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© Ronald Van Cauter, 2006

 

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A vous de jouer !

8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 07:08

Nat King Cole alias Nathaniel Adam Coles est un pianiste et un chanteur de Jazz né le 17 mars 1919 en Alabama (Etats-Unis). Il né dans une famille croyante. Son père Edward James Cole Sr est pasteur et sa mère dirige la chorale de l’église. Il apprend très tôt à jouer de l’orgue et du piano avec sa mère pour accompagner le chœur lors des cantiques.

 

Il étudie le Jazz et le Gospel ainsi que la musique classique. Il s’inspire de Earl Hines, un grand chef d’orchestre, pianiste de Jazz et également une grande figure afro-américaine se battant pour l’égalité et la paix entre « blancs et noirs ».

 

En 1937 le Nat King Cole Trio voit le jour avec Wesley Prince à la contrebasse, Oscar Moore à la guitare et Nat Cole au piano. Cet ensemble est créé pour animer les soirées à la demande de Bob Lewis, le directeur de l’Auberge Swanee.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour promouvoir ce nouvel ensemble, Lewis demande à Nat Cole de porter une couronne, d’où le surnom de King à Nat Cole qui devient Nat King Cole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le trio connait le succès grâce au titre « Starighten Up & Fly High » 

Fidèle au Jazz, Nat s’ouvre à des morceaux moins strictement Jazz mais à influence jazzy comme «Unforgettable», «Too Young» ou encore « L-O-V-E », son plus grand succès mais dont il ne verra jamais la couleur, mourant quelques mois avant la sortie de son album.  

 

 

En 1956, il est le premier afro-américain à présenter l’émission de télévision « The Nat King Cole Show », dans un but de démocratisation de la sphère audiovisuelle aux afro-américains.

 

 

Nat demeurera actif politiquement avec l’objectif d’abolir la ségrégation raciale. Il soutiendra tous les présidents ayant ce même objectif.

Il réalise une performance vocale durant la convention nationale républicaine de 1956 pour la réélection de Dwight D. Eisenhower. Il s'associera avec John F. Kennedy après avoir chanté à la convention nationale démocrate en 1960 lorsque Kennedy est désigné comme candidat à la présidence. Nat chantera ensuite pour l'investiture de Kennedy en 1961, avec Frank Sinatra et d'autres artistes célèbres. Kennedy et Nat deviendront de bons amis et Kennedy demandera régulièrement l'avis de Nat pour ce qui concerne le Mouvement des droits civiques aux États-Unis. Nat sera très affecté par le décès de J.F.K..  Le nouveau président Lyndon B. Johnson qui lui succèdera continuera à solliciter Nat sur cette question de la ségrégation raciale.

 

Nat Cole est actif sur cette question de ségrégation du fait que sa vie personnelle en est affectée.

Cole et sa famille emménagent dans le quartier prestigieux de Hancock Park à Los Angeles en 1948. À cette époque, le quartier est uniquement occupé par des Blancs et les résidents ne veulent pas de la famille Cole. Les habitants lui envoient alors une lettre dans laquelle ils indiquent qu'ils ne veulent pas avoir de personnes « indésirables » dans leur voisinage. La réaction de Cole est restée célèbre : il répond à ses voisins que s'il y en a dans la région, il le leur fera savoir.

Le 10 avril 1956, un groupe d'hommes blancs attaquent Cole pendant un concert à Birmingham en Alabama. Ils sont membres du White Citizens' Council de Birmingham. Nat affirmera qu'il ne jouera plus jamais en Alabama à l'avenir, le vivant comme une trahison, lui qui vient de cet état. C'est également la dernière fois qu'il monte un concert dans le sud des États-Unis.

A la fin des années 50 et au début des années 60 il se lance dans le cinéma dans le but de faire passer ses messages antiségrégationnistes.

 

Il meurt le 15 février 1965 à 45 ans des suites d’un cancer du fumeur. Néanmoins il restera un emblème du Jazz des années 50 et 60 ainsi qu’un partisan de l’abolition de la ségrégation dont il fut victime comme une large part d’afro-américains.

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 12:27

Le département ferme ses portes pour 15 jours, réouverture lundi 8 janvier.

Bonnes Fêtes de fin d'année !

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21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 11:40

  En faisant partie de la génération ayant grandi avec YouTube, Zoé et moi avons pu nous rendre compte qu’il était parfois mal vu de s’intéresser réellement à YouTube. Pour les personnes peu familières du site, YouTube doit ressembler à ce qu’il était en 2007 : des adolescents boutonneux qui parlent de sujets banals de la vie en essayant de faire de l’humour devant leur caméra. Heureusement pour nous, en dix ans, la plateforme a évolué. De nouveaux cinéastes ont décidé de se lancer dans l’aventure, et de partager leur passion pour la science, la musique, l’actualité, les jeux-vidéos, la beauté et autres avec leur communauté grandissante. Cela rend la plateforme de plus en plus riche chaque jour. Avec cet article, nous avons pour but de vous montrer comment YouTube a évolué en dix ans, mais aussi que la plateforme est une nouvelle façon de transmettre la culture via des vidéos attractives et qui peuvent convenir au jeune public.

 

 

L’humour sur YouTube

  YouTube a été propulsé en France notamment grâce à l’humour, qui a été omniprésent au cours des premières années de la plateforme. Les premières vidéos, que l’on appelait plus communément « podcasts » se sont transformés au fil des années pour donner des vidéos de plus en plus qualitatives. Certains youtubeurs ont décidés de rester dans le format podcast, en incluant cependant une qualité supérieure, avec par exemple des effets spéciaux. Le Rire jaune est d’ailleurs une référence dans le domaine. D’un autre côté, nous avons la chaîne de trois amis passionnés d’humour et d’audiovisuel qui ont décidés de se lancer sur YouTube. Ils se sont tout d’abord fait connaître grâce à la chaîne WonderFools, puis ils ont décidé de créer leur propre chaîne, Lolywood. Sur cette chaîne, nous pourrions plus parler de « sketch », puisque chaque vidéo possède son lieu, ses personnages et sa situation.

 

 

La beauté sur YouTube

  YouTube est aussi très connu pour toutes les youtubeuses beauté qu’il abrite. On peut par exemple citer Sananas, avec elle ambiance girly, pailletée et sucrée garantie ! Entre challenges venus des États-Unis et tutoriels maquillages, elle est le parangon du genre. Shui Li est, quant à elle, représentative de la nouvelle génération des youtubeuses beauté, une youtubeuse hybride entre Squeezie et EnjoyPhoenix, elle traite avec humour des nouveautés make-up et des produits parfois extravagants et insolites disponibles sur Internet. Cette catégorie de YouTube tend de plus en plus à évoluer en intégrant de nouveaux concepts de vidéos, ou bien en diversifiant le sujet de leur contenu. Ces deux youtubeuses représentent à elles deux la nouvelle beauté sur YouTube.

 

 

 

Le divertissement sur YouTube 

  Cette catégorie est plutôt un immense fourre-tout, où le contenu des vidéos de chaque youtubeur change d’une vidéo à l’autre. Alors qu’il était au départ un youtubeur faisant exclusivement des jeux-vidéos, Squeezie a cherché à diversifier son contenu en grandissant. Aujourd’hui, une partie de sa chaîne est toujours axée sur les jeux-vidéos, mais il n’hésite pas à publier des vidéos de voyage, d’urbex ou des clips musicaux. Le Grand JD, un youtubeur suisse, cette fois-ci, s’est fait connaître grâce à une chaîne abordant des sujets n’ayant rien à voir les uns avec les autres. D’une semaine à l’autre, Julien peut nous partager sa dernière expérience loufoque, puis nous poster la semaine suivante une vidéo nous montrant les réels dégâts du réchauffement climatique. Ce qui a attiré ce youtubeur sur la plateforme, c’est tout d’abord sa passion pour la réalisation de vidéo.

 

La culture sur YouTube 

  Au cours des dernières années, nous pouvons observer un accroissement des chaînes consacrées à la culture sur cette plateforme. Que les chaînes soient générales ou spécialisées, il y en a pour tous les goûts et traitant de tous les sujets. Pour les néophytes de l’audiovisuel ou tout amateur, Le Fossoyeur de Films fait partie des youtubeurs références de la plateforme. Entre critiques et analyses de fond et de forme, il donne les armes à ses abonnés pour interpréter le neuvième art et ses codes. Dans un style plus général, il y a Poisson Fécond, qui, quant à lui, est un touche-à-tout. Dès qu’un sujet pique son intérêt, il s’y intéresse de près et partage ses informations avec ses abonnés. Dans un genre différent, ces youtubeurs offrent un large panel de culture général aux abonnés en partageant leur passion et leur spécialité.

 

 

La critique de YouTube

  La plateforme peut cependant se révéler dangereuse, surtout pour les enfants. YouTube n’est parfois pas assez vigilant sur le contenu qu’il héberge, donc cela peut donner des dessins-animés avec des héros pour les enfants à caractère violent ou pornographique. Les effets de modes tels que les pranks sont aussi un contenu qui tendent à devenir dangereux à cause des débordements. Ce genre de vidéos est loin des émissions de caméras cachées que l’on pouvait voir un dimanche après-midi quand TF1 ne savait plus quoi nous faire regarder.  Beaucoup de chaînes sur YouTube montrent ces problèmes et incitent leur audimat à être vigilant pour les plus jeunes. On peut, par exemple, citer la chaîne du Roi des rats, qui insiste beaucoup sur le fait que regarder YouTube trop jeune et mettre en ligne des vidéos avec des enfants est un réel danger. Il est courant sur YouTube que des internautes profitent de leur anonymat pour s’exprimer violemment dans les commentaires lorsqu’un contenu ne leur plaît pas en utilisant des insultes, des menaces, et cela peut aller jusqu’au harcèlement. Le Roi des rats nous explique aussi comment les enfants peuvent se retrouver sur des sites pédopornographiques lorsqu’ils s’exposent au travers de vidéos. La chaînes YouTube d’Absol Vidéos, quant à elle, décortique autant la façon dont la rémunération sur Youtube fonctionne qu’une description du dark et du deep web.

 

 

  Avec toutes ces évolutions, YouTube est devenu un nouveau média pour notre société. Le site laisse la possibilité aux internautes de parler et d’exprimer leur avis sur une question, tout en informant leur communauté sur ce qu’ils présentent. Le risque dans tout ça, c’est souvent que l’on peut avoir à faire à de la désinformation, comme pour toute information disponible, et quelle que soit son origine, c’est à nous de vérifier si on ne veut pas être trompé. Cependant, YouTube pose des limites à la création dans la charte de publication, puisqu’il démonétise toutes les vidéos à caractère violent ou parlant de violence. Par exemple, la chaîne Horror Humanun Est est l’une des rares chaînes à produire un contenu visuel et culturel attractif alors que le gérant de la chaîne ne peut pas être rémunéré à cause de son contenu jugé « violent ». A cause de cette clause, de plus en plus de youtubeurs produisant un contenu risqué ouvrent des pages Tipee et demandent à leurs abonnés en fin de vidéo d’aller leur faire un don s’ils en ont les moyens.  

 

- Zoé & Bérengère.

 

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16 décembre 2017 6 16 /12 /décembre /2017 21:39

La couverture d'un livre, notamment en littérature, est à la fois un acte de séduction du consommateur, et une expression de la personnalité de l'éditeur. Pour s'assurer de son efficacité sur les ventes et sur l'image de la maison, un travail exigeant peut avoir lieu, jouant sur avec codes existants afin de se rendre reconnaissable ou d'affirmer une ambition. Nous allons examiner ce qu'il est est pour quelques collection dans des genres variés : SF, littérature blanche, et romance.

 

Une couverture qui reprend les codes du genre auquel le livre appartient permet d’être immédiatement reconnaissable des fans, mais aliène aussi les lecteurs qui s’aventurent peu dans le genre en question. Ce type de problématique occupe les éditeurs de littérature blanche comme ceux de science-fiction, les premiers plus adeptes de couvertures typographiques sobres, et les seconds de couvertures illustrées et représentatives en pleine page. S’allier deux lectorats différents et à l’esthétique divergente est un jeu d’équilibre décourageant beaucoup de maisons qui se replient alors sur les codes établis. La collection « Une Heure lumière » des éditions Le Bélial fait exception : à la fois sobre et imagée, reconnaissable mais chaque fois différente, parfaite pour redonner à la SF ses lettres de noblesse en conquérant des lecteurs hésitants.

Le filtre de particules noires tachant le fond, le logo de la maison et le nom de la collection, sont des constantes qui permettent une identification rapide. Le nom de l’auteur et le titre, toujours à la même place et dans la même police d’écriture, rappellent la mise en page des couvertures typographiques plus traditionnelles. Seule la couleur employée, variable, relie le logo, le titre et l’image. Cette dernière devient d’autant plus puissante qu’elle n’occupe qu’une partie de la couverture au lieu de sa totalité ; elle se place sur fond blanc pour être plus sobre, moins agressive qu’à l’accoutumé dans ce genre littéraire, et pour mieux affirmer sa dimension artistique, due au travail du très prisé Aurélien Police. Elle évoque une atmosphère plutôt qu’un élément de l’intrigue, et ressort par son niveau de détail et l’unité de ton dans les couleurs employées ; elle ressemble à un fragment extrait d’une réalité plus grande qu’elle laisserait deviner.

 

On peut aussi choisir de reprendre les codes traditionnels – surtout lorsqu’ils ont plus d’avantages que d’inconvénients – en y apportant une touche de modernité. C’est le cas chez Sabine Wespieser, qui s’inscrit dans la tradition française des couvertures typographiques sobres et minimalistes. Ce style graphique impose une image de sérieux et d’exigence car il prétend négliger l’apparence de l’objet pour mieux se concentrer sur la qualité du texte. Il permet aussi de laisser le lecteur vierge de toute image extérieure qui viendrait en changer sa perception, de ne pas laisser d’illustration parasiter l’imagination. Le texte devient la seule référence sur laquelle juger le livre, sans avis préconçu. Cette neutralité visuelle, combinée à « la qualité des matériaux, la rigidité de la couverture, le fait que le livre soit cousu, solide, […] participe à une volonté de favoriser la théâtralisation de l’entrée dans le texte ».

Autre argument en faveur de ce type de couverture : la volatilité du goût au fil du temps. Les illustrations à la mode hier ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui ou demain. Ce minimalisme permet de s’inscrire plus facilement dans le temps, et comme le dit l’éditrice, « que les livres s’installent dans les bibliothèques et qu’ils puissent y rester longtemps ». Cependant, quelques caractéristiques contemporaines différencient ces couvertures des plus anciennes qui les ont inspirées : le surlignage coloré aléatoirement du titre et de l’auteur, et la police d’écriture épaisse sans empattement – jusqu’alors employée dans la publicité, les journaux, ou le numérique. Preuve que l’on peut encore faire évoluer les vieux modèles.

 

Parlons maintenant de la romance. Plus exactement, l’érotisme. Ce genre tabou caché dans les librairies indépendantes et bibliothèques. Pourtant, il est fascinant de voir les auteurs arriver à poser des mots sur des sentiments quasiment impossibles à détailler avec finesse. Nous allons vous présenter deux collections particulières de ce genre de littérature.

Commençons par une collection que beaucoup de lecteurs et lectrices connaissent : Hugo romance aux éditions Hugo & Cie. Avant tout, il faut savoir que le public cible de cette maison sont les adolescentes et jeunes femmes. En effet, les couvertures possèdent un filtre ce qui permet de créer une atmosphère intime autour des personnages mais aussi de ne pas choquer le lectorat avec des livres crus. Cette collection ne contient quasiment que des séries de livres. Les couvertures sont reconnaissables par plusieurs moyens. Tout d’abord, l’image des différents tomes est toujours la même. Prenez les After, la couverture (typographie, image, petite phrase d’accroche) est identique, seule la couleur change.

Ensuite, la couverture peut varier de façon minimale entre les différents tomes comme les Calendar Girl. En effet, les silhouettes de femmes changent de positions au fil des livres et la couleur diffère. Par ailleurs, la charte graphique reste rapidement identifiable par les clients.

Ou alors, une série peut comporter des éléments répétés qui permettent d’identifier immédiatement les autres tomes mais comporte également des paramètres différents. Marked men en est le parfait exemple. On retrouve une rose colorée en haut à gauche de la couverture, une phrase d’accroche au milieu, le titre en bas avec le même style et des tatouages sur les personnages. Par ailleurs, ces derniers varient tout comme les couleurs. Les images mettent en avant soit une femme, ou un homme, soit un couple.

Pour résumer, la collection Hugo romance utilise des repères visuels quasiment identiques pour faciliter la distinction de Hugo & Cie des autres maisons d’édition érotiques aux yeux des clients. Les couvertures possèdent généralement deux couleurs, une sombre (gris et noir) et une vive (rose, bleu clair…). Par ailleurs, on peut noter de légères variations entres les différents tomes pour ne pas lasser les amateurs et amatrices. Cette collection offre une « pré-ambiance » du livre par ses filtres.

Parlons dorénavant d’une maison d’édition moins connue du public : Tabou Éditions, avec sa collection Jardins de Priape. Elle s’adresse à des femmes plus matures. Ce qui est visible par des couvertures comportant une photo très nette et de bonne qualité. Il n’y a pas de filtre. Les illustrations mettent en scène surtout des femmes, montrées le plus naturellement possible. Elles ne sont pas dans des positions suggestives. La beauté est omniprésente. 

La femme est en symbiose avec la couleur de la couverture. En effet, cette collection utilise un ton unique avec un panel de couleurs très proches les unes des autres. Son originalité est le travail artistique réalisé sur les couvertures. Il y a un jeu sur les lumières notamment sur le clair/obscur qui met en valeur la femme.

C’est le mélange de ces photos nettes avec des couleurs réfléchies, et ce côté artistique, qui composent cette atmosphère singulière des Jardins de Priape. Le travail sur les couvertures est important. On pourrait les comparer à un tableau qu’on aimerait posséder. En effet, ces couvertures peuvent susciter le désir d’acheter, avoir un beau livre dans sa bibliothèque personnelle est toujours une satisfaction et une fierté.

Ses deux maisons d’édition défendent leurs lignes éditoriales par des chartes graphiques uniques. Hugo romance mise sur la reconnaissance immédiate de ses livres sur le marché. Cette collection est tournée vers un public d’adolescentes ou de jeunes femmes. Tandis que Jardins de Priape joue plus sur un côté artistique. Elle est destinée à des amatrices d’érotisme ayant un niveau de lecture plus développé. Ces livres possèdent un langage soutenu avec de nombreuses références littéraires. Les auteurs peuvent mélanger une scène érotique avec un discours intellectuel et comique à la fois.

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, voyons le cas d'une collection au format de poche qui se distingue sur un marché où la concurrence fait rage : Babel, des éditions Actes Sud. Leurs illustration pleine page sont caractérisées par une unité de ton et une deuxième couleur qui joue sur les contrastes. Par exemple, la couverture du roman de Kamel Daoud, Meursault contre-enquête, la couleur prédominante est le jaune. L’opposition entre le clair et l’obscur met en valeur un élément particulier, ici un homme en noir marchant seul sur la plage. Le jeu de lumière attire le regarde. Le Syndrome Indigo, de Clzmens J.Setz joue aussi ce contraste avec du gris, du blanc, et des papillons multicolores.

 

Si la police d’écriture et la mise en page du nom de l’auteur, du titre, et du nom du traducteur, restent identiques pour toute la collection, l’illustration quant à elle change à chaque titre. Elle peut employer des techniques picturales diverses. L’exemple ci-contre, de Jaume Cabré présente une couverture basée sur une peinture et non une photographie ou un dessin. On y retrouve le clair / obscur, pour mettre en avant des personnages évocateurs. L’atmosphère de l’illustration donne un avant-goût celle du livre.

La collection Babel se caractérise donc par des images épurées, aux couleurs sobres, contrastant avec celles, plus racoleuses, de maisons d’édition concurrentes, qui font étalage de couleurs chatoyantes. Le pelliculage contribue aussi à cet effet, puisqu’il est mat au lieu d’être brillant. L’effet recherché peut être d’afficher, dans la tradition des couvertures françaises, une sobriété synonyme de sérieux. En reprenant les couvertures qui ont fait le succès des grands formats d’Actes Sud, Babel se crée une notoriété sur le marché du livre de poche, à laquelle le prix plus élevé des ouvrages – dû à leur qualité de fabrication – n’a rien enlevé.

 

Pour conclure, tous les éditeurs choisissent et jouent sur les codes graphiques pour s’imposer. Ils peuvent s’inspirer des chartes graphiques déjà existantes pour créer la leur. En effet, certaines couvertures se ressemblent comme Sabine Wespieser et Gallimard. D’autres préfèrent s’en éloigner pour affirmer leur ligne éditoriale, comme la collection « Jardins de Priape » de Tabou éditions ou la collection « Une Heure lumière » des éditions Le Bélial. Nous vous avons fourni quelques exemples de ces chartes graphiques singulières, mais nous aurions pu en citer d’autres telles que celles de Zulma, du Diable Vauvert, du Tripode, ou de Monsieur Toussaint Louverture. À charge pour vous d’aller les voir en librairie !

 

Lionel Minotti, Marie Seignoret, Lawrence Taboulet.

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15 décembre 2017 5 15 /12 /décembre /2017 09:53

Intitulé du poste : Stagiaire Assistant(e) Programmation et communication
Société/ organisme : Festival du Livre de Mouans-Sartoux – Centre culturel des Cèdres
Contrat : Stage de 6 mois (avril-octobre)
Date de la manifestation : 5, 6 et 7 octobre 2018
Lieu : Mouans-Sartoux (accessible en train)
Date de début du stage : avril 2018

  • Description de l’entreprise / organisme :

Le Festival du Livre de Mouans-Sartoux est un événement culturel centré sur la mise en valeur du livre, de l’édition et du cinéma et organisé depuis 30 ans dans la ville de Mouans-Sartoux, le premier week-end du mois d’octobre. L’événement, qui s’étend sur trois jours, propose de nombreuses rencontres (dédicaces d’auteurs, conférences, entretiens et débats, projections de films, animations pour les enfants etc.) autour d’un thème et accueille chaque année plus de 60 000 visiteurs, près de 400 auteurs et 200 exposants.
Le Festival du Livre de Mouans-Sartoux dépend de l’association du Centre Culturel des Cèdres qui organise tout au long de l’année des rencontres culturelles.

  • Description du poste :

Programmation du Festival
- suivi des invitations auteurs
- élaboration du programme
- relation avec les éditeurs et exposants
- rédaction des textes de présentation du programme officiel
Communication :
- relations presse
- élaboration des documents de communication (dossier et communiqué de presse, programme, etc.)
- mise à jour du site internet et Facebook

  • Descriptif du profil recherché :

- formation développement et gestion de projets culturels ou communication
- maîtrise de l’outil informatique (bureautique, internet)
- dynamisme, qualités rédactionnelles et relationnelles, sens de l’initiative et du travail en équipe, rigueur, réactivité.

Date de prise de fonction : Avril 2018
Durée du Stage : Stage de 6 mois (avril-octobre)
Rémunération : oui

A l’attention de Claire Baroni -

Centre culturel des cèdres - 77 allée des Cèdres - BP 27- 06371 Mouans-Sartoux
festivaldulivre@mouans-sartoux.net - 04.92.28.45.62

 

 

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13 décembre 2017 3 13 /12 /décembre /2017 15:09

« Une guitare et quelques mots 
Chaque soir je reprends à zéro 
Mon grand ouvrage
 »

- Pomme, Comme si j’y croyais -

Ce bout de femme qui semble tout droit sorti des années 70 est une maîtresse dans son art, compositrice de chansons fragiles. Sa voix douce et acidulée, étonnement mâture, nuancée, chaude et sensuelle, est un brin de fraîcheur qui caresse les mots et qui fait du quotidien une poésie touchante. Elle chante l’insomnie, les sentiments et l’amour dans un album qui est la vitrine des tourments du cœur. Les pieds sur terre et la tête dans un autre univers, Pomme nous entraîne en cavale à peu près partout.

Une petite graine…

Claire Pommet est une jeune lyonnaise. Depuis ses huit ans, et ce pendant six ans, elle suit des cours de solfège afin d’apprendre les bases, même si l’approche théorique de la musique lui déplaît. Les instruments, elle les apprend à l’instinct. Ainsi y passent la guitare, le banjo, l’auto-harpe et le violoncelle. A huit ans, elle écrit sa première chanson sur la mort de son lapin, Poppins.

C’est en 2009, pendant ses années collège, qu’elle fait ses premiers pas sur YouTube sous le nom de « Claire ». Elle tourne ses vidéos devant la webcam de l’ordinateur familial et les partage ensuite sur Facebook. Un jour, à 15 ans, elle compose une chanson et, sous le coup de l’excitation, la poste directement sur Internet. Elle commence les concerts à la même époque et change également de nom, adoptant le surnom que sa famille et ses amis lui ont donné : « Pomme ». La petite graine a fleuri, l’aventure commence.

Qui germe…

Elle écoute essentiellement de la pop jusqu’à ses treize ans. Mais lorsqu’elle crée sa chaîne YouTube, une amie lui passe une clé USB contenant les multiples disques de son père. C’est ainsi qu’elle rencontre la musique country, notamment Alison Krauss et Dolly Parton. Une dizaine d’albums sur un bout de plastique et l’univers de Pomme est né, s’agrandissant au fil du temps avec son propre répertoire.

Elle s’inspire notamment de la chanson française, de Françoise Hardy à Camélia Jordana, en passant par Barbara. Le folk a une influence notable sur sa musique et bien sûr, on retrouve toujours une petite veine de pop – Lady Gaga, Lily Allen, Rihanna, etc. S’ajoute à cela sa passion pour la littérature et la poésie romantique, et le genre musical de Pomme prend forme : « chanson française inspirée ».

Pour l’écriture de ses morceaux, elle s’inspire de ses propres histoires en les romançant, avec une part de fabulation. Ce n’est toutefois pas elle qui écrit toutes ses chansons : elle fait parfois appel à des auteurs-compositeurs. Voir ce que les autres écrivent après l’avoir sondée lui permet de progresser dans sa propre écriture.

Au début, elle chantait et écrivait uniquement en anglais. Mais, sur les conseils de son entourage, elle change de langue. Si l’anglais lui permettait d’inventer des histoires, le français l’aide à s’exprimer : selon elle, il était difficile d’écrire en français alors qu’elle n’avait rien à dire. Finalement, il est évident pour elle de choisir sa langue maternelle, qu’elle trouve plus belle, plus poétique.

Et qui fleurit

En 2013, elle pose sa voix sur un morceau de Matthieu Mendès, Okay, et tourne à l’occasion son premier clip. Un directeur artistique de chez Polydor la repère et la contacte. S’ensuit un an de mises au point de maquettes, puis ce directeur artistique devient le sien. S’impose alors le choix entre les études et la musique. Si elle parvient à allier les deux au début, sa participation au Chantier des Francofolies de La Rochelle lui montre tout ce qu’elle a encore à apprendre. Lorsqu’elle retourne en cours la semaine suivante, elle se rend compte qu’elle ne peut plus assumer les deux et choisit sa passion.

Après avoir sorti son tout premier single avec J’suis pas dupe, elle sort en janvier 2016 son premier EP (Extended Play, format musical plus long qu’un single mais plus court qu’un album, le plus souvent numérique), nous emmenant « En Cavale ».

Chaque chanson de cet EP s’accompagne d’un mini-clip afin de rendre la musique accessible gratuitement sur YouTube et donc lui permettre de toucher un plus grand public pour se faire connaître. Ce sont des petites cartes de visite, en attendant la sortie de l’album en préparation.

Ce premier support lui permet de se lancer officiellement dans le monde de la musique et d’enchaîner les premières parties d’autres artistes, et pas des moindres : Angus & Julia Stone, Yael Naïm, Pierre Lapointe, Benjamin Biolay, Olivia Ruiz, Vianney, Louane, Cœur de Pirate, etc. Toujours affublée de ses colliers amérindiens, cette sorcière de la musique se fabrique également des potions en mélangeant ses huiles essentielles préférées, pour les appliquer sur ses poignets et au creux du cou afin de se détendre avant de monter sur scène.

En dehors des premières parties, elle enchaîne les collaborations, comme par exemple avec l’artiste Waxx, avec qui elle a repris trois chansons : Hotline Bling de Drake, Lean On de Major Lazer et DJ Snake et, la dernière en date, D.A.N.C.E. de Justice. On peut aussi la retrouver sur un morceau de The Chainsmokers, Don’t let me down, avec Waxx et le groupe LEJ. Elle s’invite également dans des duos avec Cécile Corbel, Anouk Aïta, Mathieu Saïkaly, ou plus récemment Ben Mazué. Elle figure aussi sur le troisième album de We Love Disney, où elle interprète la chanson Soleil Brûlant tirée du film Rebelle.

Parallèlement, elle commence à concocter son album, en collaboration avec Benjamin « Waxx » Hékimian et Matthieu Joly. En juin 2016 sort le premier single, Même robe qu’hier, écrit par Ben Mazué. Les chansons de l’album sont écrites « par elle et pour elle » à une exception près : A Lonely One, le seul titre en anglais de l’album écrit par Cavalli et intégralement enregistré en live. On trouve également un hommage à la célèbre chanson Jolene de Dolly Parton en Pauline, morceau qui traite du même thème, avec une écriture plus incisive et accompagné d’une mélodie imparable pour un jeu de rôle que Pomme s’amuse à interpréter. L’album sort « À peu près » le 6 octobre 2017.

Les photos qui l'accompagnent, ainsi que les mini clips, mettent en valeur des choses à l’aspect révulsant comme des escargots ou des insectes, dans un beau contexte. On retrouve là la volonté de la chanteuse de valoriser l’esthétique. Très épuré et naturel, ce visuel représente très bien l’ambiance générale de l’album. Elle commence actuellement sa tournée, accompagnée d’un musicien avec qui elle travaille des versions différentes de celles enregistrées en studio, plus intimistes. Certaines dates sont déjà complètes, le public étant impatient de goûter à sa musique en live.

Pour finir : vous ai-je dis qu’elle n’a que 20 ans ?

Si je ne vous ai toujours pas convaincu de céder au charme de cette Granny Smith, je ne peux que la laisser vous bercer de ses doux mots qui, de notre oreille, se frayent un chemin jusqu’au cœur. Je vous partage également une reprise de Hotline Bling, avec Waxx, dont l'ambiance est parfaite pour nous accompagner en cette période de fin d'année.

Et n’oubliez pas : une Pomme par jour garde le médecin éloigné.

 

Sources:

« Pomme », Universal Music, https://www.universalmusic.fr/artiste/15987-pomme/bio

« On a rencontré la jeune chanteuse Pomme », FocuSur, http://www.focusur.fr/musique/2016/03/24/interview-pomme-chan

« Pomme dans Les live de l'appart' », Facebook Gala, https://www.facebook.com/gala.fr/videos/10155177147574537/

 

Manon S.

La lavande, chanson tirée de l'album À peu près, en version guitare/voix.

Reprise de Hotline Bling de Drake par Pomme et Waxx

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8 décembre 2017 5 08 /12 /décembre /2017 10:45

Stages, services civiques, CDD etc : BSF recherche des profils intéressés par la question de la médiation numérique en bibliothèque... et ailleurs.

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 11:13

Seriez-vous prêts à passer de l'autre côté du miroir ?

 

I - Il était une fois… 

 

Il était une fois, une maison d’édition. Celle-ci naquit en 2016, lorsqu’une mystérieuse enchanteresse dénommée l’Éditrice décida de réaliser son rêve : ouvrir sa propre maison d’édition. Comment le fit-elle? Et bien… l’histoire raconte que ce fut le fruit de longues recherches. L’Éditrice a dû parcourir un chemin parsemé d’embuches pour parvenir à la concrétisation de ce projet. Démarches, sondages ont du être réalisés auprès de magiciens, les auteurs et druides, les éditeurs pour déterminer ce que serait la maison d’édition idéale. La route fut tortueuse… mais le projet en valait la chandelle.

 

L’Éditrice put compter sur l’aide et le soutien des siens : son prince charmant, sa famille, ses amis...tous contribuèrent à la création de cette maison. Ainsi, l’Éditrice put affronter toutes les étapes de ce long processus avec courage et volonté. Cependant, les obstacles se firent de plus en plus nombreux et empêchèrent l’Éditrice d’avancer davantage. Elle était tantôt enfermée dans une forêt de ronces blanches ou bien dans un royaume sous la mer. Elle ne pouvait continuer seule et invoqua l’aide de créatures extraordinaires, les "internautes". Ces derniers participèrent au financement du projet grâce à une cagnotte magique, faisant ainsi disparaitre les obstacles du chemin périlleux. Malgré les tribulations, « Magic-Mirror Éditions » vit le jour. Ses maitres mots? Créativité et imagination. Bien que la contrée comptait une myriade de maisons d’édition, « Magic Mirror » s’en démarqua en exploitant une niche presque inexplorée auparavant : les réécritures modernes de contes merveilleux.

 

De par cette originalité et grâce à l’aide des internautes, elle réussit à donner naissance à son premier roman en février 2017 : Ronces blanches et roses rouges. Tout allait bien. La maison d’édition vivait paisiblement et harmonieusement. Mais ce moment de félicité ne dura pas longtemps. La cagnotte qui permit le démarrage de la maison ainsi que la première parution disparut et la production du deuxième ouvrage était compromise. Pas de panique… l’Éditrice réussit à résoudre ce problème en lançant une campagne de crowfunding, faisant appel à la générosité des habitants de la région … la maison d’édition put sereinement mettre au monde sa deuxième parution Ce que murmure la mer, en septembre 2017. Ainsi débuta ce nouveau conte merveilleux… Bien entendu, l'histoire ne s'écrit jamais seule et Magic Mirror ne fonctionnerait pas sans Sylvie - du pôle financier - et Alexandre -  le webmaster - sans oublier les membres du comité de lecture qui fournissent un travail acharné ! 

 

Vous vous demandez d'où vient ce nom, "Magic-Mirror Éditions" ? Ne vous en doutez-vous pas ? Tel celui de plusieurs contes célèbres, la maison d'édition est un miroir dans lequel le lecteur est invité à plonger et à découvrir des univers extraordinaires… 

 

Ce prologue vous a-t-il mis en appétit ? Fort bien ! Nous pouvons dès à présent vous narrer plus en détail l’histoire de cette maison. Il s’agit là d’une véritable aventure, munissez-vous de vos habits les plus confortables, d’une grande gourde d’eau et d’un large sac-à-dos pour remporter des souvenirs de notre voyage. Vous voilà prêts pour le départ… Nous allons commencer notre excursion par découvrir celle qui est à l’origine de cette création : l’Éditrice. 

 


II - ...Une conteuse d’histoires…

 

Elle s’appelle Sandy Ruperti. Cette enchanteresse était une Lectrice assidue. Depuis sa plus tendre enfance, elle se délecte de livres de fantasy et de contes merveilleux : La Petite Sirène, La Barbe Bleue, Blanche Neige, Le Petit Poucet… Tous ces petits trouvèrent une place dans son coeur et sa bibliothèque. Mais un manuscrit, La Belle et la Bête, de Jeanne Marie Leprince de Beaumont marqua plus particulièrement son l'esprit. Son amour pour ces êtres de l’imaginaire était si grand qu’elle voulut faire ses études dans ce monde là, afin qu’ils soient toujours avec elle. Elle devint titulaire d’une licence Lettres Modernes et d’un Master Recherche en Imaginaires et Genèses Littéraires. Malheureusement, à la fin de ses études, Sandy ressentit un manque : celui de ne plus lire de manière réfléchie et de ne plus analyser ses lectures. 

 

Puis, l’envie de partager sa passion pour les contes se fit de plus en plus impérieuse, alors Sandy eut une idée. En 2016, elle décida d’ouvrir un blog littéraire et une chaîne Booktube « Le Carnet Enchanté » et opta le pseudonyme audry-esprint. Petit à petit, sa chaine prit de l’ampleur et Sandy découvrit d’autres individus, également passionnés par les contes. Sa chaine Booktube devint un univers à elle toute seule : audry-esprint nous invite à passer « Du conte à l’écran ». Avec calme et douceur, Sandy narre l’histoire des contes qui ont bercé notre enfance et leurs adaptations. Si ces dernières ne vous intéressent pas, ne vous inquiétez pas, vous pourrez toujours trouver votre bonheur dans « Les brèves ». Ici, la Lectrice devenue Booktubeuse se livre à vous et parle de sujets qui lui tiennent à coeur. Toujours pas convaincu ? Et bien… que diriez-vous de boire un breuvage et de manger une sucrerie tout en écoutant Sandy vous parler de ces dernières lectures ? Ou, si vous voulez faire la connaissance d’êtres extraordinaires, elle vous conviera à regarder ses interviews d’auteurs. Sa chaîne est un monde riche d’émotions, d’imagination et d’émerveillement. Alors, plongeriez-vous dans ce « Carnet Enchanté »? 

 

Bien que le blog et la chaine furent de grands moments de joie, Sandy savait au fond d’elle-même qui lui manquait quelque chose pour atteindre la félicité. La suite ? Vous la connaissez. Malgré la réticence de ses anciens professeurs de la fac, elle réalisa son rêve et devint l’Éditrice.

 

Laissez-nous vous féliciter pour être parvenu jusqu’à ce stade de la lecture. À présent, nous vous proposons d’entrer dans les coulisses de la maison d’édition…Laissez-nous vous parler des collections et des auteurs de Magic-Mirror Éditions…

 

III - ... À l'imagination débordante...


La maison d'édition détient trois collections... Laquelle réussira à conquérir votre coeur ? 


 

 

Enchanted : la collection principale de Magic-Mirror Éditions tourne autour des contes de fées. Si vous avez lu ces contes pendant votre enfance, ceux qui se terminent avec "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants", et bien ces contes sont des adaptations d'un conte original, qui n'ont sans doute pas la même fin. Par cette collection, Magic Mirror tente de vous faire retomber en enfance par des réécritures qui vous envoûteront. 

 


Bad Wolf : Votre personnage préféré, ce n'est pas Blanche-Neige mais la méchante Reine ? Maléfique vous fascine ? Vous préférez la méchanceté à la gentillesse ? Alors cette collection est faite pour vous ! Retrouvez vos méchants préférés dans "Bad Wolf" où la parole leur est donnée et où ils sont les héros de l'histoire. Laissez-vous tenter par le coté obscur de la collection. 

 


Forgotten : Il existe des contes qu'on ne vous a pas lu quand vous étiez enfant. Si, si je vous assure ! Il existe même des contes dont vous connaissez l'histoire mais qui restent cachés dans un coin de votre mémoire.  Pour tous ces contes oubliés, Magic Mirror a LA solution, la collection Forgotten. Elle vous fera découvrir ou redécouvrir ces oubliés qui ne demandent qu'à être ravivés. Attention préparez-vous à être émerveillés !  


Les magiciens - auteurs- de Magic Mirror...


-Laëtitia Arnould: Voici un être du merveilleux que nous nous devons de vous présenter. Cette petite fille d'origine italienne, née en Lorraine au milieu des années 80, et bretonne d'adoption, a longtemps inventé des histoires pour son petit frère. Mais aujourd'hui, cette petite fille a grandi et c'est pour vous qu'elle écrit ! Toujours avec une pointe d'enchantement, la plume de Laëtitia Arnould vous transportera à travers les époques et les mondes. 


-Claire Carabas: Oh regardez ! Un nouvel être du merveilleux fait son entrée chez Magic-Mirror Éditions. Nous sommes sûres que vous avez beaucoup de points communs avec cet être, puisque lui aussi aime la lecture. Claire Carabas est fascinée par les histoires qui viennent de loin et a toujours été influencée par les contes. Vous serez hypnotisés par cette lectrice qui a su passer de l’autre côté du miroir ! 


Pssst.. Très prochainement, un nouvel auteur rejoindra le catalogue de la maison d’édition. Un indice sur la prochaine réécriture d'un conte? Une mélodie, un cygne...


La maison d'édition a également une illustratrice au coup de crayon enchanteur...


-Mina M: Mais qui voilà ? Un être qui dessine par passion ! Lorsque Mina M découvre l’utilisation de la tablette numérique et la peinture digitale, son travail prend une autre tournure pour donner vie à son imagination. Et son imagination est bien remplie puisqu’elle s’inspire des contes de Perrault, Andersen ou des frères Grimm, de la littérature fantastique et du cinéma. Alors ses dessins vous rappellent-ils quelqu’un ?

 

IV - ... Et qui enchantait les êtres du merveilleux...


Bien sûr, à ce stade de la lecture, vous vous demandez comment nous, l’Elfe Mélanie et la Fée Sara, avons découvert l’existence de Sandy et cette maison d'édition ? Il s’agit là d’une histoire singulière…


Ce fut la Fée Sara qui est à l'origine de cette trouvaille. Parcourant une contrée nommée Facebook, elle découvrit l'interview de Sandy sur un ouvrage de fantasy dont l'auteure était une amie de sa mère. Enchantée par la qualité de cet interview, la Fée Sara décida de suivre Sandy, de s'abonner à son "Carnet Enchanté" et apprit l'ouverture de Magic-Mirror Éditions. Elle courut vers son amie l'Elfe Mélanie pour l'informer de ces découvertes. L'Elfe Mélanie suivit à son tour les péripéties de cette maison d'édition. L'enthousiasme fut tel qu'un partenariat avec la toute jeune maison s'établit : en échange d'un livre gratuit, elle devait écrire une chronique sur son blog personnel Mot Envolé. Elle découvrit ainsi l'ouvrage Ce que murmure la mer, qui fut un coup de coeur et qui ne fit qu'accentuer son admiration pour Magic-Mirror Éditions. 

 

Les deux amies se sont empressées de lire les deux romans publiés par Magic-Mirror Éditions. Vous voulez savoir ce que nous en avons pensé ? 

 

Ce que murmure la mer, Claire Carabas 


« Dans ce roman, nous faisons la connaissance de deux personnages principaux qui vont se suivre au fil des pages, où chacun racontera son point de vue. Il y a d’abord Galathée, la petite sirène qui veut devenir humaine afin d’être avec celui qu’elle aime et il y a Yvon d’Igenvez, un jeune marin qui a fait le tour du monde avec son bateau et qui est l’élu de Galathée. Nous suivrons dans cette histoire ce par quoi va passer Galathée pour être auprès de celui qu’elle aime et tout ce qu’il va s’ensuivre lorsqu’elle l’aura retrouvé.


Cette réécriture m’a fait ressentir beaucoup d’émotions. J'ai d’abord été enchantée par tout cet univers aquatique et ce monde marin qui y vit. J’ai ensuite été touchée par l’histoire d’Yvon et sa solitude. J'ai envié Galathée et son courage… Ce qui est certain c’est que j’ai dévoré cette histoire à une vitesse folle et lorsque je l’ai terminé, j’étais ravie de découvrir à la fin du livre le conte original qui a permis cette réécriture de l'histoire.  J’ai pu ainsi un peu retourner sous les océans et vivre encore quelques instants avec les sirènes. » - l’Elfe Mélanie

 

Ronces Blanches et Roses Rouges, Laëtitia Arnould 


« Dans ce conte, vous suivez les tribulations des soeurs Sirona et Eloane. L’une est brune et taciturne, l’autre est blonde et vive. Bien que différentes, celles-ci sont inséparables. Orphelines, elles sont élevées par Iphigénie Whitecombe qui semble cacher bien des choses sur leur passé. Lorsque leur marâtre décide de marier Sirona à un illustre inconnu, celle-ci s’enfuit et se fait de retrouver sa soeur, un jour. Elle se confrontera à la forêt obscure, aussi belle qu’hostile, à l’ours qui rôde ainsi qu’à l’énigmatique pianiste aux mélodies grisantes. 


J’ai voyagé au fil des pages de ce roman. J’ai été emportée par l’histoire de ces deux soeurs, et surtout par celle de Sirona, semée d’embuches. Tout comme elle, j’ai été enivrée par les mélodies composées par le pianiste, émerveillée et horrifiée par l’obscure forêt, rassurée par la présence des ronces blanches et des roses rouges. Les mots de Laëtitia Arnould sont beaux et certains résonnent encore dans ma tête. Les descriptions, bien détaillés, ont permis à mon imagination de me faire entrer dans les scènes. C’est comme si j’étais dans l'histoire, j’arrivais parfaitement à m’imaginer la forêt, les mélodies du pianiste, l’apparence des personnages… Ce roman est idéal comme première publication de la maison d'édition. Ce conte a d'ailleurs été sélectionné pour concourir au Prix Littéraire de l'Imaginaire Booktube 2018 ! Amplement mérité ! » - la Fée Sara

 

V - ...et les fit voyager à travers les contrées.

 

Vous pouvez toujours suivre les péripéties de la maison d'édition sur ces réseaux sociaux : 

Site internet: https://www.magicmirror-editions.fr
Facebook: https://www.facebook.com/magicmirrored/
Instagram: https://www.instagram.com/magicmirror_editions/
Youtube:https://m.youtube.com/channel/UCRNhxGM55igq-0uU3b_3TiQ
Twitter: https://twitter.com/MagicMirrored 

 

Sources supplémentaires

- "Magic Mirror Éditions : Traversez le miroir enchanté !" Bloggers' le magazine littéraire

- "À la découverte de  MagicMirror" Les carnets de Luhttps://lescarnetsdelu.jimdo.com/2016/10/31/aldd-magicmirror/

Un grand merci à Maroussia pour son aide ! 

L'Elfe Mélanie & la Fée Sara

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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 10:48

 

Source : rupikaur.com

 

            Rupi Kaur m’a surpris, au détour d’une étagère de librairie. Elle m’a ébranlée, bouleversée, marquée. Aujourd’hui, c’est à vous de la découvrir.

 

Rupi est une poète et écrivaine canadienne, engagée dans la lutte féministe.

Elle naît le 5 octobre 1992 à Pendjab, en Inde. À l’âge de 4 ans, elle émigre avec ses parents à Toronto, au Canada.

 

            Cette jeune femme de 25 ans s’est fait connaître par les réseaux sociaux. Elle commence à partager ses écrits par Tumblr en 2013, avant de passer sur Instagram un an plus tard, agrémentant ses poèmes d’illustrations minimalistes réalisées par ses soins.

 

            Son premier coup d’éclat a lieu en mars 2015. Rupi Kaur poste sur son compte Instagram une photo d’elle dos à la caméra, habillée et allongée dans son lit, son jogging et ses draps tâchées de menstruations. Cette photo est tirée d’une série composant un projet-photo réalisé dans le cadre de son cours de rhétorique visuelle à l’Université de Waterloo (Ontario). Cet essai photographique a pour but de déstigmatiser les tabous sur ce sujet. Le post est accompagné d’une légende engagée : « une majorité de personnes, sociétés et communautés rejette ce processus naturel. Certains sont plus à l’aise avec la pornographisation de la femme, la sexualisation de la femme, les violences et dégradations de la femme qu’avec les règles. Ils ne prennent pas le temps d’exprimer leur dégoût par rapport à tout ça, mais monteront au créneau et seront dérangés par cela ». La photo sera censurée par Instagram, car elle ne « respectait pas les règles de la communauté ». Via son compte Facebook, l’auteure critique la suppression de son travail. Très vite, la photo devient virale, elle est relayée par des milliers de personnes et fait les gros titres autour du monde.

 

Source : rupikaur.com

 

 

            En 2014, elle autopublie un recueil de ses poèmes intitulé Milk & Honey, qui sera ensuite publié en 2015 par la maison d’édition américaine Andrew McMeel Publishing. Cet ouvrage va doucement mais sûrement faire son chemin vers son public, pour finalement devenir un best-seller. En 2017, l’anthologie paraît en français aux éditions Charleston.

            Les poèmes y sont regroupés en 4 grandes parties : « souffrir », « aimer », « rompre » et « guérir ». Parmi les thèmes abordés, on peut y trouver la maltraitance, le désir, la féminité ou encore l’amour de soi. L’émancipation féminine est son sujet d’écriture favori, et elle s’inspire d’autres auteures telles que Virginia Woolf ou Anaïs Nin.

            Rupi Kaur, parce qu’elle s’inspire de l’existence et des expériences des autres, a le don de parler à l’âme : ses poèmes font écho au passé, au présent et au futur de chacun.

 

            En octobre dernier, la jeune poète a publié un second recueil, The Sun and her flowers. Il n’a pas encore été traduit en français.

 

Source : Rupi Kaur, Instagram

 

 

            Parallèlement à cela, Rupi reste très active sur les réseaux, afin de toujours garder un lien avec ses lecteurs et de partager avec eux. Son compte Instagram est son meilleur moyen de promotion de son art, puisqu’il lui sert de « vitrine » mondiale.

 

Voilà une artiste à suivre, car, assurément, elle n’a pas fini de faire parler d’elle.

 

Williane

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30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 22:02

L'Espace Culturel Leclerc de Pau/Parvis recherche pour sa librairie un-e libraire spécialisé-e Jeunesse, une première expérience serait un plus, mais non indispensable. 
CDD de 6mois à compter du 01/12/2017. 
Merci d'envoyer votre curriculum vitae et votre lettre de motivation par mail : 
carole.mir@scalandes .fr 

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