d’un pivot. Autour de celui-ci, la roche est encastrée en blocs du poids chacun d’une grosse berline. Les pierres sont transportées sur le Nil sur 900km et 130 dalles de granit
pesant chacune entre 12 et 70 tonnes sont hissées à presque 70 mètres de haut. La Grande Pyramide ne comporte que trois chambres : la haute, la médiane et la basse, tout le reste est donc rempli de pierres. 4 millions de blocs ont été empilés, de forme et de tailles différentes, ce qui complique la
construction. La précision d’empilage est de l’ordre du dixième de millimètre.

De plus, la pyramide est orientée si précisément qu’elle est à seulement 5 centièmes du Nord parfait. Cette prouesse technique n’a pas été égalée, même par la construction de l’Observatoire de Paris, qui est à 10 centièmes du Nord parfait. La pyramide ne possède non pas 4 faces, mais huit.
Chacun des côtés est légèrement incurvé en son centre, ce qui, un soir d’équinoxe, divise la face Sud en deux parties nettement distinguables.

 

Les mystères du plateau de Gizeh

La pyramide aurait été construite en 20 ans, car cela correspond au règne de Khéops. Or, pour une durée de construction aussi courte, il aurait fallu qu’une pierre soit extraite, transportée, taillée et positionnée toutes les deux minutes trente, à raison de douze heures de travail par jour pendant 20 années consécutives, tout en sachant que les égyptiens ne connaissaient ni la roue, ni l’acier, ni le fer. C’est avec des burins de cuivre, des maillets de pierre et des cordes de chanvre qu’ils auraient construit la pyramide.
La surface de la base de la pyramide équivaut à six terrains de foot pour un poids total estimé à 6.200.000 tonnes pour la hauteur d’un immeuble de 42 étages. Enfin, la pyramide a résisté à trois séismes, dont celui qui a détruit Le Caire le 12 octobre 1992.

À Teotihuacán, au Mexique, se trouvent trois pyramides en plein centre ville, dont la plus haute mesure 65 mètres de haut (contre 146 mètres pour la Grande Pyramide de Gizeh), 225 mètres carrés de base (contre 230 pour Gizeh), et les historiens estiment qu’il aurait fallu 150 ans pour la
construire. Pourquoi ? Parce que la passation de pouvoir était dans la continuité chez les précolombiens (le nouveau roi n’écrasait pas la mémoire du précédent), et que la pyramide est un temple, alors que la Grande Pyramide est décrite comme un tombeau pour les archéologues.

Comme Khéops n’a régné que 20 ans, il est logique que la construction de son tombeau s’achève à sa mort. Même si l’on rajoutait les 70 jours nécessaires à la préparation du corps du défunt, l’hypothèse que l’édifice fut construit en 20 ans ne tient pas la route pour les « hérétiques » de
l’égyptologie.

Au temple d’Osidérion en Égypte, les blocs sont assemblés – à première vue – sans réel ordre. Mais lorsqu’on observe bien, on peut voir une symétrie dans la disposition des blocs presque parfaite autour des portes par exemple. On peut y voir une volonté de ne pas trop retailler pour
économiser de la matière, mais une telle symétrie n’est pas le résultat de simples économie.

 

Si la construction du temple avait daté d’après 1783, on aurait pu y voir de l’anti-sismie. Pour avoir un monument qui tienne dans le temps, il faut qu’il soit hétérogène, donc avec des blocs de différentes tailles qui s’emboîtent parfaitement. Seulement, les égyptiens n’avaient – à notre connaissance – aucun moyen de tester leur système anti-sismique.

Sur le site d’Abydos, dans un temple construit par Séthi Ier dans la salle Hypostyle, se trouvent de mystérieuses inscriptions.

Les mystères du plateau de Gizeh

Ces hiéroglyphes montrent en effet un hélicoptère, un char d’assaut de la seconde guerre mondiale, un vaisseau extraterrestre, et un avion de chasse. Vous ne rêvez pas ! Mais vous n’avez pas tout à fait raison non plus.

Ramsès II, suite au règne chaotique de son père Séthi Ier, fait recouvrir son nom par le sien. Pour ce faire, il fait couvrir les ancien hiéroglyphes avec du plâtre, dans lequel sera gravé son nom. La superposition des deux et l’effet du temps qui fait tomber un bout de plâtre par-ci par-là font apparaître des éléments de notre civilisation.

Si vous avez déjà vu la Grande Pyramide en vrai, vous avez sans doute pique-niqué sur une sorte de terrasse de pierre noire, tellement envahie de touristes que vous n’y avez sans doute pas prêté attention. Or c’est un vestige appartenant à la pyramide !

La terrasse contient à la fois des parties brutes, des parties polies (pas seulement par le temps et l’érosion), des stries et des sillons taillés avec précision, alors qu’elles ont été mises là en même temps que la pyramide, soit en 2750 avant notre ère. Me direz vous, il est possible que quelqu’un
les aient faites à posteriori, ces stries et ces sillons ! Et ce serait vous mentir que de répondre oui.

L’outillage pour faire des sillons aussi fins qu’une carte bancaire ne passe pas dedans est tellement encombrant et cher qu’aucun artisan ne prendrait le risque de venir tailler quoi que ce soit dans cette roche.

L’égyptien de 2750 avant notre ère était plutôt perfectionniste et maniaque, puisque plus le matériau était dur, plus les finissions étaient parfaites. Là encore, si vous avez suivi vos cours de SVT au collège, vous me direz que le temps et l’érosion ont en partie fait le travail de polissage. Et vous auriez raison ! En revanche, ce que vous ne savez probablement pas, c’est que sur la statue de Ramsès II, le visage du pharaon est symétrique, et fonctionne
avec des cercles dont le diamètre est le même, et a été établi avec pi et le nombre d’or.

Est-ce que le temps et l’érosion savent utiliser pi et un compas ?

Les grandes statues de Luxor sont faites en granit et avoisinent les 15 mètres de haut, elles demandent des techniques que, même aujourd’hui, nous ne pourrions pas égaler. Souvenez vous de Ramsès II. Enfin, pas de lui complet, simplement son visage. Et bien sa statue à Luxor, en plus d’être composée de cercles parfaits de face et de profil, son visage est complètement symétrique, ce qui, selon toute logique, imposerait des outils de mesure. Or, à part un burin de pierre, un maillet de cuivre et une pauvre corde de chanvre, le tailleur de pierre avait vite fait le tour de sa caisse à outil !

En 1991, des scientifiques secondés d’une équipe d’ouvrier mettent en place l’expérience Nova, qui vise à reconstruire la pyramide en taille réduite avec les mêmes moyens qu’à l’époque.

Ne prenez pas la peine de chercher plus de choses sur cette expérience, il n’y a que très peu de sources puisqu’elle a été un fiasco. Seule différence avec la technique de la Grande Pyramide, les pierres étaient déjà sur le chantier. Soulever une pierre de moins d’un tonne aura demandé 10 heures
à l’équipe d’ouvriers.

Les mystères du plateau de Gizeh

Le projet ne sera jamais mené au bout, et quatre ans après la fin de celui-ci, l’ébauche de pyramide s’écroulera.

Saviez-vous que le « chapeau » de la Grande Pyramide n’est pas sur la Grande Pyramide ? Il est à une vingtaine de kilomètres, en bas de la pyramide de Snéfrou.

Les mystères du plateau de Gizeh

Il mesure un mètre cinquante sept de base et exactement un mètre de haut. Les mathématiciens sont peut-être un peu obsédés par les calculs, mais si l’on multiple par deux la longueur de la base du pyramidion, on obtient pi en mètre (157x2=3,14)… Ensuite, le fait que le pyramidion mesure exactement un mètre de haut a fait parler les plus silencieux des égyptologues. Le mètre a été adopté comme unité de mesure le 26 mars 1791 par Condorcet et
l’académie des sciences, soit 4.541 ans après la construction de la pyramide !

Pour ajouter la goutte qui fera déborder l’océan, je dirai simplement que le pyramidion est aux proportions de la pyramide à laquelle il appartient.

Coïncidence ou simplement connaissances ?

Le nombre d’or sert de base à la construction du Parthénon et des cathédrales, mais aucun plan de chantier pour aucun des monuments n’a été mis au jour. Fait étonnant, le profil de la Grande Pyramide est inscrit dans la Cathédrale de Strasbourg. À l’époque de la construction de la Cathédrale, la pyramide était partiellement ensablée, ce qui aurait empêché les mesures si elles avaient voulu être faites. Dans ce cas, cela signifie que les architectes
connaissaient les proportions exactes de la pyramide, mais qu’ils ne l’ont mentionné nulle part.

Pour rester dans les mathématiques, la coudée royale (unité de mesure très peu précise en Égypte Ancienne) est déterminée par des chercheurs en 1925, grâce à la chambre haute qui est faite en granit, un matériau très stable dans le temps.

Les mystères du plateau de Gizeh

→ 1 coudée royale = 0,5236 mètres

→ HI = 280 coudées royales, soit approximativement 146,608 mètres

→ longueur de la base = 440 coudées royales, soit approximativement 230,384 mètres

Si l’on trace en cercle à l’intérieur de la pyramide ayant pour diamètre la longueur de la base (X), et un autre cercle ayant pour diamètre la diagonale de la base (Y) et qu’on soustrait Y à X, on obtient le nombre correspondant à la vitesse de la lumière, soit 299,79.

Les mystères du plateau de Gizeh

Le Sphinx fait aussi parler de lui. En effet, si l’on observe une étoile, il lui faudra 72 ans pour se décaler d’un degré, et 25.920 ans pour revenir à sa position initiale. Ce cycle de 25.920 ans représente le cycle des équinoxes. Le plateau de Gizeh est en réalité une horloge cosmique de 25.920 ans, et ce sont les yeux du Sphinx qui servent de repère. Il permet de mieux repérer la Terre dans l’ensemble céleste. “Le coeur du Sphinx” est la pierre ressortant de son torse, mais c’est aussi le nom donné à Régulus par les arabes.

قلب أبو الهول

Ainsi, quand les yeux du Sphinx viseront à nouveau Régulus, un nouveau cycle d’équinoxes commencera. Lorsque ce cycle revient à son point de départ, il peut engendrer un changement climatique ou une inversion des pôles magnétiques terrestres (le Nord prend la place du Sud et inversement). La dernière modification climatique majeure s’est produite il y a 12.000 ans (serait-ce une coïncidence avec Platon et l’Atlantide ?) et les textes anciens parlent de cataclysmes, donc un évènement assez brutal.

Si la Terre inversait ses pôles, comme elle l’a déjà fait une centaine de fois depuis sa création l’atmosphère disparaîtrait entre quelques heures et quelques semaines, et tout ce qui se trouverait sur la surface éclairée serait brûlé par le Soleil. Peut-on rapprocher ce fait scientifique aux textes anciens racontant l’apocalypse ?

Les mystères du plateau de Gizeh

Rédactrice : Mathilde SOLER

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